chapitre 22

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Ça fait deux jours que je hurle tout ce que je sais dans cette chambre et que je n'ai pas mangé, enfin si ce qu'il y avait sur le plateau, mais y avait pas grand-chose finalement. Au moins j'ai la chance qu'on est une suite parentale avec salle de bain, je peux au moins aller aux toilettes et boire. Mais j'ai compris que c'est pas comme ça que je me sortirais de cette situation. Je vais la jouer plus rusé, ce que veut Luis, c'est une femme soumise et douce, eh ben, c'est ce que je vais le servir le temps suffisant pour avoir la chance de me barrer.

Je sais qu'il ne résiste pas à ma petite nuisette en dentelle noire surtout quand je n'ai rien en dessous. Je vais dans la penderie et l'enfile. Même si l'idée de coucher avec lui me donne limite envie de vomir, je vais me forcer. Une fois ma nuisette mise, je m'allonge sur le côté sur le lit, il m'est toujours impossible de me couché sur le dos, ça fait trop mal et je l'appelle.

Moi : Luis, chéri. Pardon, j'aurais jamais dû m'en prendre à ta voiture. Excuse-moi, vient dans la chambre qu'on parle, s'il te plait. Qui sait, je pourrais peut-être trouver un moyen de me faire pardonner. Tu as raison, on est fait l'un pour l'autre, je ne pourrais jamais te quitter.

Je l'entends déverrouiller la porte de la chambre. Une fois qu'il est sur le seuil, je sens directement son regard sur moi.

Luis : Heureux que tu reviennes à la raison ma chérie. Je me suis enflammé moi aussi. Pardon.

Moi : Tu veux pas venir près de moi.

Je joue les allumeuses jusqu'au bout en passant doucement ma main sur mon décolleté. Il s'avance vers moi et m'embrasse avec passion. Je lui rends son baiser en réprimant un haut de cœur. Mais il faut que je reste dans mon rôle. Il commence à m'allonger et venir sur moi et je grimace.

Moi : Chéri, mon dos, attention.

Luis : Oui, j'avais oublié, pardon.

Il me couche finalement sur le ventre et commence à me caresser de partout avant de me faire l'amour. C'est pas plus mal que je sois sur le ventre, car sinon il verrait le dégoût sur mon visage et verrait bien que je simule. Quand il a joui, il se retire et se couche à côté de moi.

Moi : J'ai faim. Je vais aller me faire à manger, tu veux quelque chose ?

Luis : C'est vrai que tu n'as pas mangé depuis un moment, mais je ne pouvais pas te laisser sortir dans l'état dans lequel tu étais. Tu comprends ma chérie ?

Moi : Oui t'inquiète pas, je comprends et qu'est-ce que tu as dit à mon boulot pour justifier mon absence ?

Luis : J'ai dit que tu démissionnais. Je leur ai dit que tu étais enceinte et que tu allais rester à la maison pour t'occuper du petit. Et de toute façon sera bientôt le cas. Qui sait, on vient peut-être de le faire notre petit bout.

Non, mais il se fout de moi, il a présenté ma démission à mon boulot, mais j'adore mon boulot. Je vais le tuer !!! Non Isabella, calme-toi, tiens le coup et dès que tu peux tu te casses, t'as pas envie de finir ta vie derrière les barreaux à cause de lui.

Moi : Chéri, tu sais que j'adore mon boulot...

Luis : Oui, mais tu seras une super maman. Je suis sûr que ça te plaira, tu verras.

Moi : Mais je suis même pas encore enceinte... Et ne te fâche s'il te plait, mais je pense que Marco a du essayé de m'appeler suite à ma démission, il faudrait peut-être que je lui écrive pour lui parler.

Luis : je me suis occupé de Marco. Je lui ai écrit avec ton portable pour lui dire. Je l'ai aussi félicité pour ses fiançailles et dit que vous devriez prendre un peu vos distances, pour vos conjoints respectifs.

retour à New York, qui aura mon cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant