Chapitre 18 : Aveu explosif ?

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« -Tu es quoi ?

-Mais c'est pas vrai vous allez tous avoir la même réacti...

-Je suis ton père tu n'as pas à me parler sur se ton !

-P... pardon Vater. » et elle se tue.

Elle n'allait plus dire le moindre mot temps qu'on ne l'autorisera pas.

« -Pourquoi tu l'as élever comme un chien ? Je pensais que c'était elle t'as préféré ?

-Ce n'est pas une raison !

-Oh mais arrête, quand elle était petite c'était ta petite princesse !

-Oui parce qu'elle était obéissante contrairement à celui la ! Et puis ce n'est pas à toi de me dire comment élever mes enfants !

-Je suis ta mère tu ne me parle pas sur se ton ! »

Alors que Second s'excusait mais continuait de disputait sa fille, Thrid regardait la scène en silence. Ca lui rappelait des souvenirs... pas vraiment agréable.

Il y a très longtemps, Thrid était encore un petit garçon... plus ou moins normal. Il voulait jouer avec les autres enfants gentiment, leur parler gentiment, s'amuser, aller à l'école... mais il ne faisait rien de tout cela. Lui devait rester chez lui, juste les regarder par la fenêtre de sa salle d'étude en écoutant à demi mot les leçons de son précepteur. Il était gentil à cette époque, vraiment gentil. En fait il voulait juste être un enfant comme les autres... mais il n'e était pas question... de toute façon personne ne voulait jouer avec lui. Il était ce garçon bizarre qui n'avait jamais le droit de sortir, qui était tout le temps tout seul, qui avait des dents pointue, qui portait toujours un uniforme brun triste... et des blessures partout. Il était cette enfant bizarre qui faisait peur parce que son père était le chef. Il était cette enfant dont la mère ne s'intéressait pas à lui. Il ne devait pas être normal... sa mère ne l'aimait pas... mais il était toujours avec quelqu'un. Un ami fidèle. Son chien. Dans sa famille tout le monde avait des chiens et lui adorait son chien. C'était son seul ami. Et, ce jour la, pendant ce satané cour de mathématique, il ne pensait qu'à une chose : encore deux heures de cours puis son « entrainement » et ensuite il pourra aller le promener. C'était le seul moment où il pouvait sortir pour autre chose que de ramper dans la boue ou s'entrainer aux armes ou encore d'autres choses pas du tout pour un petit garçon de dix ans. Il pouvait juste marcher et lancer la balle à son chien. Il était content... il en oubliait les coups de fouets... les insultes... l'autorité. C'était son moment de liberté où il jouait comme un enfant de son âge. Alors le soir, il n'en pouvait plus... il était tellement fatigué... et il alla dans sa chambre, pensant comme tout les soirs se faire sauter dessus pour avoir des caresses... mais pas ce soir. Il n'y avait rien dans sa chambre. Juste... une tâche de sang dans le panier de l'animal. Alors il paniqua... il le chercha partout... sans le retrouver. Et, alors qu'il courait partout en gardant l'espoir de le retrouver vivant il rencontra son père.

« -Père vous n'auriez pas vue mon...

-Si. Il était temps de se débarrasser de se sac à puce.

-P...pardon ? Qu'est-ce que vous lui avait fait ? Où est-il ? » il s'accrocha alors à son père pour le retire, pour avoir une réponse... les larmes aux yeux.

Mais, comme toujours, il se prit une claque tellement violente qu'il se retrouva au sol, saignant du nez. C'était rien ça... lui... lui il voulait juste savoir.

« -Il serait temps que tu grandisse un peu ! Tu dois arrêter d'être un enfant et cette sale bête ne faisait que t'empêcher de grandir !

-Vous... vous n'êtes qu'un monstre... » un coup de pied dans le ventre fut la réponse de son père.

Countryhuman : Contrat non-négociableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant