Chapitre 79

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Nous passons une bonne partie de la matinée, couchés dans l'arrière-boutique, à nous câliner. La douceur de sa peau, son odeur, j'avais pas réalisé à quel point j'en avais besoin. Vers midi, il se détache de moi pour se rhabiller et je grogne. Il explose de rire, il est tellement beau quand il rit.

Owen : Mollo, mon soleil. On va manger un truc, j'ai faim et il me faut une petite pause...

Il me tend la main pour que je me lève aussi. Au passage, il me serre dans ses bras. Une fois rhabillé tous les deux, nous sortons de la boutique.

Adam : Enfin!!!

On le regarde tous les deux incrédules, main dans la main.

Adam : Je suis venu pour te remplacer à la boutique, je pense que t'as mieux à faire aujourd'hui, mais j'ai pas osé entrer quand j'ai vu que c'était fermé.

Owen et moi, on se regarde complice et il dépose un bisou sur mon front.

Adam : Filez tous les deux, je me charge de la boutique cette aprem.

Owen : Merci mon pote.

Adam : j'espère que vous n'avez pas tous salopé avec vos cochonneries.

Owen et moi pouffons de rire.

Adam : C'est cool de vous revoir heureux, maintenant allez profiter.

Owen fait une accolade à son pote et moi, je lui fais un bisou sur la joue. Owen qui tient toujours ma main m'entraîne à sa suite en riant vers un resto.

Moi : J'en reviens pas que t'ai fait ça pour moi.

Owen : Je ferais n'importe quoi pour toi...

Moi : Le directeur a parlé de safeplanet, ils t'ont vraiment aidé ?

Owen : Oui, quasiment tous.

Moi : Donc pas Fiona !

Owen : Non, elle a dit qu'on retournait notre veste et elle a claqué la porte. Mais les autres... en fait une bonne partie n'était pas forcément convaincu. Alors, je leur ai dit qu'on avait qu'à le faire et qu'ils verraient la preuve en image. Et mine de rien, le fait que tu ne balances pas Fiona et Adam aux flics les a touchés.

Moi : je vais te dire, j'ai failli le faire à plusieurs reprises. Il y aura eu que Fiona, je pense que je l'aurai fais...

Owen : N'empêche, tu sais que tu lui as cassé deux dents. Je pense que certain m'ont aidé parce qu'ils avaient peur de toi.

Moi : Crétin !

Je lui envoie une tape sur le torse, il attrape ma main et l'embrasse.

Moi : Par contre le plan avec moi qui danse avec Charly, sérieux !

Owen : Te plains pas, si Derreck n'avait pas été avec moi sur le montage, y'aurait eu que des images de toi. Tu étais tellement belle à rire, jouer avec les otaries et le pingouin avec la tache blanche sur la tête.

Je baise la tête et rougis.

Moi : Willy, il s'appelle Willy.

Owen : Et t'es tellement belle quand tu rougis. J'ai enfin retrouvé mon oxygène, mon soleil, ma vie...

Moi : Owen tout à l'heure, tu sais les trois petits mots, ils ne veulent pas encore sortir, mais je les pense, si tu savais à quel point.

Owen : Je sais, ils sortiront quand tu seras prête. Je t'aime et je sais que ton cœur m'appartient et ça me suffit... Enfin, je sais que ton cœur et ton corps m'appartiennent et ça me suffit.

retour à New York, qui aura mon cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant