chapitre 33

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Après avoir dormi quelques heures, je décide de faire une dernière séance de baignade avant de passer chez l'avocat et prendre mon avion. Je profite de l'eau, mais j'ai un énorme pincement au cœur. Je pense à Tika, je donnerai tout pour un dernier câlin. Hier et avant-hier, je n'y ai pas vraiment pensé vu que j'étais avec mes amis, mais là ça me frappe de plein fouet, tel un train de marchandise en pleine gueule. Je sors, je me sèche et retourne à l'hôtel. Je rassemble mes affaires et direction chez l'avocat.

Avocat : Bonjour Mme Mendoza.

Moi : Appelez-moi Mlle Ortega. Mon ex est bien passé pour singer les papiers comme convenu ?

Avocat : Il est venu mais...

Moi : Mais quoi ?

Avocat : Il n'a pas signé les papiers du divorce. Et il m'a demandé de vous remettre ça.

Il me tend une lettre et un écrin de bijouterie. Non, mais je rêve ou quoi ?

Moi : Pouvez-vous lui retourner en lui disant que je n'en veux pas et que s'il ne signe pas les papiers, alors tant pis, j'attendrais que le divorce soit accordé par défaut et que par conséquent, j'aurais la moitié des bien de notre ménage alors que je n'en veux pas.

Avocat : Si vous le voulez, mais vous ne voulez pas au moins prendre connaissance de sa lettre. Il avait l'air vraiment triste et sincère lorsqu'il me les a remis.

Moi : Non, rien de ce qu'il dira ne me fera changer d'avis et vous lui direz aussi que ce n'est pas un homme de parole.

Avocat : Très bien, ce sera fait.

Moi : Merci.

Je sors du cabinet encore sur le cul. Cette enflure me dit qu'il va signer les papiers du divorce et finalement au lieu de ça, il me fait remettre une lettre et un bijou. Il croit quoi, qu'il allait pouvoir m'acheter comme ça ? Ça veut dire qu'en fait, il ne me connait pas du tout. Dans l'avion, je rumine encore. De quitter mes amis m'avait déjà rendu triste, penser à Tika m'avait encore plus déprimé, mais tout ça a été éclipser par la colère que j'éprouve pour mon crétin de future ex-mari et encore crétin, je reste polie.

Quand je sors de l'aéroport, j'ai la surprise de voir Matt, Daryl et ma grand-mère. Ça me fait sourire, Porto Rico me manque, mais avec ces trois-là, je me sens chez moi. Je leur fais un câlin.

Moi : Qu'est-ce que vous faites là ?

Mamie : On est venu te chercher pour aller manger au restaurant.

Matt : Pour fêter ton essai au zoo vu que tu es parti tout de suite après.

Daryl : et pour te remonter le moral, c'est jamais simple de quitter ses potes.

Moi : Vous êtes des amours, je vous adore.

Je prends le bras de ma grand-mère et Matt me prend mon sac. Dans la voiture, nous parlons tous les quatre. Le resto est super chic, c'est Daryl qui régale. Il a plein de thune même si je préfère ne pas en savoir la provenance. Je me doute bien que c'est pas tout net, je connais mon cousin et ce que mamie et Matt m'ont dit le confirme.

Matt : Alors comment s'est passé ton séjour à Porto Rico ?

Moi : C'était génial, j'ai profité à fond de mon Marco. J'ai plongé, surfé, je me suis éclaté.

Daryl : Question qui fâche, t'as vu ton ex ?

Moi : Oui, on a parlé et il m'a dit qu'il signerait les papiers du divorce.

retour à New York, qui aura mon cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant