Parle-moi d'amour

Maxime

Je me suis isolé au gymnase sur l'heure du midi pour pouvoir lire la lettre d'Angeline. Je n'ai pas trouvé d'autre endroit pour être seul. Quentin est allé rapidement voir Marion avant de me rejoindre. J'ai donc profité de l'occasion. Je suis déjà en tenue, mes camarades ne vont plus tarder à arriver.

Dès que je suis arrivé ce matin, j'ai trouvé l'enveloppe dans la fente de mon casier. En l'apercevant, j'ai souris, je ne pouvais pas faire autrement. Je l'attendais avec impatience !

Hier, je n'ai cessé de penser à Angeline, encore plus qu'à l'ordinaire.

Je suis ravi qu'elle ait apprécié notre samedi après-midi, c'est pareil pour moi.

Elle n'a toujours pas fait le lien que c'était avec moi qu'elle discute par courrier, mais ce n'est pas grave. Ça ne devrait plus tarder je pense, surtout que physiquement, on s'est quand même fort rapprochés. Du moins je le pense.

Quand je repense à notre partie de billard et la façon dont je lui ai appris à jouer, je glisse ma main dans mes cheveux et les secoue. Tout mon être en vibre encore ! Heureusement pour moi que je sais faire preuve de self-control, car avoir senti le corps d'Angeline contre le mien m'a quand même un peu émoustillé. Ce qu'elle n'a visiblement pas capté, et heureusement !

L'avoir embrassé après l'avoir rattrapé un peu plus tard, n'a pas été du tout calculé. J'ai agi sous l'impulsion et je ne désire qu'une chose à présent : passer un autre instant avec elle et poser mes lèvres sur sa douce peau.

Evidemment, lorsque je suis retourné dans le bistrot, Quentin m'a charrié, Ambre a balancé des sous-entendus, quant à Marion, elle a été celle qui a tenté de calmer ces deux énergumènes qui se sont donné à cœur joie pour se foutre de ma pomme. A vrai dire, je m'en moque. Mais une chose est sûre, je vais devoir garder Ambre à l'œil pour qu'elle ne s'incruste pas trop dans ma vie. Peu importe si elle désire pousser son amie dans mes bras, qu'elle ait vu mon intérêt pour Angy et qu'elle a envie qu'on se rapproche.

Je glisse l'enveloppe dans mon sac de cours qui se trouve à mes pieds. Je dois me sortir tout ça de la tête. J'entends mes coéquipiers arriver. Me vider la tête est assez difficile quand même. Je ne cesse de songer à Angy, à ce qu'elle m'a écrit. C'est vrai que je n'apprends rien de plus, sauf une chose capitale : elle a peur de mourir. Je n'aime pas qu'elle pense à cela, elle doit s'accrocher ! Il faut à tout prix que je trouve une autre idée pour la rassurer et lui montrer que je suis là, près d'elle. Mentalement et physiquement et qu'elle ne doit pas avoir peur.

Je compte bien faire tout ce qui est en mon pouvoir pour l'aider au maximum.

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Un petit bout de plus ♥