Chapitre 84

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Ça fait un mois que je vis chez les garçons. Owen est au petit soin pour moi, je dirais même qu'il l'est un peu trop. Aujourd'hui, j'ai ma visite de contrôle à l'hôpital et j'espère que le médecin va dire que je peux reprendre un minimum d'activité, car j'en peux plus de rester couché toute la journée. Je dis pas faire la fête, mais rien que sortir un peu de l'appartement me ferais un bien fou. Owen en mode sur protecteur, ne me laisse même pas sortir Maki avec lui et aussi n'ose même pas me prendre dans ses bras pour dormir. Alors plus que dormir, je vous dis pas... mais je pense que s'il ne me serre pas dans ses bras, c'est pour ne pas être tenté ou alors, je ne l'attire plus. Sujet à creuser...

Médecin : Mlle Ortega, comment vous vous sentez ?

Moi : Très bien.

Médecin : Vous avez encore beaucoup de douleur ?

Moi : Non, ça va, même sans les antidouleurs.

Médecin : C'est très bien. On va vous faire passer quelques radios pour voir l'état de consolidation de vos os et si tout va bien, vous pourrez reprendre une légère activité et commencer la rééducation pour votre jambe.

Moi : Super, j'en peux plus de rester couché !

Je dis ça en souriant à Owen qui secoue la tête de gauche à droite. Je passe mes radios et tout va bien. Le médecin nous les montre et j'en reviens toujours pas, je suis bionique, c'est officiel. J'ai des broches aux côtes et au fémur. Mais à cause de ça, est-ce que je vais faire sonner les portiques de sécurité??? Soudain, une main passe devant mes yeux.

Owen : Mon soleil, reviens parmi nous.

Moi : Pardon, ça me fait drôle de me dire que j'ai des vis dans le corps. Si on prend l'avion un jour, on devra partir tôt, parce que je risque de faire sonner les portiques.

Owen éclate de rire et le médecin sourit.

Médecin : Je vous disais que tout semble très bien se remettre. Je vais vous donne le numéro du centre pour la rééducation et vous pouvez rependre un peu d'activité, mais sans force bien sûr. Je vous prescris de nouveaux antalgiques, un peu moins fort, mais vous m'avez dit que vous aviez moins mal. Si jamais ils ne suffisent pas, revenez consulter.

Moi : Pas de souci, merci docteur.

Il nous sert la main, me donne le numéro et la nouvelle ordonnance et nous pouvons rentrer. Sur le trajet, je suis toute contente.

Moi : Je te préviens, tu pourras plus me clouer au lit toute la journée sauf si tu y viens avec moi.

Je lui lance un regard qui en dit long et me mordille la lèvre, je sais ce que ça lui fait.

Owen : Mon soleil...

Moi : Ben quoi mon cœur, il a dit que je pouvais reprendre une activité.

Owen : Il t'a aussi dit de ne pas forcer !

Moi : Je te laisserais faire tout le boulot, je ferais l'étoile de mer... mais j'en peux plus, je veux sentir ta peau contre la mienne et que tu me reprennes dans tes bras la nuit pour dormir. Mais peut-être que je ne t'attire plus...

Je me tourne vers la vitre et me tais. Tout à coup, Owen se gare. Il se tourne vers moi.

Owen : Isabella, regarde-moi.

Je tourne doucement ma tête vers lui.

Owen : Izzy, mon soleil, bien sûr que tu m'attires encore. Ce mois dans le même lit que toi sans te toucher a été un calvaire. Mais je savais que si je sentais ta peau sur la mienne, ça me rendrait fou et je savais pas si j'aurais pu me retenir. Et avant que tu dises quoi que ce soit, tes cicatrices, je m'en fous, mais si tu savais à quel point. Tu es toujours la même, belle, gentille, douce, avec un caractère de cochon. Tu es celle que j'aime et ça ne changera pas, je peux te certifier que mon désir pour toi est intact.

retour à New York, qui aura mon cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant