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Chapitre 32 - Don Juan entre en scène 1

Une semaine s'est écoulée depuis l'arrivée des Noserra (+Matilde) à Valence. Matilde et Louis n'ont toujours rien fait. Loïc le fait avec Cris tous les soirs. Noor les surveille encore. Ophélie continue de rembarrer les hommes qui cherchent à la séduire.

Ce matin, Matilde accompagne Louis et Loïc à la salle de sport. Elle est curieuse de voir à quoi elle ressemble de l'intérieur et Louis lui a promis quelques cours de musculation. En arrivant, Cris les accueille.

— Salut Cris, lui dit Louis. Aujourd'hui, Matilde est venue avec moi, occupe-toi d'elle.

— Quoi ? Mais Loulou ! Tu m'avais dit qu'on serait ensemble !

— Écoute, je ne voudrais pas que tu me déranges, je te l'ai répété mille fois. Et puis, avec Cris tu pourras faire des trucs de filles.

— T'es vraiment méchant de m'abandonner comme ça !

— De toute manière, tu ne pourras pas suivre mon rythme, ce n'est pas comme si tu allais revenir ici.

— Ah parce que toi, tu viens tous les jours peut-être ?

— Non, mais quand je viens, ce n'est pas pour du tourisme.

— Ok, ok. Cris, on va les laisser entre mecs !

— À tout à l'heure les garçons.

Étant donné que Cris est une fille, Matilde pense passer un bon moment avec elle, à papoter de gaufres, jusqu'à en oublier de faire leurs exercices. Et non ! Perdu Matilde. Il me semble que tu as oublié que Cris est une sportive. Cris la soumet à un dur échauffement. Matilde, croyant qu'il s'agit déjà des exercices principaux espère finir vite pour pouvoir partir en avance.

— Tu vas où ? l'agresse Cris voyant qu'elle tente de s'échapper.

— C'est pas finit ?

Elle, qui n'avait jamais fait trois pompes de suite sans s'écrouler au sol, a réussi à en faire vingt ! Pour elle, c'est plus qu'un exploit. Elle s'est aussi exercée au tapis roulant. Une fois de plus, elle pensait que ce serait simple. Elle s'est vautrée plusieurs fois et a fini par abandonner quand Cris le lui a enfin permis. Elle pensait aussi pouvoir se reposer au vélo de salle mais... Grave erreur ! Cris lui demande de pédaler rapidement tout en ajoutant de la résistance.

— Tu vas me maltraiter encore combien de temps ?

— Allez Matilde, du nerf !

Matilde est au bord des larmes. Elle en a marre et a mal partout. Une heure ne s'est même pas encore écoulée. Il faut qu'elle prouve à Louis qu'elle peut tenir les deux heures. Les exercices s'enchaînent et elle n'en voit pas le bout.

— Tu veux me tuer ? dit-elle en s'allongeant par terre. En fait, Louis t'a demandé de me tuer, c'est ça ?

— N'importe quoi. Relève-toi.

Matilde refuse de se mettre debout. Tout à coup, elle sent son corps se soulever.

— Loulou ? Laisse-moi par terre.

— Arrête tes bêtises, tout le monde te regarde.

— J'ai maaaaal !

— Viens, on rentre.

— On pourrait prendre quelque chose à manger, qu'en dîtes-vous ? propose Cris.

— Oui ! répond Matilde spontanément. UN MILK SHAKE ! Il fait grave chaud et vous avez tous essayé de me tuer. Vous me devez tous un Milk Shake !

Ah Matilde quand il s'agit de nourriture.

— Venez, c'est moi qui invite, ajoute Cris.

En arrivant au café Matilde, après avoir tout simplement souffert, se sent mieux. Elle n'aura pas fait tout ça pour rien. Sa récompense : un bon Milk Shake bien frai à la vanille.