Chapitre 87

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Après le zoo, on est parti en direction de la maison de mes parents. Devant, je vois la voiture de mon père, il n'a toujours pas changé. Owen se gare devant la maison et nous descendons. Ça me fait tout drôle d'être là, la dernière fois, c'est quand j'ai claqué la porte avant de vivre avec Luis. Je prends la main d'Owen et l'entraîne vers la porte. Je sonne et entends quelqu'un arriver. Mon père m'ouvre et me regarde avec un immense sourire avant de me prendre dans ses bras.

Papa : Ma puce.

Moi : Salut papa, on peut entrer.

Papa : Bien sûr, bonjour Owen.

Owen : Bonjour Mr

Papa : Ta mère est dans la cuisine, va lui faire la surprise.

Je dépose un bisou sur la joue de mon père et sur les lèvres d'Owen. Dans la cuisine, ma mère est de dos en train de faire à manger. J'attends qu'elle ait posé son couteau et la surprend. Elle se retourne et me serre dans ses bras.

Maman : Ma grande!!

Moi : Coucou maman. Dis-moi ça sent super bon, tu crois qu'il y en aurait assez pour quatre ?

Maman : On s'arrangera et se goinfrera de glace en dessert si on a encore faim. Owen est avec toi ?

Moi : Oui avec papa dans le salon.

Maman : Je suis contente de te voir. Mais je m'y attendais...

Moi : Comment ça ?

Maman : Fred... Il m'a dit pour l'audience hier. C'est bon, c'est réglé ?

Moi : Oui, c'est fini, je suis divorcée. Si on allait au salon, je veux pas laisser Owen trop longtemps seul avec papa.

Maman : T'as peur qu'il le passe au grill ?

Moi : Tout à fait. Il y a déjà eu le droit à New York avec les jumeaux et mamie... le pauvre.

Maman : Toi et les jumeaux !

Nous retournons au salon et passons une super soirée avec mes parents. En allant à la salle de bain, je passe devant ma chambre et ne résiste à l'envie d'y entrer. Rien n'a bougé, tout ce que j'avais laissé est là, mes peluches, mes livres, et même encore quelques vêtements. Je reste perdue dans mes souvenirs un moment, en fait, jusqu'à ce que je sente les mains d'Owen sur ma taille.

Owen : Perdu dans tes souvenirs d'adolescence.

Moi : Oui, rien n'a bougé, c'est fou.

Maman : Oui, on n'a rien touché. On avait toujours l'espoir que tu reviennes.

Papa : on aurait dû se battre plus pour te faire revenir...

Je me tourne vers mes parents qui se tiennent dans l'embrasure de la porte.

Moi : Je suis là maintenant. On repart bientôt à New York, mais on se téléphonera, à présent, je ne veux pas vous perdre de nouveau.

Papa : Nous non plus ma puce.

Maman : Plus jamais ma grande.

Je me détache doucement d'Owen et plonge dans les bras de mes parents. J'ai beau être adulte maintenant, ils m'ont trop manqué.

Owen et moi rentrons à l'hôtel et sur le trajet mon portable vibre, je regarde, c'est un message de Marco.

Marco : Je suis papa. Il est là, mon fils est là. Il s'appelle Connor. Il est trop beau, faut que tu viennes le voir.

retour à New York, qui aura mon cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant