Je t'aime, moi non plus!

Chapitre 27

Izuku se crispa, mais Katsuki n'y prit pas garde, discutant avec le dénommé Ari.

Puis Izuku réagit enfin.

Il se retourna sur les genoux de Katsuki, interrompant sa conversation.

-Merci Katchan! Rien ne pouvait me faire plus plaisir que ça! susurra-t-il avant de l'embrasser doucement. Je peux aller en ville t'acheter un cadeau pour te remercier?

Les yeux d'Izuku brillaient de mille feux, et le blond finit par céder.

-Tu y vas accompagné alors. Où est le majordome?

-Pas la peine! J'y vais avec Kirishima!

Izuku se leva, claqua un baiser sonore sur la joue de son mari, tout sourire, avant de s'apprêter à sortir de la salle.

Il ne se départissait pas de son sourire, et Katsuki, qui ne se doutait pas qu'il jouait la comédie, était bien heureux d'avoir pris cette initiative.

-Au fait! s'arrêta Izuku. Ari? Tu as quel âge?

L'Oméga, qui ressemvlait légérement à Katsuki tourna la tête vers le vert, interloqué.

-M-moi?

-Oui, toi! Ari signifie “existence”, non? C'est un très beau prénom, encouragea Izuku. Tu as quel âge?

-Vingt-et-un ans... bredouilla le jeune Oméga.

-Merci! Katchan il est plus jeune que toi! constata le vert avec entousiasme.

Il sortit de la salle, et le blond reprit son activité, oubliant de suite qu'il avait vu le sourire d'Izuku se fâner lorsqu'il avait tourné les talons.

En fait, il ne voyait vraiment pas de raison de se soucier de cela, Izuku avait dit qu'il lui achéterait un cadeau, et rien que pour ça il flottait sur un petit nuage, car ce serait la première vraie marque d'affection qu'il recevrait de la part du vert.

. . .

Izuku conduisait rapidement, et Eijiro s'inquiétait sincérement en le voyant prendre un virage en épingle à un allure folle.

-T-T'es sûr d'avoir ton permis? questionna le roux, calé au fond de son siége à cause de la vitesse.

Izuku lui jeta un regard en coin, quittant la route des yeux pour le plus grand déplaisir du rouge, et il lui adressa un sourire mesquin.

-Faudrait que je le passe un de ces jours! ricana le vert.

Eijiro soupira, vaincu, et se jura de ne plus jamais accompagner l'Oméga dans ses excursions foireuses.

Enfin ils s'arrétérent, mais l'Alpha ne fut pas au bout de ses peines car Izuku lui banda les yeux.

-Eh! Enléve moi le bandeau! jura Eijiro qui cherchait le nœud.

-Non. Je ne veut pas que tu voies le nom de l'endroit où l'on est. La seule chose que Katsuki veut que tu fasses est de me protéger en quelque sorte. Pas de faire le chaperon, alors je ne veut pas que tu saches où l'on est.

Ils descendirent de voiture, et Izuku tint la main d'Eijiro pour le guider vers un endroit.

Le rouge se fit asseoir, et Izuku lui retira le bandeau qui lui obstruait la vue.

Ils étaient dans un cimetièrre.

Izuku le pria silencieusement, d'un simple signe de tête, de ne pas chercher à connaître le nom.inscrit sur la tombe.
Il y déposa un papier plié en deux, et une larme roula sur sa joue.

Eijiro auraut juré l'entendre dire “connard” en regardant la photo en noir et blanc gravé dans le marbre.

Izuku se releva, sourit, et remit le bandeau à Eijiro.

-S'il te plaît ne dit pas à Katchan qu'on est venus ici. Après on va aller dans deux endroits encore, tu pourras lui dire, mais pas le cimetièrre s'il-te-plaît, demanda Izuku d'une voix morne en le guidant par la main.

-Ok... hésita le roux teinté.

Ils remontérent dans la voiture, Izuku enleva le bandeau, et pria cette fois-ci Eijiro de ne pas retenir le chemin.

Ils roulérent un peu, et s'arréterrent -pour le plus grand bonheur d'Eijiro qyi souffrait de la conduite d'Izuku- devant un grand hangar.

-Qu'est-ce que c'est?

-Vois ça comme une sallede sport. J'ai envie de me défouler, tu viens?

Ils entrérent, et Eijiro put voir tous les types d'arts martiaux pratiqués par des personnes de tous les âges sur un unique tatami.
Izuku lui fit un sourire contrit et se tourna vers une partie moins éclairée du hangar, et Eijiro le suivit, prenant très à cœur la “mission de portection” que Katsuki lui avait confiée.

Il y avait deux grandes caisses bleues dans un coin, et Izuku y piocha de grands gants de boxe.

Il tendit deux plaques en mousse à Eijiro, et lui montre les sangles à passer sur les doigts, hormis le pouce, niveau auquel la szngle bloquait, stabilisant ainsi la plaque moussue.

-Tu veux bien le faire avec moi? demanda Izuku en brandissant ses poings, en position d'attaquant.

Eijiro hocha la tête, et s'avança un peu, perçevant dans le fond de la salle quelques punching-balls et des sacs de frappe.

Il leva ses deux mains, les plaques en mousse dessus, et Izuku frappa.

Ils passérent ainsi l'après-midi, Izuku frappant sans relâche, et Eijiro qui encaissait, surpris de trouver tant de force et d'andurance dans le corps d'un Oméga.
Quand lui commença à s'ensouffler, Izuku lui montra un banc, et se dirigea ensuite vers un sac de frappe de 160 kg.

Eijiro sourit en se disant qu'une telle masse ne pouvait être soulevée par un Oméga, et qu'Izuku était bien téméraire de ne pas commencer par les punching-balls.

Pourtant... Il fallut un seul couo de poing au centee du sac pour qu'il se balance violement sur sa chaîne, laissant Eijiro sans voix.

Les coups s'enchainaient sans relâche, Izuku ne semblait pas vouloir se fatiguer, et Eijiro l'observa.

Ses yeux étaient noirs et l'on devinait rien qu'en le voyant qu'il était en colére.

Il ne voyait pas les gens autour de lui, ni Eijiro, ni les pratiquants d'arts martiaux sur le tatami; il voyait seulement sa haine, et il frappait ses vieux démons pour s'en débarasser.

. . .

En sortant du magasin, Izuku sourit à Eijiro, tenant un paquet dans ses mains.
Son premier sourire franc de toute la journée.

Izuku avait eu le coup de cœur pour une petite peluche, un lapin en tissu gris très doux, dont le poil hirsute et décoiffé “rappelait la coupe de Katchan” d'après Izuku.

Eijiro avait bien vu briller cet éclat d'adoration quand il parlait de son “Katchan”, et il était absolument certain que ce qu'avait dit Katsuki à leur mariage était faux.

Izuku ne le détestait pas, et ce qu'il ressentzit pour le blond était certainement plus profond que de l'amitié.

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1072 mots.

Alooors?
Suivi des pensées d'Eijiro, vous en pensez quoi? Emettez des hypothéses mais, d'après vous, c'est qui la personne dans la tombe?
Que dit le papier?

Vos avis sur le chapitre? Vous pensez quoi de la fic sinon (ça j'ai jamais delandé, je voudrais vraiment savoir)?

Bye bye mes chous~😘