Chapitre 2 : Larmes de sang

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Coucou ! Merci pour votre accueil sur le premier chapitre :D Vraiment contente que ça vous plaise ! On continue l'histoire, donc :D

Chapitre 2 : Larmes de sang

La nuit avait été courte pour William. La disparition de Henry au beau milieu de la cérémonie d'inauguration avait été un calvaire et il avait fini par demander l'aide de Maggie pour distribuer les pizzas aux clients. Le restaurant avait fonctionné au-delà de ses espérances et il attendait beaucoup de l'ouverture officielle qui aurait lieu dans deux jours. Sa mission n'était pas finie cela-dit. Aujourd'hui, le Diner ouvrait ses portes aux médias. Ils étaient nombreux à vouloir l'interroger la veille, et il avait fini par les inviter le lendemain pour visiter les lieux et leur faire une démonstration des capacités de Fredbear.

Pour un premier galop d'essai, l'Animatronique avait très bien tenu le coup. Une petite surcharge de chaleur à la fin de la soirée avait causé des modulations dans sa voix, mais une nuit de repos devait avoir réglé le problème. Il releva la tête du lit. Nichée dans son bras droit, sa femme, dans l'autre, Georges et Elisabeth. Sa famille devait rentrer dans le Colorado à la fin de la journée et cela l'attristait. En attendant entassés dans la chambre de motel louée par William, le roboticien profitait. Michael avait préféré le canapé où il ronflait, un bras à terre. Il n'y avait plus de place dans le lit de toute façon.

Le père de famille se releva dans le lit et s'extirpa le plus doucement possible des couvertures. Georges bougea légèrement mais se greffa à sa mère quelques secondes à peine plus tard. Attendri, William resta quelques secondes à le regarder avant de prendre la direction de la salle de bain. Il sursauta en croisant son regard dans le miroir : il avait une mine affreuse. Ses yeux étaient rougis par la fatigue et de grosses cernes pendaient sous ses paupières. Il passa son visage à l'eau, sans plus de résultats, avant de prendre une douche rapide. Faute de mieux, il remit sa chemise violette de la veille. Il avait laissé ses affaires à la pizzeria, il se changerait là bas. Etrangement, il trouvait que ce violet hideux lui allait plutôt bien désormais. Après tout, cette chemise lui avait porté chance la veille.

Lorsqu'il sortit de la salle d'eau, sa femme s'étirait dans le lit. William l'embrassa tendrement.

"On se retrouve à midi à la pizzeria, chuchota t-il pour ne pas réveiller les enfants. A tout à l'heure."

Elle lui offrit un sourire et lui sortit du motel. Le restaurant se trouvait juste en face. L'emplacement n'était pas terrible, perdu entre le désert et quelques habitations qui l'encerclaient comme un étau, mais il n'était pas trop cher. Il tira une grimace en passant son doigt sur la vitre, couverte de poussière sur l'extérieur et de traces de doigts d'enfants à l'intérieur. Il devrait s'y habituer. Il ouvrit la porte et traversa tranquillement le hall d'entrée, où la caisse enregistreuse lui faisait face. La machine prenait toute la place sur le comptoir, mais il n'avait pas trouvé mieux pour l'instant. La plupart des meubles étaient bradés, il s'était contenté de les rénover lorsque c'était encore possible. Sur sa gauche, les yeux de Fredbear brillaient dans l'obscurité de la salle de restauration. Lui tourna vers la droite, là où se trouvait les trois bureaux du restaurant : le sien, celui de Henry et un troisième encore inoccupé, qui serait transformé en bureau de garde de nuit dans les semaines à venir.

Il toqua deux coups à celui de son ami, sans grand espoir, avant d'entrouvrir la porte. La pièce était plongée dans le noir, aucun signe de lui. Il poussa un soupir avant de pousser la porte de son propre bureau où un tas de dossiers l'attendait. Il y en avait pour tous les goûts : déclarations d'impôts, demandes de subventions, certificats de non-dangerosité des robots... Il savait qu'il en aurait pour un moment, mais il n'avait pas envie de faire ça maintenant. A la place, il ouvrit une petite porte dérobée derrière sa chaise de bureau, son "laboratoire" comme il l'appelait.

Tu le paieras un jour William Afton | Fanfiction Five Nights at Freddy'sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant