chapitre 25

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Ça fait une semaine que je suis à New York et cinq jours que je vis chez ma grand-mère. Je vais déjà beaucoup mieux. Ma lèvre est quasiment guérie et ma pommette aussi, même si je garderais une cicatrice. Merci, connard de Luis. Pour ce qui concerne mon dos, les traces s'atténue de jours en jours et la pommade que me met ma grand-mère aide beaucoup. Cette crème pue atrocement et quand je lui ai fait la remarque, elle m'a dit que c'était vrai, mais le supplice de mes narines allait soigner le supplice de mon dos. Elle avait mis dans le mille vu que je peux de nouveau me coucher sur le dos. Bon c'est encore pas super agréable, mais je ne me tords plus de douleur.

Si jusqu'à présent, je restais à la maison, j'ai énormément parlé avec ma grand-mère, ce qui m'a permis d'exorciser un peu le truc. Mais aujourd'hui, j'ai envie de sortir, de me balader, de redécouvrir New York et de me mettre en quête d'un job. J'ai également envie de me faire tatouer Tika. Je m'habille chaudement, j'ai plus l'habitude et marche dans Brooklyn, je pense postuler au Zoo de Central Park, dans les centres animaliers et dans les animaleries. Je refuse de cesser de travailler avec les animaux, j'aime trop ça. Mais en attendant que je trouve un truc, je prendrai surement un boulot genre serveuse ou caissière.

En me baladant, je passe devant un salon de tatouage ou je vais prendre rendez-vous dans trois jours. Tika, faisait partie de moi et fait toujours partie de moi, je ne l'oublierais jamais. Je veux l'avoir sur ma peau pour lui rendre hommage. Pour qu'il puisse commencer à travailler sur le dessin, le tatoueur m'a demandé de lui dire ce que je voulais. Je lui ai envoyé une photo de Tika que j'avais sur mon portable.

Je reprends ma route et juste avant de tourner pour rejoindre la rue de ma grand-mère, un homme me tend un flyer. "Journée porte ouverte au refuge de l'espoir"

Homme : Venez donner de l'attention à nos amis à poil, plume et écailles.

Moi : Où est ce refuge ?

Homme : Pas loin, au coin de la rue, vous prenez à gauche et au feu à droite.

Moi : Merci.

Sans réfléchir, je me dirige vers le refuge. Je prends ce flyer comme un signe. Je ne compte pas adopter d'animal, je vis chez ma grand-mère, mais voir s'il aurait besoin d'un coup de main. Arrivé au refuge, je vois qu'il est très grand et il y a plein de gens à la journée porte ouverte. J'espère que beaucoup de pensionnaires trouveront une famille aujourd'hui.

??? : Je peux vous aider ?

Je lève les yeux et vois une jeune fille qui doit avoir à peine 17 ans.

Moi : Oui, peut-être, je venais voir si vous n'aviez pas besoin de bénévoles supplémentaires.

??? : oh que si, mais pour ça, il faut s'adresser à Phil. Vous voyez l'homme là-bas avec la chemise à carreau.

Moi : Oui.

??? : Dites-lui que c'est Molly qui vous envoie.

Moi : d'accord merci.

Je me dirige vers le Phil en question qui semble ne plus savoir où donner de la tête.

Moi : Bonjour, vous êtes Phil ?

Phil : Oui.

Moi : C'est Molly qui m'envoie, je venais voir si vous aviez besoin de volontaires.

Phil : Toujours, mais vous avez déjà travaillé dans un refuge.

Moi : Non, mais j'ai un diplôme de soigneur animalier. Je viens d'arriver à New York et n'est pas encore de travail donc beaucoup de temps et j'aimerais aider. Je vois qu'aujourd'hui, vous êtes bien occupé, mais je peux vous laisser mon numéro.

retour à New York, qui aura mon cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant