Chapitre 11 : Perturbations

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Coucou ! Désolée pour le petit retard d'une semaine, j'ai pas eu beaucoup de temps pour travailler ce chapitre la semaine passée et j'avais envie de faire ça bien. Bonne lecture !

Chapitre 11 : Perturbations

Freddy, Bonnie et Chica dansaient sur scène, synchronisés. Le grand jour était enfin arrivé et William était excité de les présenter au public. Une grande scène avait été construite dans le fond de la salle, un peu plus loin que celles de Fredbear et SpringBonnie. Le roboticien, néanmoins, était un peu sur les nerfs. En cette semaine de veille de Noël, il n'avait eu aucun répit : commandes et livraisons, réparations des robots, décoration de la salle... Tout s'était enchaîné rapidement. 

Les époux Afton restaient soudés dans cette précipitation hivernale, mais ce n'était pas le cas des enfants. Le cas de Georges s'était encore aggravé. Il refusait désormais de mettre un pied dans le restaurant sans y être contraint et, son frère continuant de l'effrayer avec ce foutu masque de Foxy, la moindre vue d'une partie métallique déclenchait une crise de panique qu'ils ne savaient vraiment gérer. William avait essayé un psychologue, mais Georges avait été incapable de sortir une pensée cohérente. Le médecin avait également accusé William d'être responsable de son état. Il l'avait mal pris, avait traité l'homme d'incompétent et avait refusé d'y remettre les pieds.

Le garçon regardait son père avec méfiance, caché derrière le mur du couloir, son ours en peluche serré contre lui. William ne pouvait pas l'obliger à entrer dans la pièce, il avait même - il fallait l'avouer - baissé les bras sur son cas. Il n'avait pas la patience de gérer ses fantasmagories. Maggie était de son avis : ça passerait avec l'âge, rien d'important qui ne valait la peine d'intervenir. Ils tenaient Michael à l'écart autant que possible, mais l'adolescent en perpétuel défi d'autorité faisait de la résistance. Ce dernier avait même une nouvelle lubie : les fugues. Pas plus tard que la semaine précédente, Clay Burke, l'officier de police, l'avait arrêté alors qu'il venait de se faire pincer sans billet dans un bus. Il s'en était tiré avec un simple rappel à la loi et des reproches de ses parents, mais cela ne l'avait semble-t-il pas plus impressionné que cela.

Le petit rayon de soleil de la famille restait Elisabeth. Bien loin des querelles qui déchiraient ses frères, elle avait décidé pendant les vacances de gagner un peu d'argent de poche en aidant au restaurant. Elle n'avait pas exactement l'âge légal pour travailler, mais William l'occupait du mieux qu'il pouvait. Alors que les adultes préparaient l'ouverture, elle décorait les menus de la soirée avec des stickers à l'effigie des stars du restaurant déguisés en Père Noël. De temps en temps, elle s'arrêtait dans son dur labeur pour montrer ses créations à ses peluches, installées sur les chaises devant elle.

"Liz', ma puce, tu as bientôt terminé ?

— Oui, papa ! répondit-elle joyeusement. Il m'en reste cinq à décorer !"

William lui sourit et partit aider Maggie à dresser les tables. Il encouragea Georges à venir les aider, mais le garçon fronça le nez et disparut vers le bureau de son père, là où on le laisserait tranquille. Les parents échangèrent un regard soucieux avant de se remettre au travail. Tant pis. Ils n'allaient pas l'attendre pour ouvrir le restaurant.

Les premiers clients s'installèrent vingt minutes plus tard. Le temps que William chauffe les fours, un troupeau d'enfants s'était agglutiné devant la nouvelle scène. Assurément, la nouvelle bande avait du succès. Tout le reste de la soirée, il n'entendit que parler de Freddy, Bonnie, Chica et Foxy aux quatre coins du Diner. Les enfants, comme les parents, étaient sous le charme. Une bonne nouvelle pour le gérant : plus ils en parleraient autour d'eux et plus le chiffre d'affaire grimperait.

Tu le paieras un jour William Afton | Fanfiction Five Nights at Freddy'sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant