Chapitre Bonus: La croisée des Mondes

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Hello tout le monde, cette semaine je vous propose un chapitre bonus qui a été rédigé dans le cadre d'un concours wattpad, où il était question d'entrainer deux personnages de l'univers de FATE dans un autre univers. J'ai ainsi fait le choix de l'univers d'Overlord, célèbre Light Novel au Japon qui a eu droit à une adaptation en manga et en anime. Vous allez donc pouvoir vivre ce voyage détonnant dans un univers de dark fantasy. Je vous laisse un petit prologue avant de commencer.

"L'histoire débute dans Yggdrasil, un jeu de rôle virtuel en ligne connaissant un véritable succès mais sur le point de se fermer après douze ans d'existence. Le protagoniste principal dénommé Momonga a néanmoins du mal à l'accepter, il n'a aucune famille ni amis, ni de petite amie, et ne trouve plus de sens à vivre dans la «réalité». Il est le chef de l'une des dix meilleures guildes du jeu, la guilde Ainz Ooal Gown, composée exclusivement de «non-humains» dont le quartier général est la «Grande Tombe de Nazarick». Sur les 41 membres de la guilde, seuls subsistent désormais le chef de la guilde et les PNJ, des personnages créés par les membres afin d'assurer la protection de la guilde. Momonga décide de rester immergé dans le jeu jusqu'à la déconnexion forcée. À sa grande stupeur, à l'heure annoncée de l'arrêt des serveurs, au lieu de revenir dans le monde réel, il est envoyé avec sa guilde dans un nouveau monde. Il s'aperçoit très vite que les PNJ semblent acquérir leur propre volonté et surtout qu'ils sont devenus réellement vivants, dotés d'odeurs corporelles ou d'un pouls et surtout de sentiments. Il tente de découvrir ce monde et s'efforcera de se faire connaître sous le nom de Ainz Ooal Gown, nom porté auparavant par un sceptre orné, symbole de la guilde et l'un des plus puissants items créés dans Yggdrasil. Dans ce monde nouveau et inconnu, où la magie qu'il employait à Yggdrasil fonctionne toujours et où la plupart des monstres de l'ancien jeu sont devenus réels, il a choisi son nouveau nom dans l'espoir de trouver d'autres joueurs qui comme lui se seraient retrouvés envoyés dans ce nouveau monde. "

Ça y est vous avez un peu cerné l'univers? À vos marques, on y va!!!

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« La mort est bien plus pénible pour les vivants que pour les morts, disait souvent Altrich Vrenon, poète à la cour du Roi Mauve. Elle les hante et les empêche vivre. Elle terrifie, obsède et nourrit les désirs les plus obscurs et les desseins les plus inaccessibles. Combien ont cherché à lui réchapper en tentant d'accéder à l'immortalité, combien l'ont désirée lorsque leur douleur devenait intenable mais ne l'ont point obtenue ? Combien se sont vus frappés par la folie après avoir respiré sont souffle putride ? »

Les années passaient, mais Fate restait enchaîné dans le passé, prisonnier de ses souvenirs et de la peine qui rongeait son cœur. Il avait perdu sa seule famille, il avait tout perdu. Alors, il n'avait pas hésité à chercher un moyen de changer la marche du temps, à défaire ce qui avait été fait, à revivre ce qui avait déjà été vécu. Des murmures, des légendes et des contes saugrenus l'avaient conduit dans les hautes cimes du Dragan, où gisait le tombeau d'Ijr, le Roi Noir. Et là, il avait trouvé encré entre les doigts du souverain des Gloires, l'objet de ses désirs : la légendaire flûte d'Heit.

Il se disait qu'à l'avènement du solstice d'hiver, le premier jour, à la nouvelle lune, l'artefact accorderait un souhait à quiconque jouerait la marche des pèlerins. Fate y avait cru, ne désirait en fait qu'y croire. Qu'avait-il à perdre ? Que lui restait-il à perdre ? Contenant ses larmes, le jeune homme joua entre tremblements et sanglots, entre désespoir et tristesse. Il joua. Encore et encore. Puis, il s'arrêta, la gorge nouée, un torrent de larmes lui baignant le visage.

Il le savait, il s'en doutait depuis le début, il avait poursuivi une chimère. Le monde était bien trop cruel pour accorder aux Hommes une échappatoire, un moyen d'accéder au bonheur. Il préférait les harceler à la folie, les pousser au désespoir et les regarder se déchirer et se noyer dans leurs propres turpitudes. Dans le silence de la grotte, dans l'obscurité opaque et le froid glacial, naquit soudain une lueur chaleureuse dans une divine mélodie. L'artefact jouait de lui-même une musique doucereuse, qui se réverbérait dans toute la galerie. Soudain, la lueur devint lumière agressive et la mélodie se changea à cri strident. Un voile blanc immaculé recouvrit l'esprit de Fate et une voix tonna : « souhait exaucé ».

FATEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant