Je t'aime, moi non plus!

Chapitre 2

Shoto jeta rageusement le chiffon à scandale par terre, et se mit à faire les cents pas.

Sa petite amie tentait de le calmer, mais il était dans un tel était que c'était bien vain.

-Ils vont se marrier... Ils vont se marrier... répéta le bicolore comme pour s'en convaincre.

-Calmes-toi... tenta Momo Yaoruzu, sa petite amie, en ramassant le journal.

Il montrait une photo où Katsuki Bakugo serrait la main à l'héritier Omega de la famille Midoriya.
Devant une mairie, avec pour titre “L'union des deux plus grandes puissances mondiales par leurs henritiers!”.

-Mais qu'est-ce que ça paut te faire? Tu es très riche mon cœur, ça ne te touche pas.

Il se retourna, et la prit par les épaules.

-Si! Si! Ça touche mon père, alors y'a une chance sur mille pour qu'il ne me dépêche pas à aller briser leur couple.

Justement à cet instant, Enji Todoroki sonna. Ça ne pouvait être que lui.

Shoto se recomposa un masque impassible, et alla ouvrir.

-Que voulez-vous père?

Enji Todoroki s'avança dans le couloir de l'entrée de la grande maison de son fils, et se dirigea vers le salon, où il s'affala sur un fauteuil.

-Sers-moi un remontant, adressa-t-il à Momo, la prenant certainement pour une domestique.

Ce qu'elle fit. Une fois qu'ileut avalé une bonne partie de son whiskey pur malt, le père Todoroki reposa son verre, et fixa Shoto.

-Midoriya et Bakugo vont s'allier. Mon entreprise va couler s'ils se marient. Je veux que tu les sépares.

Shoto jeta un regard éloquant à Momo, qui partit silencieusement.

-Et moi, qu'est-ce que j'y gagne.

Enji Todoroki sourit. Il avait une idée derrière la tête, et cela ne plaisit pas du tout, mais alors pas du tout à son fils.

-Rien. Mais je me débrouillerais pour que tu n'y perdes rien, lança Enji, en souriant.

Shoto voyait très bien ce que voulait dire son père. Peut-être qu'Enji perdrait de l'oppulence t du prestige mais il resterait lui-même. Il pourrait très bien influencer certains des actionnaires de Shoto pour le faire couler.

Le bicolore crispa les dents.

-C'est d'accord, cracha-t-il entre ses dents serrées.

Aussitôt, le père Todoroki se leva satisfait.

-Parfait! Bon, j'y vais fils, à une prochaine fois fils!

Une minute plus tard Shoto disait à Momo qu'elle pouvait rerentrer.

Il se laissa tomber sur son canapé.

-Izuku est ton ami, non?

-Oui.

-Tu ne vas même pas essayer de connaître l'héritier Bakugo avant de les séparer?

-Non.

-Il n'y a pas d'autre alternative?

-Non.

-Tu vas vraiment essayer de les séparer, sans même te soucier du fait que tu peux blesser Izuku, ton ami?

-Non... souffla Shoto, avant de passer la main dans ses cheveux.

Chose qu'il ne faisait jamais, et qui était très révélatrice de son état d'esprit. Il voulait tuer son père.

Ses cheveux blancs se mélérent aux rouges, et bientôt, à force d'y passer la main, ses beaux cheveux finirent emmélés.

-Shoto, regarde moi, implora Momo avant de lui prendre le menton, et de fixer ses yeux vairon.

-Mh? fit-il comme si de rien n'était.

-Tu vas le faire. Tu dois le faire. Débrouilles toi pour ne pas faire souffrir Midoriya, et tout ira bien.

Il hocha la tête.

Elle l'embrassa sur le bout du nez.

-Allez, on va oublier les conneries de ton père, dit Momo avant de tirer Shoto vers les chambres.

Sur le chemin, ils dévoraient mutuellement leurs deux bouches, et ils étaient déjà presque nus en arrivant à la chambre.

-Je vais le faire, murmura Shoto avant de tomber sur le lit, enlacé à sa petite amie.

La nuit fut longue.

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612 mots.

Dsl, je voulais poster ce chapitre, mais c'est celui avec Shoto, je pouvais faire plus long qu'en rajoutant un lemon, et lemon hétéro chuis pas douée.

Bye bye mes chous~😘