Chapitre 61

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La journée d'hier est passée super vite malgré notre réunion pour préparer le projet animation pingouins. Et aujourd'hui encore plus, surtout que je fais le spectacle avec Charly, ce qui égaille ma journée. En rentrant, je prends mon courrier et j'ai un paquet de mon avocat et une enveloppe où il est juste marqué Izzy. Elle a été glissée dans ma boite, comme ça. Je monte, intrigué, j'ouvre l'enveloppe et découvre un petit mot.

"Demain, tu es toute à moi. Je passe te prendre à 10h30. Imagine, je me lève exprès pour toi. Mets des fringues ou t'es à l'aise et évite les jupes même si tu as des jambes magnifiques. Bisous. Owen."

Je pose le petit mot et ouvre le colis, si seulement il pouvait contenir les papiers du divorce. Et non, il a une boite de chocolat de mon chocolatier préféré, un écrin de bijouterie et un mot de mon avocat qui me dit que Luis a déposé ça et a encore demandé mes coordonnées. Le sourire que m'avait donné le mot d'Owen s'est vite évaporé. À la réflexion, j'aurais dû les ouvrir dans l'autre sens. Une bonne balade avec mon loulou, me changera les idées. J'attrape Maki et nous allons au parc. Je décide d'envoyer un message à Owen, au moins pour lui confirmer que j'ai bien eu son mot.

Moi : Coucou, tu te la joues vieille époque, mais tu sais, il existe un truc formidable, le téléphone. À demain, bisous. Ps : À part des vêtements confortables, un indice pour demain ?

Owen : Tu verras bien. Dors bien cette nuit, tu risques d'avoir besoin d'énergie. Bisous.

Moi : Tu sais que tu me fais peur là.

Owen : Y a pas de quoi. Aie confiance en moi. Bisous.

Je siffle Maki et rentre dormir. Je vais tenter de faire le plein d'énergie. N'empêche cette info ne me rassure pas des masses, on verra bien.

Finalement, je dors bien et même si je ne veux plus avoir de contact avec Luis, je n'allais pas laisser perdre de si bon chocolat, résultat hier, je me suis fait presque toute la boite avant de dormir. Je sors Maki et me prépare, vêtement confortable. J'opte pour un jean 3/4, mes baskets en toile noir, débardeur tout simple et une petite chemise manche 3/4 que je laisse ouverte. Je me fais un petit chignon, à l'arrache et on va dire que ça ira bien. Owen est là, je fais un bisou à Maki et sors.

Owen : Coucou.

Moi : Salut, pas trop dur le réveil ?

Owen : Un calvaire ! Qu'est-ce que je ferais pas pour toi ?

J'éclate de rire et lui fais un bisou sur la joue

Owen : C'est parti, on y va. Je te préviens y a un peu de route.

Moi : Pas grave, mais c'est moi qui choisis la musique.

Owen : Ma voiture, ma musique.

Moi : Mon rencard, ma musique.

Il pouffe de rire.

Owen : Tu choisis à l'aller et je choisirai au retour.

Moi : Ça marche.

Nous montons en voiture et tandis qu'il conduit, je cherche une bonne fréquence de radio et je tombe sur Pop radio, ma fréquence préféré, en général, il passe de bons trucs. Je regarde la route, on va pas à la plage, c'est sûr vu qu'on a pris la direction totalement opposée. Je chantonne, mais tellement bas que ça ne s'entend pas. Au bout d'un moment, Owen quitte la route principale et s'engage sur un petit chemin. Puis il s'arrête devant ce qui ressemble à un refuge, mais aussi à une ferme. Il y a des animaux en tous genres et de partout.

Moi : On est où ?

Owen : Le centre de l'espoir. C'est un lieu qui accueille toutes sortes d'animaux le temps de leur refaire une santé. En général, leurs propriétaires n'ont pas les moyens de payer les frais de vétérinaire. Alors, ils les amènent ici.

retour à New York, qui aura mon cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant