Chapitre 43 : Erreur fatale

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Coucou ! On arrive doucement mais sûrement vers l'année 1987, qui comme vous le savez, est une année assez exceptionnelle dans le lore. Les choses sont sur le point d'aller très, très mal.

Chapitre 43 : Erreur fatale

Les deux nuits suivantes ressemblèrent en tout point à celle écoulée. William apprit de ses erreurs et commença à prendre le coup de main pour garder les robots à l'écart. Le seul qui posait soucis restait Foxy. Son capteur était défectueux, et même après réparation, le renard pouvait toujours voir à travers son déguisement. Par hasard, cependant, William découvrit un effet secondaire qui lui sauva la vie : la lumière remettait le robot à zéro et le forçait à retourner à sa place originelle, sans que l'enfant prisonnier à l'intérieur n'ait son mot à dire. Pour sa quatrième nuit, il n'eut même pas à quitter son poste, ce qui lui rendit le sourire.

Il quitta le restaurant plus en forme que jamais et décida d'enfin rentrer chez lui pour profiter d'une bonne journée de sommeil réparateur. Il passa la fin de l'après-midi en compagnie de Michael, en repos lui aussi, et père et fils décidèrent de passer les quelques heures de libre qu'il restait à William sur sa toute nouvelle console de jeux vidéo. L'adolescent était heureux, il était heureux, et pour la première fois depuis bien longtemps, il passa une agréable journée, loin des préoccupations morbides qui hantaient le restaurant. Ils passèrent même la fin de soirée autour d'une table en métal. Devant l'insistance de son fils, William avait décidé de lui expliquer quelques bases de la robotique et l'avait fait manipuler quelques morceaux de ferraille en trop.

En fin de soirée, il décida de rendre visite à Henry. L'homme était sorti du coma la veille, ce qui était un véritable miracle d'après les médecins. Il ne pouvait toujours pas bouger ou parler, mais il adressa malgré tout un petit sourire à William. Le pauvre avait vraiment mauvaise mine. Les springlocks avaient laissé un marquage tout le long de son corps qu'il garderait sans doute à vie. Malgré tout, les plaies se soignaient progressivement et les médecins étaient optimistes. La récupération serait longue et complexe, mais il y avait des chances qu'il remarche rapidement puisque la moelle épinière n'avait presque pas été touchée, contrairement aux os des bras et des jambes qui eux prendraient du temps à se réparer. William fit la conversation tout seul et décida de lui raconter ses récentes mésaventures. Henry ne répondit pas, bien sûr, mais il vit ses sourcils se froncer plusieurs fois et il poussa quelques râles en réaction, sans que son ami ne parvienne à discerner s'ils étaient positifs ou négatifs, ou peut-être simplement une réaction à la douleur.

Un autre détail insolite attira son attention : un grand bouquet de fleurs se trouvait sur la table basse. William savait que son ami n'aimait pas vraiment parler de sa vie sentimentale, mais il se posa quelques questions. Henry voyait-il quelqu'un d'autre ? Il se sentit presque vexé de ne pas le savoir, sans trop comprendre pourquoi. Néanmoins, il ne dit rien. D'une part, Henry ne pouvait pas lui répondre et d'autre part, ça pouvait très bien simplement être un cadeau de Scott. Le manager n'aimait pas beaucoup Henry, mais il avait les bonnes manières collées dans la peau comme un caniche aux fesses de sa maîtresse. Oui, c'était sûrement Scott. Il connaissait suffisamment Henry pour comprendre ces choses-là. Il essayait de s'en convaincre en tout cas.

Décharger son sac lui fit beaucoup de bien. Il se sentait libéré d'un poids, ravi de pouvoir en discuter avec quelqu'un qui comprenait sa situation, quand bien même il ne pouvait pas répondre. Lorsqu'il reprit la route vers le restaurant ce soir-là, le cœur plus léger, il espérait passer une nuit similaire à la précédente, sans trop de problème. Sa voiture ralentit aux abords de la pizzéria, plongée dans l'obscurité. Il retrouva Scott en train de nettoyer les tables, secondé par Jeremy qui lâcha sa pile d'assiettes au sol dès que William entra dans la pièce. Par chance, elles étaient en carton. Le gérant lui fit les gros yeux et poussa un soupir las. Ce gosse ne changeait jamais. C'était une catastrophe ambulante.

Tu le paieras un jour William Afton | Fanfiction Five Nights at Freddy'sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant