Chapitre 40

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(el1odas ce chapitre est pour toi. Ma fic a été touchée par la bénédiction du peuple des énergies, remercions Zeal, Mahara et Manette. Le reste, bah bonne lecture.)

Izuku, assis sur sa chaise en face du bureau du-dit Doc regardait par la fenêtre, maussade.

-Katchan assieds-toi, qu'on en finisse vite s'il te plaît, demanda Izuku d'une voix morne.

Le Doc s'assit derrière son bureau, et fit un sourire à Izuku, qu'il ne lui rendit pas.

-Cela faisait longtemps que tu n'étais pas venu Izuku. En cinq années tu as bien changé...

-Allez vous faire foutre! répliqua le vert avec hargne.

-Mais ton comportement n'a pas changé, lui... constata le médecin avec un sourire... attendri?

-D'où vous vous connaissez? interrogea le blond qui jusque là observait silencieusement.

Il passa un.bras autour des épaules de son lié, dans un geste extrémement possessif, qu'Izuku ne repoussa pas, bientrop occupé à fusiller du regard le médecin.

-Il y a un peu moins de cinq ans, Izuku a commencé à avoir des problémes... entama l'homme de médecine.

-La ferme Doc! Ces problèmes n'étaient que physiques!

-Parce-que tu te battais avec des Alphas, contra l'homme en remontant ses binocles le long de son nez.

-Tu te battais avec des Alphas!? s'étonna le blond, posant plus la question au médecin qu'à son mari.

-Oh, oui! rit le Doc. Il finissait au moins une fois par mois au comissariat pour s'être battu! Il a même fini en garde a vue pour un passage à tabac! rit-il de plus belle.

-Oh. C'est pour ça que vous avez demandé si j'étais de la police?

-Oui, confirma l'homme en se calmant.

Izuku ne disait rien.
Katsuki était vraiment étonné, et surtout il n'imaginait absolument pas le petit Oméga qui avouait que son odeur lui manquait se battre.

-Izuku, ton aversion pour les Alphas, ça c'est terminé à ce que je vois, avec ton Alpha et-

-La ferme! coupa violemment Izuku. J'aprécie toujours aussi peu les Alphas, mais il y a certaines exeptions. Et ensuite, la fois où j'aifini en garde à vue, j'avais failli mefaire enlever, et ce connard d'Alpha s'en est sorti avec une petite amende moins élevée que la caution que ma mère a dû payer pour me faire sortir! expliqua Izuku à l'intention à la fois du médevin et de son lié.

-Izuku... Plusieurs témoins ont vu qu'il t'avait juste pris le bras, affirma le Doc avec un sourire aux lèvres.

-Et il a assuré vouloir me violer!!! explosa Izuku en se levant de sa chaise.

Il était absolument furieux, pour une raison que Katsuki n'arrivait pas à visualiser. Le médecin gardait cependant toujours son sourire, et le blond se contenta de prendre la main de l'Oméga et de le faire rasseoir.

-Eh, bien. Je vois que c'est toujours un sujet qui fâche. Mais cet Alpha a malencontreusement fini à l'hôpital avec les deux bras et les deux jambes cassés, alors c'est de l'histoire ancienne.

Izuku eut un petit rictus, et Katsuki crut déceler dans ses émotions de l'amusement.
Il était définitivement pour quelque chose dans cette histoire de bras et jambes cassées.

-Oublions le passé, concentrons nous sur le présent! conclut-il en joignant ses mains, caricaturant la voix d'un homme philosophique. Pourquoi es-tu ici, Izuku? demanda-t-il, appuyant sur son prénom pour détourner son attention de la fenêtre.

Il croisa les bras sur son torse.

-Rien du tout Doc.

-Parce-qu'il ne parvient pas à ressentir mes émotions, et nous sommes liés, ajouta le blond en ignorant ostensiblement la grimace de dégoût d'Izuku.

-Je ressentais ton inquiétude quand j'avais dormi au grenier, avança Izuku.

-C'était une émotion forte. Tous mes colaborateurs devaient la ressentir avec le nombre de phéromones que je relâchais.

Il força Izuku à se lever, et le fit asseoir sur ses genoux.

-Ce n'est pas normal, donc tu te tais et t'écoutes les conseils de binoclard, conseilla Katsuki en plaquant une lain sur la bouche d'Izuku.

Le petit vert se résigna très vite.

-Je pense que cela vient d'un blocage psychologique, précisa le Doc.

Il posa ses binocles sur la table, et croisa une fois de plus les mains.

-Izuku, est-ce que tu détestes à ce point les Alphas? questionna Katsuki, un peu dépité.

Avec un sourire désolé, le médecin hocha la tête, et Katsuku se leva, retournant en salle d'attente.
Izuku se rassit sur son sièg, et scruta le médecin.

-Vous savez appuyer où ça fait mal, Doc.

-Je ne suis pas diplomé en psychologie pour rien, répliqua l'interressé, arrogant.

-Qu'est-ce que vous vouliez demander en privé, Doc? interrogea le vert, qui sentait sa colère retomber à mesure qu'il sentait l'immense tristesse de Katsuki monter.

-Je vois bien que rien n'a changé, si ce n'est ton apparence. Tu ne les détestes pas, tu as peur, n'est-ce pas? interrogea-t-il doucement.

-Je vous hais vraiment, assura Izuku avec hargne.

-Mais c'est pour des raisons toutes différentes. Tu as peur, affirma-t-il cette fois-ci. Pourquoi?

-Ari occupait une place importante dans mon cœur. Malgré qu'il soit tout mieux que moi, et uqe ça m'énervait, je l'aimais vraiment du plus profond de mon cœur. J'ai peur qu'il y ait un épisode deux.

Le Doc se leva, et vint s'appuyer contre son bureau, tenant ses binocles du bout des doigts.

-Une des conditions de nôtre mariage, à Katchan et moi, est d'avoir un enfant. Cette nouvelle loi de mes deux fait qu'on peut adopter, qu'on y est obligés même.

L'homme posa ses binocles, et s'accroupis face à Izuku, qui avait baissé la tête.
Il lui fit relever le menton, et regarda ses larmes couler sans pour autant les arrêter.

-Izuku, es-tu enceint?

L'Oméga mordit sa lèvre sui tremblait, et ses larmes redoublèrent.

-Oui...

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960 mots.

Je t'aime, moi non plus!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant