Chapitre 39 : Avertissement

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Vous reprendrez bien une tasse de drama avec votre sel ? On enfonce un peu plus le clou, parce que tant qu'à faire :)

Chapitre 39 : Avertissement

Cette nuit-là était différente. Charlie l'avait senti. Elle avait bien vu comment Georges était agité. Lorsqu'elle s'était réveillée, elle l'avait trouvée à la porte des coulisses en train de discuter à voix basse dans son dos. Elle s'était d'abord sentie vexée, avant de se rappeler qu'elle n'avait pas le droit de leur interdire de discuter entre eux. Après tout, ils étaient tous dans la même galère. Et puis Freddy avait subitement défoncé la porte. Il lui fallut plusieurs essais, mais il réussit à faire sauter le cadenas, et le morceau de bois retomba au sol dans un fracas de tous les diables.

Ce ne fut qu'à ce moment-là que la Marionnette remarqua la lumière dans le bureau du garde de nuit, fort inhabituelle. Cela faisait bien longtemps qu'aucun garde de nuit n'était venu ici. Le dernier n'avait pas connu une fin très honorable. Charlie trembla légèrement en comprenant rapidement les intentions de Golden Freddy. Il voulait les entraîner avec lui sur la piste de la vengeance. Elle pensait pourtant qu'il avait compris depuis ! Que le meurtre ne résoudrait rien ! Elle s'était bien trompée.

L'ours jaune lui adressa un regard sombre. Son aura lui indiquait clairement de ne pas s'en mêler.

"Georges, qu'est-ce que tu fais ?

— C'est lui, dit-il sans se retourner. Ton père. Je l'ai vu. C'est notre seule chance."

Charlie resta interdit. Elle lança un regard vers Freddy, mais il détourna la tête, pour lui signifier qu'il le suivrait. Les autres semblaient être du même avis.

"En le tuant, vous vous abaissez à son niveau ! Ce n'est pas la solution !

— Et qu'est-ce qui nous reste ? répondit agressivement Golden Freddy. Et si le tuer nous libère enfin de ce cauchemar ? Je ne sais pas toi, mais je ne compte pas passer l'éternité dans ce costume. Tu devrais le comprendre mieux que personne, tu as été la première à payer pour ses actes !

— Il a raison, intervint Freddy, plus doux. Peut-être que si on le tue, on sera enfin libérés ? Re... Regarde Foxy, il ne supporte plus son costume, et Bonnie pleure toutes les nuits. Ça ne peut plus durer."

La Marionnette se prit la tête entre les mains. Pour la première fois, le contrôle de la situation lui échappait entièrement. Ils se retournaient tous contre elle. Comme... Comme lui, ce soir-là dans la ruelle, alors qu'elle ne voulait rien de plus que passer une soirée à l'abri dans un endroit peuplé. Comment en était-elle venue à devoir empêcher le meurtre de son propre père ?

"Charlie, reprit Georges. Si on ne l'arrête pas, il va recommencer. Un homme comme lui, ça ne s'arrête pas à quelques enfants tués. Combien d'entre nous devront encore souffrir pour ses expériences ? Ton père est fou, il a perdu l'esprit. Et s'il ne trouve pas la force d'arrêter lui-même, ce n'est qu'un acte de clémence de le faire nous-même. Je ne te retiens pas si tu ne veux pas regarder. Ce sera avec ou sans toi."

La petite fille hésita, mais décida de suivre le mouvement. Le plan était plutôt simple : Freddy et Chica d'un côté, Bonnie et Foxy de l'autre, afin de bloquer ses sorties. Les robots se mirent en marche, malgré leur état catastrophique. Il ne restait plus grand chose des flamboyants robots qui avaient fait la renommée de la première pizzéria. Bonnie avait perdu son visage et un bras, les yeux de Freddy s'agitaient comme ceux d'une poupée cassée, Chica n'avait plus qu'une jambe pour se traîner au sol. Seul Foxy avait été relativement épargné, son remplaçant étant trop fragile pour piocher dans ses vieilles pièces.

Tu le paieras un jour William Afton | Fanfiction Five Nights at Freddy'sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant