Versus [Terminé]

Chapitre 60 - POV 1.22.2 (Nina) Suite alternative

Mais dans la main, nous traversons la salle bondée. Dans le sas des entrées des toilettes, Lex s'arrête, indécis. Finalement, il pique vers celles des filles. Putain, j'ai trouvé mon pendant masculin!

« Salut, les filles! s'exclame-t-il en féminisant et ajoutant du maniérisme à sa voix et sa gestuelle. J'ai une affaire urgente à gérer avec ma B.F.F. Sa vie de couple en dépend... » Sans me lâcher, il nous mène à une cabine libre en passant devant des filles médusées qui se remaquillaient. « Pas plus que le temps d'une grosse commission sans l'odeur de rose de mon joli popotin, promis juré, les girls! » Il nous enferme dans la cabine. Je dois pincer les lèvres pour m'éviter de rire.

Il inspire doucement. « Okay, ma jolie... » dit-il en reprenant sa belle voix grave de présentateur. Il déballe l'anneau et me le donne avant de s'adosser à la cloison face à moi. Il détache son fute et plonge la main dedans pour sortir sa verge. « Je te montre. » Il reprend l'anneau qu'il ferme dextrement sur la base de sa queue au repos et sous ses testicules. « Ah! Dessous? m'étonné-je.

— Celui-ci oui. Y'en a d'autres où c'est juste la queue. Question de goût, je suppose. Je prends toujours des ajustables parce que j'en n'ai pas une petite. J'ai la trouille que ça soit trop serré et que je finisse avec les mêmes effets qu'un priapisme. J'ai pas tellement envie de perdre ma queue pour un sex-toy!

— Perdre ta queue?! m'horrifié-je.

— T'inquiète. Suffit de pas trop serrer et de pas le garder des heures. Je te conseille de ne pas le laisser plus d'une demi-heure. Après, le sperme n'arrive plus aussi bien et c'est plus risqué. »

Il relève les yeux sur moi en soulevant son service trois pièces pour me montrer le tout. « Tu veux que je l'enlève et le remette pour que tu revois?

— Non, c'est plutôt simple. »

Il commence à durcir de la manipulation. Contre toute volonté, une crispation intime me fait tressaillir imperceptiblement. Putain, ça fait tellement longtemps! J'ai jamais jeûné plus d'un mois depuis que j'ai perdu ma virginité.

« D'acc'. Tu veux essayé de le mettre? » Je souris de la proposition: «Non, Lex, je ne toucherai pas à ta queue.

— Appelle-moi Guillaume ou Will. » expédie-t-il vaguement avant de reprendre: « Je suis gay... généralement! Je serai juste ton mannequin de bite!

— J'ai déjà un mannequin de bite à la maison.

— Comme tu veux. Je te montre en érection... »

J'ai envie de lui dire que c'est suffisant comme ça, mais ses doigts fins commencent déjà à aller et venir sur son sexe. Mon refus se bloque dans ma gorge avant d'avoir pu se former. Ma tension monte. Bordel! J'ai juste envie de tendre la main pour la sentir durcir. Je bloque mes bras derrière moi pour m'en empêcher et décroche le regard du spectacle aguichant.

Les yeux de Lexir sont braqués sur mon visage, mais ils ne me voient pas. Il n'a pas le regard déshabillant (il ne reluque même pas mon corps), mais perdu dans ses pensées. « Laisse-moi deux minutes pour penser à Stephen Amell... » marmonne-t-il du même ton pédant tellement cliché. Je pouffe, ce qui l'incite à en ajouter des tonnes: « Ou aux bras de Chris Hemsworth... Musclés... oh, ce Chris! »

Sa paume se meut plus franchement bien qu'il puisse s'arrêter là: sa verge est déjà bien raide. Il n'a pas de quoi rougir de son matos! Son gland est délicat, circoncis, au bout de son membre joliment veiné. Je suis bien obligée de le remarquer puisqu'il baisse les yeux dessus en revenant à ses explications: « Elle sera forcément congestionnée. C'est le but. Donc pas de panique.

— J'ai compris, murmuré-je pour cacher mon souffle raccourci. »

Il sourit, pas dupe. Il prend lentement appui de l'avant-bras à côté de ma tête et se penche de l'autre côté jusqu'à ce que son souffle fasse tressaillir les cheveux dans mon cou. « Ça fait combien de temps que t'as plus baisé, ma jolie?