Chapitre 53

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On est jeudi matin, j'ai mis mon réveil à 8h. Adam passe me prendre à 10h, mais je veux prendre un bon bain et surtout, je veux sortir Maki et lui accorder un bon moment au parc, vu que je ne sais pas du tout à quelle heure je vais rentrer. Priorité à mon loulou, je bois vite un café et direction le parc. Je me pose sur l'herbe avec mon MP3 pendant que mon chien cours partout. Mon portable vibre dans ma poche, c'est un message de Lisa.

Lisa : Bonne journée avec tes deux soupirants. Je veux le rapport demain. Bisous. Ps: Si tu as besoin, je suis là.

Moi : Merci Lisa. On verra bien comment ça se passe.

Je regarde l'heure, il est 9h20, je siffle Maki, il est temps de rentrer. On rentre tranquillement. Ma boule de poil est crevée, il boit vite un coup et part se vautrer sur son coussin. Ce chien est une patate. Quant à moi, je fonce dans la salle de bain, pendant que l'eau coule, je fais mon sac, je prends un drap de plage, une serviette pour mes cheveux. Des sous-vêtements de rechange, ma combi et un gilet, j'y glisse aussi ma trousse avec mon portefeuille, mes clefs, mon portable, et mes papiers.

Je me glisse dans mon bain, je sais pas du tout à quoi m'attendre pour aujourd'hui. Lisa et Marco, m'ont conseillé de ne pas me prendre tête, mais là, j'ai un peu de mal. Je ne veux pas faire souffrir ni Adam, ni Owen. Je sors du bain et m'habille, je n'ai plus le temps de tergiverser, Adam sera là d'une minute à l'autre. Je me pose dans mon canapé et allume ma chaîne Hifi en l'attendant. Quelques minutes plus tard, on sonne à ma porte. Je vais ouvrir.

Adam : Coucou ma puce, la porte en bas était ouverte.

Il dépose un doux baiser sur mes lèvres.

Moi : Salut Adam. Dis-moi, je trouve le surnom ma puce très mignon, mais ça me met un peu mal à l'aise. C'est comme... le bisou. Te méprend pas, j'adore t'embrasser mais...

Adam : Je vois alors plus de baiser tant que t'as pas choisi. Je peux en avoir un dernier juste au cas où. Tes lèvres sont tellement douces.

Je me mets sur la pointe des pieds et pose mes lèvres sur les sienne et attrape sa nuque. Nous échangeons un baiser passionné. Puis je me détache d'Adam.

Adam : T'es prête, on y va ?

Moi : Oui, je suis parée.

Adam : Où est ta planche ?

Moi : Dans le placard derrière toi.

Adam : En route.

Moi : À ce soir Maki.

Nous sortons de mon appartement. Adam met ma planche dans son van et c'est parti ! Nous prenons la route de la plage.

Adam : Alors, tu bosses au zoo de Central Park ?

Moi : Oui, je suis au secteur animaux marins. Laisse-moi deviner, comme Owen, tu vas me dire que les Zoos exploitent les animaux.

Adam : Ben un peu. C'est juste que c'est drôle que tu sois bénévole dans un refuge pour aider des animaux à trouver une famille alors quand dans les Zoos, il les brise les familles.

Moi : Alors primo, dans les zoos, on ne brise pas les familles, mais oui, on est obligé de faire des transferts d'animaux pour éviter des problèmes de consanguinité. Deuzio, sans les zoos, des espèces auraient disparu et tertio, dans les zoos, les animaux sont traités comme des rois. La plus grande préoccupation d'un soigneur, c'est le bien-être dès ses protégés.

Adam : Je vois qu'il ne faut pas toucher à ton boulot.

Moi : parce que pour moi, c'est pas un boulot, c'est une vocation. Depuis que je suis gosse, je veux travailler avec les animaux. Je pense même que les hommes auraient beaucoup à apprendre d'eux. Par bien des côtés, ils sont plus civilisés que nous. Pardon, je m'emballe, mais je suis quelqu'un de très entier.

retour à New York, qui aura mon cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant