Chapitre 22 : Colère

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Pologne arriva chez Alsace, elle laissa la place devant la porte à son nouvel associer, Germany. Son regard était vide, froid, comme s'il était loin, très loin. Trop loin pour se rendre compte de ce qu'il faisait vraiment. Juste... il avait envie de se venger, autant que Pologne. Et ils savaient tout les deux très bien qu'ils n'étaient pas les seuls... et qui en avait envie plus que tout. 

Alsace ouvert sans se méfier en voyant celui qu'elle avait élever. Elle avait toujours une confiance aveugle en Germany... sans même remarquer l'uniforme. C'était un peu comme son fils... elle l'avait élever et il l'a considérait comme sa mère... Alsace voulait beaucoup d'enfant, comme sa mère mais elle n'en avait eut que deux... elle aimait ses enfants bien sur ! Mais elle en voulait plusieurs... et le fils de Thrid était comme son petit troisième... surtout que les siens avaient grandit trop vite. Germany était son fils, elle avait été la seule pour lui pendant très longtemps... alors quand il l'a poussa aussi violemment qu'elle tomba au sol, Alsace n'en revenait pas. Il n'avait jamais fait ça... une fois au sol, elle vit... il était en uniforme. C'était terrible. Elle savait bien ce que ça faisait à Germany... ça le rendait... il était différent comme ça. Ce n'était pas lui.

« -Germany pourquoi t'as fait ça ? Pourquoi tu porte ça ?

-Je trouve que ça lui va bien pas toi ?

-Qui est la ? »

Pologne apprit alors.

« -P... Pologne ? » l'alsacienne hésita.

Cette femme était... si différente de la Pologne qu'elle connaissait. Déjà son apparence, elle était complètement vêtue de noir... c'était sa tenue de deuil, elle la portait au enterrement... une longue robe noir. Complètement noir. Elle ne portait jamais de noir, ça lui rappelait de trop mauvais souvenir. Mais il y avait encore plus noir. C'était son regard. Noyer dans la colère. Une colère si forte qu'elle pouvait tout détruire.

« -Pologne... qu'est-ce que tu as ?

-Je n'ai rien, pas encore. Mais dans peu de temps j'aurais justice... on aura tous justice !

-Justice ?

-Oui, c'est ce que je veux, ce que Germany veut... ce que tu veux. »

Loin de se douter de ce qui se passait chez Alsace, France y allait justement. Depuis l'arrestation de « connard & compagnie », pour la citer, le pays au drapeau bleue blanc rouge allait tout les jours, en plus de son travail, voir son fils USA qui était enfin sortit de l'hôpital puis elle allait voir sa fille Alsace, tout en veillant à parler le plus possible à ses autres enfants comme elle faisait toujours ! Dure vie que celle de mère de famille nombreuse... surtout que, depuis l'événement avec Empire de France, UK se faisait très, très silencieux. Mais elle avait autre chose à foutre ! Déjà boulot... ensuite famille... et ensuite... famille prisonnier et connasse de la famille de Thrid... oui, la soeur de Thrid au nom imprononçable était sous la garde due France. Pourquoi ? Parce qu'elle attendait l'enfant de USA, le petit enfant de France, pas question de le lui laisser ! Pas sans surveillance en tout cas. Le « futur papa » n'était pas en état de le faire, Canada devait s'occuper de son frère, Germany avait déjà assez de boulot avec le reste de sa famille de tordue... alors France avait prit la charge. Mais dès que ce bébé sera né, l'autre psychopathe pourra dire adieu à son petit confort !
Bon...

Elle ne devait pas penser à cela, pas maintenant. La, elle allait voir Alsace. Discuter, boire... un café. Pas de thé. Ni de capuchino... en fait elle boirait bien un verre de vin, quelque chose de purement français. Mais ce n'était pas le moment. La elle allait voir Alsace... qui, à part l'alcool de cerise appeler Kirch, ne buvait pas d'alcool. Dure...

France devait arrêter de toute façon... elle voulait voir encore beaucoup de petits enfants et encore plus d'arrière petits enfants !

En arrivant devant la maison au style typique, elle eut un choc. Une peur sourde la prit aux tripes. Sa fille n'oubliait jamais de fermer sa porte à clé alors la laisser ouverte était impensable ! Elle entra... la région pleurait, les jambes replier contre son tronc, la tête cacher dans ses genoux...

Sans réfléchir, son côté maternelle prenant le dessus, France prit sa fille dans ses bras.

« -Qu'est-ce qui t'arrive ? » demanda-t-elle inquiète.

Une douleur sourde et soudaine. Alsace venait de la poignarder, arrêtant de pleurer.

« -Je veux me venger maman... et tu es la première. Tu m'as laisser à eux. C'est de ta faute. Tu ne t'ai pas battue pour moi la toute première fois. Tu ne sais pas ce que j'ai vécue par ta faute. Mais ne t'en fait pas. Toi tu as tout fais pour te faire pardonner alors je ne vais pas t'achever. Je vais te laisser une chance de survivre. Estime toi heureuse. Les autres n'auront pas cette chance. » elle retira la lame de métal blanc maintenant rouge de sang.

La plus âgée tomba au sol. Son estomac était perforé... et Alsace partit. Laissant France au sol... dans la tâche que formait son propre sang. Sous le choc...

« -Al... »

Elle essayait de l'appeler...

Juste...

Un dernier mot...

« -Al... Alsace... pa... pardon... »

Plusieurs années plus tôt, Alsace était chez Second Reich... plus pour longtemps. La première guerre mondial allait éclater. France ne voulait que ça. Retrouver sa fille ! Même si pour cela elle devait déclencher une guerre. Elle voulait son enfant quoi qu'il lui en coutait ! Même s'il fallait des morts. Elle voulait sa fille ! Et cette incident était l'occasion parfaite. Elle voulait sa fille ! Son inquiétude de mère la dévorait depuis qu'Alsace avait été « annexer » au territoire Germanique. Elle n'avait pas de nouvelle... pas un seul mot... et ça la tuait... UK voyait cela. C'est pour ça qu'il l'aida dans cette folie. Fou mais légitime. Etrange, complètement fou, mais seul et unique moyen. Seul. Alsace était d'ailleurs seul. Depuis que l'ambiance c'était électrifier entre France et Second Reich au nom de leurs alliés respectif, la région était sous haute surveillance. C'était comme ça qu'elle rencontra celui qui à l'époque était juste un militaire. Thrid avait beau être le fils du chef, il n'était qu'un simple soldat qui allait faire la guerre comme tout les autres. Qui allait aller à la mort comme tout les autres... même, lui il avait encore plus de mal à gravir les échelons... voila pourquoi il était juste la, à garder la précieuse région. Il était en uniforme militaire comme tout les soldat sous le règne de Second Empire. Il était froid, silencieux. Très silencieux. Aussi très obéissant. Alsace était... intriquer par cette homme encore jeune et plutôt... beau. Elle essayait de lui arracher des mots... mais rien ! rien du tout ! Il restait le plus vague et silencieux possible ! Mais rien... jusqu'à ce qu'elle remarque l'anneau dorée à l'annulaire de la main gauche de Thrid, le seul doigt sans bandage.

« -Vous êtes marié ?

-Fiancer.

-Félicitation ! C'est pour quand ? » elle sourit, heureuse pour cette inconnue.

« -Surement jamais...

-Pourquoi ?

-Vous n'êtes pas au courant ? On va bientôt entrer en guerre.

-Mais... alors après ! »

Un long, très long silence... qui ne dura pourtant que quelque secondes.

« -Il vaudrait mieux qu'il n'y est pas d'après...

-Pourquoi ? Vous ne l'aimer pas ?

-Oh si... et c'est ça le problème.

-Comment ça ?

-Quand j'aime... je détruit... et elle ne mérite pas ça. »

Alsace ne comprenait pas...

Jusqu'à ce que ça lui arrive...

Thrid n'était qu'un monstre...

Et il devait mourir !

Countryhuman : Contrat non-négociableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant