Venin - Drarry

Chapitre 17

"Le poison est le remède des personnes désespérées."

- Anonyme

Mon corps tout entier flambe à sa vue.

La chaleur prenant en premier mes chevilles, elle me fait frissonner d'envie, remontant lentement le long de mes tibias, me frustrant de plaisir. Elle enveloppe mes genoux pour glisser entre mes cuisse, et, je délaisse ma raison à ce bonheur exquis.

La main caressante d'Harry parcoure mon corps d'une manière que je n'aurai jamais cru connaître. Il passe ses doigts sur mes bras, mes épaules, mes joues, mon cou, dévore mes traits en passant son souffle sur mes épaules.

La douceur de ses gestes m'obligent à lâcher prise, laissant dériver mes pensées à travers ce monde surréaliste et parfait. Nos jambes s'enlacent et nos sexes se bousculent tandis que ses lèvres s'accrochent aux miennes, doucement, elles s'accordent avec délicatesse, nous laissant le temps de nous goûter, de nous trouver autant physiquement que psychologiquement.
D'abord timide, je reste hésitant à son toucher, découvrant cette nouvelle façon de caresser ou d'embrasser...

Les coups d'un soir ne sont pas ce qu'il manque à mon palmarès - avec Astoria ou encore quelques autres femmes - avec qui mon sexe put s'éclater. Enfin, s'éclater est un bien grand terme. Les effets n'étaient pas aussi décuplés et aussi parfaits.
Si ce fût du sexe avec eux, avec lui...

Je ne peux que savourer ces sensations.

Sa langue s'insère dans ma bouche, liant son muscle au mien avec la même chaleur qu'usent ses doigts pour attraper mon cou.

La température à son paroxysme, il se frotte à moi et nos gémissements s'élèvent dans la pièce comme une sonate dans un opéra. Je ne puis tenir plus longtemps tandis que mes doigts s'emparent de ses cheveux chocolats pour les tirer avec un certain engouement. Le poussant, nous basculons sur le côté, mon poids le forçant à rester sur le dos. Un sourire me prend quand il rit.

"Dominant ?
- Je domine toujours.
- Alors domine-moi, il me souffle."

Mon sang ne fait qu'un tour et je m'écarte légèrement, plaquant ma cuisse contre ses parties génitales, lui extirpant quelques sons sexys et vraiment bandants.
Voir Harry aussi actif et dénué de quelconque doute me donne l'envie de poursuivre plus loin. Mais c'est avec une pointe d'appréhension que je le lui demande :

"Retourne-toi, je lui susurre."

Ses yeux brillent de malice et il n'hésite pas à se mordre sensuellement la lèvre, jouant avec mes nerfs déjà à vifs.

En se tournant - à mon plus grand étonnement -, son ventre touche le matelas et il saisit une nouvelle occasion de me rendre fou car je peux le décrire soulever ses hanches et plonger sa tête dans ses avant bras, jouant l'innocent.

"Refait ça et je te pénètre sans préparation."

Un rire soufflé passe la barrière de ses lèvres quand il relève les fesses. Mon sourire plein de jeu se dissipe et je pose une main sur son épaule, le forçant à s'assoir sur ses jambes, son dos collé à mon torse, ma bouche disposant de multiples baisers dans sa nuque tandis qu'il frissonne, reposant sa tête contre mon épaule droite afin de me laisser accès à ses expressions tout bonnement luxureuses.
Mes mains s'emparent de la peau de ses fesses, stimulant ses sens d'une manière plus ferme qui ne semble pas le déplaire car il se plaque soudainement contre le matelas, ravalant sa fierté et insistant à ce que mes yeux détaillent son parfait postérieur. Un rictus s'empare de mon visage et je me penche sur son dos, embrassant sa peau tout en glissant de plus en en plus bas jusqu'à lécher le haut des ses fesses.
Il gesticule, demandant plus, ce que je lui offre en laissant ma langue dériver sur son orifice que j'aspire, lèche, déguste avec une avidité forte devant ses râles demandeurs, massant en même temps ses fesses et ses hanches beaucoup trop douces et musclées.