chapitre 42

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Je regarde l'heure, il est super tard en fait. Je siffle Maki et nous rentrons, je voudrais prendre une douche avant qu'Owen débarque. Une fois chez moi, je prends une petite douche et me pose sur le canapé devant un film. Il est quand même pas gêné me demander s'il peut passer à 23h30 passée. Heureusement que je ne bosse pas demain ! Quand ça sonne à l'interphone, je me réveille en sursaut, je me suis même pas senti m'endormir. Je me lève et ouvre, devant ma porte, j'attends Owen de pied ferme, s'il n'a pas de bouffe, il ne rentre pas. Il arrive et toque à la porte, j'entrouvre légèrement la porte.

Moi : T'as apporté quoi ?

Owen : Mon corps d'athlète.

Moi : Eh ben, tu vas rester dehors.

Owen : T'es dur en affaire ! Ok, j'ai aussi du bœuf en sauce.

Moi : Mieux, et encore ?

Owen : De la mousse au chocolat.

J'ouvre la porte en grand.

Moi : Il fallait commencer par là, voyons !

Owen éclate de rire et entre en me faisant un petit bisou sur la joue. Il se pose sur le canapé et je vais dans le frigo nous chercher deux bières. Nous mangeons en parlant un peu, il me fait rire. J'adore lui envoyer des vannes et son sens de la répartie et c'est réciproque.

Owen : Et maintenant le deuxième dessert.

Il se penche vers moi et m'embrasse dans le cou. Je le laisse faire avec plaisir. Quand j'ai accepté qu'il vienne, je savais très bien que ça finirait comme ça. C'était même le but à la base, mais la bouffe qu'il a amenée était excellente. Faudra que j'aille manger dans le resto où il bosse. Nous allons dans ma chambre et nous envoyons en l'air. Cette fois aussi, c'est vraiment bon.

Owen : Alors, je fais quoi ? Je me casse ou cette fois encore t'es trop crevé pour me mettre à la porte ?

Moi : Je sais pas si tu mérites d'avoir le droit de rester. En plus je bosse pas demain, donc j'aurais pas d'excuse pour te foutre à la porte.

Il explose de rire. Franchement y a pas de quoi, j'étais à moitié sérieuse.

Owen : T'inquiète, je taperais pas l'incruste trop longtemps, mais là, je suis mort. Vous m'avez tué Mlle Isabella.

Moi : Vas-y couche-toi, crétin !

Il s'allonge et j'éteins la lumière. Le lendemain, quand je me réveille, ça me fait encore une fois drôle de ne pas me réveiller seule dans mon lit. Je regarde l'heure, 10h30 même si je n'ai rien de prévu aujourd'hui, je dois virer Owen de chez moi. Je ne veux que notre "relation" devienne sérieuse. Je l'aime bien, mais je ne suis pas encore prête à donne mon corps et mon cœur à un mec. Je réveille Owen en secouant un peu son épaule. Il est couché sur le ventre et dort comme une souche. Et vu que je ne bosse pas aujourd'hui, j'irais bien faire un tour au refuge.

Moi : Owen, réveille-toi, il est plus de 10h30.

Owen : Tu bosses pas aujourd'hui, tu t'en fous.

Moi : c'est la dernière fois que je te laisse dormir ici. Allez bouge, je bosse pas, mais j'ai des trucs à faire.

Owen : Comme quoi ? Je veux dormir moi, enfin si tu te glisses de nouveau sous les draps avec moi, je me rendormirais peut-être pas...

Moi : Si me glisse sous les draps et qu'on fait un câlin, après, tu te casses ?

Il éclate de rire et m'attire vers lui. Il a tellement de force que je tombe sur son torse ce qui me fait sourire.

retour à New York, qui aura mon cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant