Light [MxM] T2

Chapitre 5 : Contrecoup.

Je fais pas mal d'avant-propos en ce moment, je ne sais pas pourquoi, ça me rapproche de vous j'ai l'impression, le fait que vous sachiez un peu mes pensées du moment haha ~ 

J'ai l'impression d'être en avance en publication, mais je me rends compte que ça fait déjà un mois. Le temps passe beaucoup trop vite, et ne pas contrôler cette avancée est très frustrant. 

Je vous ai mis cette musique en lien tout simplement parce qu'elle est magnifique et que je l'ai écouté pendant toute la création de ce chapitre, elle a été mon état d'esprit pendant que j'écrivais, pendant que je réfléchissais à leurs sentiments, et comment les convier. Cette musique a allumé une flamme en moi, j'espère que vous pourrez la sentir aussi. 

Bonne lecture !

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Au milieu de la route, insignifiants sous les hauteurs des grattes-ciel new-yorkais, des bandeaux jaunes entouraient la scène de crime. Des voitures de la NYPD étaient garées sur les côtés, et les agents régulaient le trafic. Quelques curieux s'arrêtaient le long de bandeaux et demandaient des informations aux agents déployés, essayaient de comprendre quel phénomène avait encore frappé leur quartier. 

Des voitures noires imposantes étaient également présentes. Des voitures de l'AMAC. Quelques agents étaient sur place, dont l'équipe de Jarred Walker. Simon remarqua également la présence de Gironde Graham, sans doute devenu PDG de l'AMAC à l'heure actuelle.

Simon se retrouvait dans cette ambiance générale, entouré par les bruits sourds de discussion, les moteurs des voitures et des bus qui ronronnaient dans les allées, le vent qui s'engouffrait entre les immeubles. Il était appuyé contre l'une des voitures, à observer de loin. Catherine était à côté de lui, appuyée contre la même voiture, les jambes croisées et un café chaud dans les mains. 

Devant eux, la voiture de Hederald Damiens était criblée de balles. Les corps du chauffeur et du PDG avaient déjà été envoyés à l'autopsie. Il n'y avait plus que la carcasse métallique de son cercueil sur place. Le tireur n'avait laissé aucune chance d'évasion, aucune chance de survie. Pour un homme, c'était une scène de massacre. 

Light était près de la voiture, accompagné de Jarred. 

Le visage du jeune détective était impassible, froid. Même le sourire vicieux de ses yeux avaient disparu. 

Hederald Damiens était son père, après tout. Peu importe les relations venimeuses qu'ils entretenaient, et dont Simon ne connaissait pas la raison, cette perte l'affectait. 

  – Qu'est-ce qu'on va faire ? demanda Simon, qui se sentait impuissant. 

Que lui dire ? Que faire pour qu'il se sente mieux ? Quelle position adoptée ? Une blague était-elle la bienvenue ? Toutes ces questions et bien plus encore fusaient dans l'esprit de Simon comme une tornade verres qui tranchaient ses neurones dans le processus. 

  – Euh, excusez-moi ... 

Simon se tourna pour faire face à l'origine de cette voix – Catherine ne fit même pas l'effort de bouger les pupilles – et se retrouva face à un jeune homme blond, dont les yeux bleus pétillaient encore de jeunesse et de nouveauté. Simon put le reconnaître immédiatement. 

  – Tu es Martin Auburn, c'est bien ça ? 

Simon reçut un hochement de tête. Intérieurement, il se félicita d'avoir dit cette phrase avec toute l'assurance et la virilité qu'il pouvait produire. Et, à l'instant, il voulut se frapper pour s'être félicité dans un tel contexte. Pourquoi son cerveau n'avait-il pas une fonction pour arrêter de penser à des choses triviales dans de tels moments ?