On venait de passer les vacances les plus remplies depuis mon début de vie. De grands changement avaient eu lieu. Nous avions vécu de grandes joies et des grandes peines. Maman nous disait souvent que plus tard, les joies prendraient le dessus sur les peines. Elle promettait souvent à Maxime que, à défaut de remplacer sa famille, on essaierait de lui en offrir une assez sympathique.
Lui-même faisait des efforts pour être heureux. Il lui arrivait encore, et c’était bien normal, de connaitre des moments de tristesse qui se traduisait par un repli sur lui-même et bien souvent des pleurs. J’essayais d’être un réconfort pour lui. J’essayais d’être un vrai frère. J’espère que j’y parvenais au moins un peu.
Une étape de plus était cette maudite rentrée. Pour Maxime, c’était vraiment une épreuve de plus.
En effet, il allait rentrer à l’école, dans une nouvelle ville. Comme Frédérique et moi, il commençait le collège, ce n’était pas rien…
-Dépêchez-vous, les garçons, vous allez être en retard !
-On arrive, criais-je à maman. Et Frédérique, elle est levée ?
-Oui, elle est déjà en train de déjeuner !C'était dur de reprendre un rythme scolaire après deux mois d'interruption et des vacances aussi chargées. En me levant, je sentis que mes intestins me pressaient mais je me dis que ça pouvait bien attendre la douche, après le déjeuner. Je me levais de mon lit et regardais sur le lit du dessus.
Maxime émergeait.
-Allez, dépêche-toi, dis-je à mon frère.
Maxime me sourit et fit signe de la tête pour me montrer qu'il était prêt. Nous descendions l'escalier.
Maman nous attendait en bas. Nous l'embrassions et allions nous installer à table près de Frédérique.Frédérique, notre voisine, avait passé la nuit chez nous car sa mère travaillait tôt. Comme nous allions à la même école, c'était plus simple et plus agréable de partir ensemble.
-Salut les garçons.
-Bonjour Fred, bien dormi ?
-Oui, pas mal. Dis, je me suis dit qu'au retour, nous pourrions repasser voir les nouveaux jeux électroniques sortis. J'ai bien envie d'en acheter un avec mon argent de poche. En plus, comme c'est le premier jour d'école, nous n'aurons pas beaucoup de devoirs. Au fait, tu crois qu'on va avoir des profs sympas ? J'espère que nous, les filles, on n'aura pas une vieille bique en sport. C'est dommage
que nous ne puissions pas faire cours avec les garçons, ce serait bien plus sympa.
Souvent, on imagine que les filles ne savent pas faire de sport et on fait des trucs ridicules comme de la danse ou de l’équilibre. En plus
-Stop, lui dis-je. On vient juste de se réveiller, laisse-nous respirer !
-Oh, désolée. Vous devez encore aller vous habiller avant de partir ?
-Non, lui répondis-je, on pensait aller au collège en pyjama !
-Très drôle !Maxime sourit. En m'asseyant à table, je sentis ma couche détrempée de la nuit. J'imagine que c'était aussi le cas de Maxime. Il s'assit et prit le bol de céréales que lui présentait maman mais ne mangea que deux cuillères et le repoussa. Maman le vit et vint près de lui.
-Alors, qu'est-ce qui se passe, mon grand ? C'est le fait d'aller dans une nouvelle école ?
Il hocha la tête et se blottit contre maman.
-Ne t'en fais pas, lui dis-je, les profs ne sont pas aussi terribles que Frédérique ne les décrit.
Celle-ci ne protesta pas. Elle était occupée à terminer, en deux bouchées, un morceau de pain noyé sous un volcan de confiture aux fraises. Un mélange de rire et d'angoisse se marqua sur le visage de Maxime. Ma mère essaya de le consoler mais des larmes commencèrent à lui couler.
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Justin et compagnie
Ficción GeneralAvant tout je tien a précisé que cette histoire ne m'appartient pas mais je dispose des autorisations de TBK pour le posté des lors que son auteur s'inscrira à wattpad et voudra publier ses histoire celle-ci sera supprimé à sa demande sur TBK. L'aut...