Light [MxM] T2

Chapitre 15 Le calme avant la tempête.

J'adore poster la nuit. 

Bon, le ship d'aujourd'hui est tellement connu qu'on ne le présente presque plus : voici Isak et Even, de Skam ! Ne sont-ils pas adorables ? Honnêtement, je n'ai pas regardé toutes les saisons, j'avoue avoir ciblé la saison 3 *humhum* pour des raisons *hum* évidentes. Les acteurs sont merveilleux, l'alchimie entre eux est juste parfaite, leur histoire est bien développée, mêle mignonnerie et angoisse, et je trouve la scène où Isak va faire des tests sur Internet pour savoir s'il est gay ou non, et tombe sur hétérosexuel, parce qu'il a mis les réponses appropriées pour un tel résultat, vraiment réaliste. Personnellement, elle m'a beaucoup touchée, parce que j'ai fait la même chose (sans fausse réponse, cela dit), mais j'ai cherché ce genre de tests sur le net, qui essaie de te définir avec de simples questions. Mais une fois libérée de tout ça, de cette pression qui nous demande de choisir qui l'on est sexuellement parlant, j'ai compris que ces tests ne m'avaient pas aidé, et que je devais juste vivre «minute par minute». 

Par rapport aux autres versions Skam, je ne connais que le couple français, donc je ne peux pas vraiment en parler, ou faire des comparaisons, mais j'ai trouvé le couple français très très bien, et la scène de la peinture était glorieuse ! 

Sur ce, bonne lecture !

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Simon était frustré. Pourtant, il se serait cru à la fin d'un livre de conte de fée tant aucun problème ne se dévoilait à l'horizon : il avait enfin réussi à se débarrasser de son ancien appartement – dans lequel il avait été agressé, quel beau souvenir absolument lointain – et habitait donc officiellement avec Light – et Catherine la pièce rapportée, qui ne lisait heureusement pas dans ses pensées où Simon aurait redécouvert les joies de la torture médiévale ; Light n'avait pas cherché à s'enfuir à nouveau, même avec toutes les opportunités du monde de prendre son arbalète, son chapeau et un harmonica et de foncer dans l'ombre, il était redevenu l'habituel Light, même si Simon le prenait parfois l'air absent. De plus, ses blessures avaient totalement disparues, plus d'hématomes ni de coupures, il était frais comme un gardon. Dernière chose, Praha avait décidé de ne pas se manifester, et voilà maintenant plusieurs semaines qu'aucune menace, aucune action inquiétante, ne pointait le bout de son nez. 

Mais Simon était frustré. Il n'avait toujours aucune nouvelle de celui qui lui avait envoyé ce message et commençait à croire à un canular. Il avait essayé de remonter sa piste, de traquer le numéro, mais le message provenait d'un service de messagerie en ligne, et l'adresse IP était celle d'un ordinateur de bibliothèque qui ne possédait aucune caméra de surveillance. C'est d'ailleurs la seule raison pour laquelle Simon n'avait pas encore abandonné tout espoir de rencontrer cette personne : si elle avait pris autant de précautions, ce n'était certainement pas juste pour faire un canular téléphonique. 

Simon sirotait son café, assis à la table du salon, la lumière du matin éclairant sa peau mate. Catherine était assise en face, recroquevillée sur la chaise, un carnet à la main. Elle semblait profondément inspirée par ce qu'elle gribouillait. 

Toujours mutée à la NYPD, dans une impasse pour coincer Praha, l'équipe était légèrement en vacances. 

  – Je suis frustré, marmonna Simon. 

  – Certainement pas sexuellement, répondit Light de la cuisine. 

Simon attrapa un crayon qui traînait sur la table et le lança de façon à toucher Light – ce qui fut un total échec. 

  – Tu fais des progrès, tu étais à deux doigts de me toucher cette fois-ci. Je suis fier de toi, mon ange des îles. 

  – Je vais vomir, dit Catherine, las.