chapitre 14

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Mon stage touche à sa fin et Oxo s'est déjà bien habitué à nous et à boire au biberon. J'ai même eu la chance de lui donner. Je suis surexcitée, c'est puissant comme sensation d'avoir un bébé dauphin entre ses mains qui vous fait confiance pour prendre soin de lui. Si jamais j'avais un doute sur ma passion pur les animaux marins, elle est aux oubliettes.

Ce soir, je passe la soirée avec Luis, il passe me prendre directement après le boulot. Il y a des douches à l'institue, mais j'aurais aimé avoir le temps de rentrer chez moi pour me faire toute belle. Bref, à la fin de la journée, je me douche et me passe de la crème parfumée à la mure sur tout le corps, j'espère que je ne sentirai plus le poisson comme ça. J'enfile ma petite robe noire que j'ai pris soin de prendre ce matin ainsi que de jolis dessous. Je l'attends devant l'institue, quand il arrive et que je monte, il me fait un grand sourire. Ma tenue a l'air de lui plaire.

Moi : Salut, on fait quoi ce soir ?

Luis : Surprise, je pensais t'emmener chez moi, je t'ai préparé à dîner.

Moi : C'est vrai ?

Luis : Oui, mais tu es tellement belle dans cette robe que je sais pas si je vais pouvoir rester sage le temps de manger.

Moi : J'aime te faire un tel effet.

Luis : Tu me fais un tel effet parce que je t'aime.

Je le regarde surprise, il ne me l'avait encore jamais dit. J'ai souvent eu le droit à j'aime ta peau, j'aime ton sourire, j'aime ton odeur, enfin des trucs comme ça, mais un vrai, je t'aime, c'est la première fois.

Luis : Quoi ?

Moi : Tu ne m'avais jamais dit, je t'aime.

Luis : Bien sûr que si.

Moi : Non, tu me disais que tu aimais des trucs en moi, mais jamais, je t'aime tout court. Et moi aussi, je t'aime.

Je le vois qui se gare sur le bas-côté, il se détache et fond sur ma bouche avec passion. Après un baiser plus qu'enflammer, il se remet en route. Arrivé chez lui, il me fait passer la porte tout en m'embrassant et il claque sa porte du talon. Nous avons déjà fait l'amour et plus d'une fois, mais là, il semble carrément possédé. On renverse tout sur notre passage et nos fringues finissent éparpillées dans tout son appart'.

Tout en m'embrassant, il joue avec mes seins d'une main et de l'autre, il taquine mon intimité. Comme si j'avais besoin de ça, je crois que là, je suis plus chaude qu'un volcan en éruption. On atterrit enfin dans sa chambre et lui aussi est nu comme un vers. Je commence à vouloir le chauffer un peu, mais il me jette sur son lit et me maintient les mains au-dessus de la tête. Je le regarde, interrogative.

Luis : Tu me fais confiance ma chérie ?

Moi : Oui.

Luis : Alors laisse-toi faire, je te jure que ne te ferait aucun mal.

Moi : J'ai confiance en toi.

Luis : Ne bouge pas.

Il s'écarte de moi et ouvre un de ses tiroirs, il en sort plusieurs cravates. Il me prend une main et l'attache à la tête de lit, puis il en fait de même avec l'autre main. Je suis curieuse de voir ce qu'il va faire de la troisième cravate.

Luis : Ferme les yeux.

Je ferme alors mes yeux et dépose délicatement la cravate sur mes yeux clos. Il la noue derrière ma tête et sa bouche se pose dans ma nuque. Les lèvres de velours parcourent mon corps doucement, embrasant chaque cellule de ma peau. Puis il descend au sud, très au sud, sa langue titille mon clitoris tandis que de deux de ses doigts me pénètre, je lâche un gémissement de plaisir. Avec les yeux bandés, j'ai l'impression que mon sens du touché est exacerbé. Ses doigts se retirent doucement et commencent à effleurer mon anus... Je lâche un hoquet de surprise.

retour à New York, qui aura mon cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant