Chapitre 29 - Premiers jours sous le soleil de Valence 2

27 3 0
                                    

Durant la visite, Loïc et Cristina se sont littéralement déshabiller du regard.

En entrant à l'intérieur de la maison il y a un petit escalier qui mène au salon et à la cuisine ouverte. Il y a des toilettes à côté des escaliers qui mènent à l'étage, où se trouvent les chambres et la salle de bain. Les valises posées, il est temps de laisser place à la visite de la résidence. Ophélie préfère rester à la maison pour pouvoir se reposer.

La résidence comporte une vingtaine de maisons. Il y a aussi une énorme piscine en plein milieu. Des gens sont d'ailleurs en train de s'y baigner. Cristina leur montre la cantine, la bibliothèque, mais aussi la salle de sport.

Vous voyez les petites tentes en bas ? C'est l'endroit où l'on propose des activités pour les enfants et les jeunes. Bien sûr, il n'y a pas d'obligation.

— Tu vois les tentes là-bas ? dit Louis faisant la traduction à Matilde, pour qui, Cristina parle trop vite. Il y a des activités pour les jeunes.

— On pourrait y aller jeter un coup d'œil. T'en penses quoi ?

— Pourquoi pas.

Cristina s'arrête devant de grandes portes.

Ici, c'est l'endroit où l'on fait la fête le soir. Le Marina. Vous viendrez ce soir ?

Peut-être, répond Loïc.

— Demande-lui s'ils font vraiment la fête tous les jours.

— Matilde, un petit effort.

— Allez ! J'ai réussi à comprendre, c'est déjà un effort.

Matilde demande si vous faites vraiment la fête tous les jours.

Oui ! Tous les soirs, il y a une fête. En fait, c'est une sorte un dîner animé. Certaines personnes sont en pension complète, alors le soir au lieu de manger tout seul dans son coin, ou tristement à la cantine, on se réunit tous ici. Il y a des spectacles, de la musique, de la danse, du chant. Les animateurs sont souvent des personnes en vacances.

C'est cool, Matilde sait chanter. Tu penses qu'elle pourrait faire une prestation ?

— Quoi, qu'est-ce que tu lui dis sur moi ?

Oui, si ça ne la dérange pas. On serait ravis ! Ça nous évitera d'embaucher des gens.

Cristina et Loïc continuent de se regarder. Matilde est certaine qu'il va se passer quelque chose entre eux.

Je vous laisse là, je dois rentrer chez moi. Vous vous souvenez où est votre maison ?

Oui, ne t'inquiète pas Cristina, répond Loïc.

Matilde doit bien avouer que l'accent espagnol de Loïc est des plus sexy. Elle en frémit presque. Quand Louis parle, on dirait un gamin de huit ans.

Au fait, appelez-moi Cris. Il n'y a que mon père qui m'appelle Cristina et je n'aime pas du tout.

Bien, comme tu veux ma jolie.

Cristina esquisse un sourire avant de tourner les talons. Louis mime une expression de dégoût face à la manière dont son frère fait du rentre-dedans, avant de se tourner vers Matilde.

— Elle nous demande de l'appeler Cris.

— Oui, j'avais compris.

— Bon, rentrons, j'ai la dalle.

***

— Appelez-moi Cris parce que j'aime pas Cristina. Na na na nanère, souffle Noor en s'asseyant sur le canapé. Elle m'énerve cette vieille fille ! En plus, t'as vu comment elle collait Loïc ? chuchote-t-elle à Matilde.

FRESHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant