Chapitre 23 L'Institut Liberty.

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Bien le bonsoir ! 

Je voulais sincèrement publier hier, et puis le temps a filé trop vite. 

Pour le ship d'aujourd'hui, je vous présente Chusheng et Lu Yao, de la série My Roommate is a detective. C'est une bromance, évidemment, nous sommes en Chine. Cependant! c'est une très belle bromance, j'ai découvert la série il y a peu, je l'ai torché. Si vous aimez les trucs policiers avec des enquêtes à la Sherlock Holmes, ça pourrait grandement vous plaire. Sincèrement, j'ai vraiment été agréablement surprise. Et, bien que ce soit un trio avec une fille, il n'y a pas de triangle amoureux (god, que je déteste ça). 

Sur ce, j'espère que tout le monde se porte bien ! 

Bonne lecture ~ 

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La chambre d'Urtov était gardée par deux agents de l'AMAC, puisqu'il était considéré comme témoin dans une affaire relative à l'Agence. À l'intérieur, le vieil homme était allongé dans son lit, le teint encore plus pâle qu'à l'habitude. Le siège avait été redressé pour qu'il se retrouve quasi en position assise. Son sourire en coin en voyant débarquer Simon ne fut absolument pas discret. 

Eva avait accompagné Martin pour qu'il soit ausculter, tandis que Jasmyn était restée auprès de sa femme Camilla. Jarred avait rejoint Simon et Catherine dans la chambre de Urtov, le visage dépité. L'état de Camilla Freshender n'augurait rien de bon, selon lui. L'atmosphère semblait encore plus lourde qu'à l'arrivée dans l'hôpital. 

Catherine s'appuya contre le mur et croisa les bras, tandis que les deux agents restants s'approchèrent du lit dans lequel Urtov semblait jouer à compter les moutons. 

  – On vous a visiblement sauvé, malgré un contre-temps de type coma, votre langue est à nous Urtov, commença Simon. 

Le vieil homme émit un rire vicieux. 

  – Protection un peu légère, si vous voulez mon avis. 

  – On n'en veut pas, répliqua Catherine. 

  – Et la peine réduite ? 

Jarred et Simon se lancèrent un regard entendu. 

  – Le juge f'ra preuve de clémence, dit Jarred. 

Urtov grinça des dents. 

  – Cette garantie ne me plaît guère. Vous avez de la chance, j'ai sincèrement envie de voir Praha crever comme la vaurienne qu'elle est, sourit Urtov. 

  – Vraiment ? Et pourquoi ça ? demanda Simon. 

  – On souhaite rarement une bonne et longue vie à ceux qui détruisent la vôtre. En l'occurrence, petits curieux, ceux qui tuent votre femme et votre belle-famille sous prétexte que la mère journaliste représente une menace pour le business. 

Urtov finit en haussant les sourcils puis fit craquer ses doigts et commença à dire ce qu'il savait. Simon sentit qu'il omettait quelques détails sur ses implications, voire sur certaines parties du trafic créé par Praha, mais la quantité d'informations données était un contrepoids intéressant. Urtov fut vraiment bavard, et déballa des informations pendant deux bonnes heures, sur des emplacements utilisés pour les trafics, les méthodes de paiements, les liens entre entreprises (notamment avec Bull Transportation), ou encore les stratégies employées par Praha en cas de crises. Il fournit même une liste de noms: tous des gens supprimés ou mystérieusement disparus à cause de leur lien avec Praha. L'un des noms était celui d'une certaine Davila Urtov, et Simon comprit qu'il s'agissait de la femme du vieux mafieux. 

Light [MxM] T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant