AHYDA :
Mon téléphone vibre dans la poche de mon "Jean". Je le sors pour répondre et c'est mon père :
"- Tu es où ? Je viens de recevoir un appel du Directeur de l'université ! Tu n'es pas allée en cours, et tes affaires sont restées dans la chambre !" Il me réprimande.
"- J'ai quitté New York, je suis en Chine !" Je lui annonce.
"- Mais qu'est-ce que tu fais en Chine ? Tu n'es pas raisonnable !" Il s'énerve.
"- J'ai suivi mon petit ami !" Je préfère lui annoncer la vérité.
"- Tu as quoi ? Qui ? Petit ami ?" Il est surpris.
"- Papa ! Je ne retournerais à pas à New york. Après la Chine, j'irai à Séoul. Je redonnerais des cours de danses latines avec Wesley." Je lui explique.
"- Tu quittes tout sur un coup de tête !" Il me reproche.
"- Non ! Pas sur un coup de tête, sur un coup de coeur !" Je corrige.
"- Qui est ce garçon qui tu te détournes de ton avenir ?" Il est curieux.
"- C'est quelqu'un que je connais depuis pratiquement deux ans. Je l'ai rencontré à Séoul, quand je donnais des cours de danse. Et j'ai eu le coup de foudre pour lui ! Mais nous ne pouvions pas être ensemble. Aujourd'hui, je ne veux plus prendre le risque de la perdre. J'ai tellement souffert tous ces mois sans lui. " Je lui raconte.
"- Ahyda ! Je sais que tu as énormément souffert ces derniers mois. Mais j'espère juste que tu ne souffriras plus et j'ose espérer que ce petit ami en question ne te fera pas de mal !" Il me mets en garde.
"- Nous nous aimons. Il m'a attendu tout ce temps ! Je veux tenter ma chance avec lui et voir où cette relation me mènera, mais j'ai bon espoir pour notre histoire. " Je le rassure.
Il soupire.
"- J'enverrais quelqu'un chercher tes affaires ! Je vais te faire confiance ! Je te souhaite d'être heureuse. Et prévient ton petit ami que s'il te fait du mal, il aura affaire à moi ! Tout de même, je n'en reviens pas que tu sois capable de tout abandonné pour un garçon !" Il rajoute.
Je comprends que j'ai réussi à le convaincre. Je souris. Mon père est bien plus raisonnable qu'il n'y paraît. Il me salue, et je raccroche. En fait, j'étais plus proche de ma mère, mais c'est mon père qui me comprends le mieux. Je repose mon téléphone. Lee Know attrape ma taille et me bascule sur le lit. Je ris. Il embrasse mes lèvres. Et pour le retenir à moi j'attrape son cou avec mes bras. Je le libère et me retourne pour me trouver en face de lui.
"- C'était ton père ?" Il me questionne.
Je hoche la tête.
"- Il a bien réagit ?" Il poursuit son interrogatoire.
"- Plutôt bien !" Je lui réponds.
Il sourit. Et attrape mon visage en coupe. Il est heureux, et moi également. Nous sommes ensemble et il n'y a rien de mieux au monde. Il pose sa tête sur mon épaule.
"- Je crois vivre dans un rêve !" Il ajoute.
"- Non, notre histoire d'amour est bien réelle. Nous devrons la protéger !" Je lui souligne.
"- Compte sur moi !" Il rétorque.
Oui, rien au monde ne vaut les moments que nous passons ensemble. Nous restons ainsi, et j'ai l'impression de vivre les plus beaux jours de ma vie. Je ferme les yeux. Lee Know est très câlin et affectueux. Je me laisse guider par ses impulsions et ses émotions. Il est tellement accessible quand il me démontre son affection. Il est attachant, et moi, je craque irrémédiablement sur lui. Je me demande même comment j'ai pu vivre tout ce temps sans lui. Un regard et un baiser que nous avons partagés ont suffi à me faire succomber. La douleur et la colère m'ont tenue éloignée de lui. J'avais mal dans mon coeur, et je pensais que cette souffrance était due à la perte de mon ami, mais c'était plutôt le manque de l'homme qui faisait battre mon coeur.
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Une danse extravagante / Lee Know Straykids
Hayran KurguJe suis Ahyda. J'ai débarqué en Corée du Sud à Séoul précisément à la demande d'une association de danse, il y a six mois. Je suis originaire de La Havane où j'ai vécu jusqu'à l'âge de dix sept ans. J'ai appris toutes sortes de danses latines. Puis...