Chapitre 28 Le rideau se ferme.

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C'est avec de grandes émotions que je partage le dernier chapitre de Light (et une grande fierté de réussir à le finir avant Noël, ave moi). 

Je suis vraiment heureuse d'avoir écrit ces deux tomes, d'avoir suivi mes propres personnages au fil du récit et d'avoir fait d'aussi belles rencontres à travers cette histoire. J'ai eu tellement de plaisir à lire vos retours et à vous répondre (bien que retard est mon deuxième prénom), et je vous en remercie sincèrement. J'avais l'impression que cette histoire était toute récente, avant de me rendre compte que j'avais commencé le tome 1 en 2016. Je vous avoue que j'ai été fort étonnée (c'est un euphémisme). 

Mais je ne vais pas m'éterniser, je vous laisse avec le dernier chapitre de l'aventure de Light et Simon. J'espère que cette clôture vous plaira, et que l'on aura l'occasion de se retrouver sous de prochains projets ! 

Bonne lecture, et bonne fin d'année. ~ 

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Gironde Graham tapotait de ses longs doigts fins sur le rebord de son bureau, l'autre main tenant son menton. Simon prenait plaisir à voir son air réticent et le froncement de ses sourcils alors que son regard oscillait entre les trois badges et armes disposés sur son bureau, et les trois agents debout devant lui. 

Finalement, après de longues minutes d'un silence pesant, Graham arrêta de pianoter sur le bois et soupira si fort que les volcans auraient été jaloux. 

  – Malgré vos services miteux au sein de la NYPD, vous êtes officiellement réintégrés. J'espère ne pas regretter cette rapide décision. 

  – Ça fait quand même six mois, ronchonna tout bas Simon. 

  – Vous avez vraiment l'air ravis de nous retrouver, affirma Light en récupérant son badge et son arme d'un geste vif. 

Catherine récupéra également son badge et son arme de service, l'air plus énervée par le fait d'avoir été convoquée à huit heures du matin pour cette raison-là, plutôt qu'heureuse d'être enfin réintégrée au sein de l'AMAC. 

  – Je ne dirais pas que je suis «ravi», mon cher, répondit Gironde Graham. Je suis plus «exaspéré», mais c'est un détail qui, je le sais, n'aura aucune influence sur votre futur comportement. 

  – Croyez-moi, monsieur, je serais le meilleur agent que l'AMAC n'ait jamais porté. Que dis-je, je le suis déjà. En avant !

Le trio sortit du bureau, et Simon faillit en oublier de récupérer son propre badge. Graham le vit revenir avec un sourire désolé et repartir aussi vite qu'il était (re)venu. 

Praha Medvedev avait été écrouée et condamnée à purger une peine de quarante ans de prison ferme. Malgré les charges retenues contre elle – commanditer des assassinats, des enlèvements, séquestrations, faire l'objet de fraudes fiscales et de commerces illicites – ses avocats avaient su la défendre correctement pour alléger sa peine à quarante ans. Et Simon n'avait pas pu s'empêcher d'angoisser à l'idée que, dès sa sortie, cette mère infâme allait sans doute chercher à nouveau à posséder son unique fils. 

Et il aurait continuer d'angoisser, année après année, si Praha n'avait pas été assassinée en prison, de plusieurs coups de couteau, par une codétenue. Les nombreux ennemis de la vieille femme avaient vu une opportunité en or de briser la concurrence et de supprimer ce poids sur le marché. Joseph Urtov devait être plus que ravi d'apprendre la disparition de Praha, comme par hasard alors que l'équipe avait appris qu'il avait monté son propre business. Les bonnes intentions d'Urtov avaient déguisé ses deux réels objectifs : l'humilier par fierté personnelle et éliminer la concurrence. 

Light [MxM] T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant