Chapitre 49

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Marco et moi rentrons en musique, on rigole, on discute. Je suis heureuse de l'avoir avec moi. Cette semaine avec lui est passé super vite, j'aurais envie qu'il reste, mais sa vie est à San Juan. Au moment où on arrive devant mon immeuble, il se fige et ses mains se crispent sur le volant. Je ne comprends pas et suis son regard... Laura... Laura est là au pied de mon appart'. Il se gare et nous descendons de la voiture. Marco trace et passe devant Laura sans même lui adresser un regard. Je le suis de près, mais Laura nous emboîte le pas. Et elle entre avant que j'aie le temps de fermer la porte.

Moi : T'as rien à faire ici Laura !

Laura : Il faut que je parle à mon mari.

Moi : Je veux pas de toi chez moi, fous-lui la paix. Si t'étais pas enceinte, je t'aurais déjà cogné, t'as un sacré culot ma vieille.

Laura : Dis celle qui héberge un homme marié et qui techniquement est aussi marié, bien qu'elle soit partie comme une voleuse.

Moi : Espèce de garce, tu ne sais pas pourquoi j'ai fui Luis... Tu n'as aucun droit de me juger.

Marco : Bella, Laura, Stop. Ma Bella, je dois lui parler et Laura, ne parle pas de ce que tu ne connais pas, tu sais rien de l'affaire Luis.

Moi : Ok, je vous laisse, je vais aller chez ma grand-mère, et Marco si y a quoi que ce soit...

Marco : Je t'appelle.

Moi : Maki, viens mon gros, on sort.

J'attrape mon chien et nous partons direction chez ma grand-mère, avant, on fait un petit crochet au parc. Arrivé devant chez ma grand-mère, j'installe Maki dans le jardin, il est clôturé donc pas de craintes qu'il se sauve et je lui donne sa balle de tennis. Il va la détruire, mais ça l'occupera.

Moi : Salut mamie.

Mamie : Bonjour ma chica. Je suis contente de cette petite visite surprise.

Moi : Je te dérange pas au moins ?

Mamie : Non, bien sûr, tu es toujours la bienvenue ici, tu le sais.

Moi : J'ai dû fuir mon chez moi. J'héberge mon meilleur ami depuis une semaine et sa femme qu'il avait quitté vient de débarquer pour lui parler alors, je les ai laissés seuls.

Mamie : On boit un café ?

Moi : Avec plaisir.

Je passe un super moment avec ma grand-mère qui me raconte ses aventures du club de belote avec ses amis. Je l'adore et c'est un excellent exemple à suivre. Je ne me rappelle pas de mon grand-père, il est mort alors que j'étais bébé. Mais seule, elle s'est reconstruite après la perte de son grand amour, élever les jumeaux, et profite de sa vie. C'est une femme forte avec un cœur immense. Je dois la regarder avec un air bizarre, car elle me fixe en retour.

Mamie : À quoi tu penses ma chica ?

Moi : À toi, je me disais que tu étais incroyablement forte et généreuse.

Mamie : Toi aussi mon Isabella, toi aussi, tu es forte et tu as le cœur sur la main. Tu as aussi un caractère de cochon, mais tu es une Ortega et ça, c'est de famille.

Je sens mon portable vibrer dans ma poche, c'est un message de Marco.

Marco : Laura est partie à son hôtel, tu peux rentrer si tu veux et j'ai besoin de parler.

Moi : Mamie, je vais y aller, mon appart n'est plus une zone de guerre, mais je vais devoir aller voir les dégâts.

Ma grand-mère éclate de rire.

retour à New York, qui aura mon cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant