-23

6 0 0
                                    

France, à la banlieue de Paris, sur un parking
Le lendemain matin
Point de vue de Lee Opale.

Je me lève sans envie, c'est fou comme mon hamac m'avait manqué. Je sors du camping car et aperçoit Jocelin endormi sur une chaise pliante à côté de la porte. Il a l'air tendu, sûrement à cause de notre fuite d'hier, et de sa fâcheuse rencontre avec Antony. Je lui fait une petite tape sur l'épaule pour le réveiller. Il sursaute et tend devant lui un des couteaux de cuisine du camping car.

- Jocelin, c'est juste moi... je dis en souriant.
- Pardon, je ne devais pas dormir, j'étais de guarde cette nuit... Me dis t'il en se rasseyant.
- Pourquoi tu as mis en place de tour de guarde ou il n'y a que toi qui est de guarde ? Tu a le droit de dormir tu sais...
- Non je dois te protéger de ce gars...
- Les autres veillent aussi, ne te surmène pas !

Il me prend dans ces bras, hier Pierre m'a dit que Jocelin avait été bien plus affecté que les autres à ma disparitions, mais je dois avouer que je commence à m'inquiéter pour lui. Après que je leur est raconter mon court séjour chez Onyx, et que Esteban m'est raconter la vérité sur ma famille, Jocelin à décrété que des tours de guarde devais être mis en place...

Meredith arrive avec du thé, Nathaniel sur les talons, je n'ai pas encore fait connaissance avec lui.

- Bonjour Nat, bonjour Meredith... Dis Jocelin en me laissant respirer.
- Bonjour Jocelin, dis elle quelque peu irrité.
- Bonjour Lee, continue Nathaniel.
- Bonjour Nathaniel ! je lui dis tout sourire pour faire bonne impression.

Il me répond d'un sourire et Jocelin l'attrape par le bras en marmonnant qu'ils doivent préparer le petit déjeuner.

Meredith pose son plateau sur la chaise et nous sers des tasses.

- Qu'est ce qu'il c'est passé pendant mon absence ? je lui demande. J'ai cru que tu allais lui lancer la bouilloire à la figure...
- Disons qu'il a fait son Pierre, m'explique t'elle en évitant les détails.
- Et sinon, c'est qui le gars étrange qui discute qu'avec Pierre et Nicolas ?
- Les garçon m'ont expliqué que c'était une gargouille du péridot... Et que c'est son père qui envoie les colliers par l'intermédiaire de la colombe.
- Si je me rappelle bien ce qu'a dit Esteban dans ces petits cour d'histoire,les Péridot font partie des familles perdu pendant la deuxième guerre des gargouilles, non ?
- Oui, mais l'un d'entre eux aurait réussi à échapper au sort de sa famille...
- Un survivant...
- Un peu comme toi d'une certaine façon !
- Non ma famille a disparu de la circulation mais elle est toujours de ce monde...
- Ça aurait fait un bon sujet de conversation.

J'observe Jocelin et Nathaniel du coin de l'oeil. Il se dispute, Nathaniel à totalement perdu ses moyens et il transpire comme éponge. Tout en lui parlant avec force, Jocelin se tourne vers moi pour me montrer de la main. Il s'arrête dès qu'il voit que je le regarde, devient tout rouge de gêne et rentre dans la caravane sans me regarder.

- Qu'est-ce qu'il a ? je demande à Nathaniel quand il s'approche de nous. On dirait qu'il m'en veux...
- Je dirais plutôt qu'il s'en veut à lui même, me répond t'il en fixant Meredith dans les yeux.

Ils échangent un long regard, comme si ils parlaient par la pensée. Je passe ma main devant leur visage pour signaler ma présence.

- Vous vous me cacher quelque chose... je dis en les dévisageant à tour de rôle.
- Non ! répondent-ils un peu trop vite.

Et ils rentrent directement dans le camping car. Je me retrouve seule sur le perron avec ma tasse de thé.

Jocelin me fuit, Pierre et Nicolas discute avec Philippe, Meredith et Nathaniel me cache visiblement quelques choses, et Esteban et Temaria se disputent... Encore.

Je décide de partir marcher un peu. Je me dirige vers le petit parc pour enfants vide un peu plus bas, et je m'installe sur le tourniquet. Je pousse légèrement puis m'assois dessus en profitant du vent dans mes cheveux. Soudain, le tourniquet s'arrête, je me retourne pour voir se qui a bien pu l'arrêté si sèchement, et je me retrouve face à Zoé.

Elle me saute dessus et m'agrippe la gorge en murmurant.

- Traitre ! Dit elle la voie pleine de rage. Maître Onyx t'a offert un foyer, une famille et un but dans la vie, alors pourquoi tu est avec l'ennemi !!!
- Zoé, c'est Onyx l'ennemi... je lui dis d'une voix très faible.

Elle me relâche quelques peu, mais reste sur moi pour m'empêcher de bouger.

- Tu racontes des bêtises ! dit-elle.
- Avant que Onyx ne t'emmène, tu te sentais vide ? Comme si il te manquait quelque chose ?
- C'est toujours le cas ! Et ce le sera toujours.
- Non, moi aussi j'avais cette impression, mais grâce à "l'ennemi" comme tu dis, ce n'est plus le cas.
- Impossible, Onyx dis que c'est parce que les plein pouvoir ne nous ont pas encore été donné !
- Esteban m'a expliquer que les joyaux, une fois tous réunis, offre un pouvoir égal à celui de dieux à son propriétaire !
- Il ment, Antony lui même dis que les pierres doivent être réuni pour que tout leurs propriétaires soit plus puissant.

Elle s'assoit en face de moi sur le tourniquet. Elle sait que je ne ment pas. Elle l'a ressenti.

- Zoé, tu adores Raphaëlle n'est ce pas ? je lui demande.
- Oui, elle me rappelle ma petite sœur, elle était exactement comme elle, elle me dit en souriant (c'est la première fois que je le vois sourire).
- Était ?
- Elle est morte le jour où on est venu me chercher... elle arrête de sourire.
- Qu'est ce qu'il c'est passé ? Le jour où il est venu te chercher.
- Ma famille et moi ont organisé des foires, des spectacles en tout genre... Je me suis réveillée un matin avec ces roche noir dans le dos. Une colombe à débarquer plus tard dans la journée... Puis il est venu il a commencé à menacé les visiteurs de la foire, puis ma mère... Elle m'a dit de fuir, sûrement parce qu'elle savait. Il lui a tiré dessus. L'un d'eux m'a visé à mon tour, et ma sœur c'est placer devant moi, c'est elle qui a pris la flèche.

Elle pleure, et je lui passe un bras autour des épaules. Elle pleure sans s'arrêter pendant une bonne dizaine de minutes, et moi je me contente de lui caresser les cheveux, comme le faisait ma mère avec moi. Puis je lui raconte mon histoire. Et elle réalise que je ne mentais pas, quand je disais que Onyx est le véritable ennemi.

- J'ai confiance en toi Lee ! Dis moi comment vous aider !
- Très bien !

Nous nous mettons d'accord pour ne pas parler de Philippe, elle devra également raconter que Pierre et Nicolas ne sont pas encore rentrée. Ainsi pour Onyx, nous ne sommes que quatre. Zoé à eu l'idée de créer une fausse discorde entre nous. Onyx attendra que l'on s'épuise, mais ça n'arrivera jamais.

- En contre partie, pour vous prouvez que je suis de votre côté, je vous apprendrez à vous battre ! me dit elle tout sourire.

Quand elle sourit elle perd se côté hautain que lui donne sa mèche et ses yeux doré...

Elle se relève, et m'aide à faire de même, puis elle me suis jusqu'à la caravane, pour qu'on explique notre plan aux autres.

Les GargouillesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant