Chapitre 44

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Izuku ferma sa valise, et la descendit.
Il la laissa dans l'entrée, et fila vers la piscine.

Moon l'attendait au bord du bassin, visiblement fascinée par l'onde mouvante.

Izuku remonta les jambes de son pentalon, enleva ses chaussures et glissa ses pieds dans l'eau tout en restant assis.

Il caressa son chat, qui se mit à ronronner.
Katsuki arriva derrière les portes vitrées, et en ouvrit une.

Izuku prit son chat et le serra fort contre son cœur.

-Oi, on y va, j'ai fermé tous les volets! interpella le blond.

Izuku sursauta, ne l'ayant pas entendu venir.

-T'es sûr que je peux pas emmener Moon?

Katsuki secoua la tête, porovoquant un soupir déçu de la part d'Izuku.

Quand Izuku était rentré, l'avant-veille, il n'avait pas trouvé Katsuki.
Il n'y avait eu ni cris, ni protestations, que de l'indifférence.

Le lendemain, Izuku avait tenté de s'expliquer.
Que dans la voiture, il avait juste parlé avec le Doc. Mais quand Katsuki avait demandé de quoi ils avaient parlé...

Izuku avait eu du mal, beaucoup de mal, à parler de l'incident d'Ari, avec cet homme, avec qui il avait passé une heure par jour pendant un an, pour décortiquer ses sentiments, et essayer de les comprendre.
Le Doc avait toujours eu des morceaux de l'histoire, jamais l'histoire en entier jusqu'à la nuit précédente.

Il connaissait Katsuki depuis tout juste six mois, et jusque là ils n'avaient fait que se disputer, se blesser l'un l'autre, et se comporter comme deux étrangers.

Izuku se leva en soupirant une fois de plus, la chatte dans ses bras.
Il lui fit un baiser sur le dessus du crâne, et la relâcha.

-Tch, marmonna le blond en rerentrant dans la maison.

Était-il vraiment jaloux d'un chat? songea-t-il amèrement.

. . .

Dans l'avion, Izuku préféra dormir, ayant un peu le mal des transports.

Il avait supplié à genoux de pouvoir emmener le chat, et Katsuki avait cédé à ses jérémiades.
Moon, la chatte, voyageait donc dans la pièce prévue pour les animaux de compagnie, et eux étaient à l'avant.
Izuku avait obtenu qu'ils emportâtes la chatte, mais il était hors de question qu'elle reste avec les passagers.

À l'arrivée, Katsuki réveilla Izuku sans douceur, qui gémit d'inconfort quand il se fit secouer dans tous les sens.

Il ouvrit les yeux et se plaignit :
-Katchan, tu pouvais pas y aller plus doucement?

Le blond détourna le regard, indifférent.

-Faut croire que non.

À la descente de l'avion, ils allèrent directement à l'appartement où ils déposèrent leurs valises.

-Bon, je te laisse, je vais au chantier. Pas de bêtises en mon absence, préconisa-t-il, comme à un enfant.

-Tu voudrais pas que je regarde Gulli tant que t'y es? railla Izuku.

Katsuki indifférent, haussa les épaules.

-Si tu tiens à regarder des émissions pour les gosses!

-Eh! Je suis pas un gosse! On a que six ans d'écart je te rappeles!!!

Trop tard, Katsuki avait déjà fermé la porte.

Izuku traîna dans tout l'appartement, s'ennuyant déjà comme un rat mort.
Il rangea sa valise dans une des deux chambres, laissant celle de Katsuki au même endroit, ne sachant pas s'il voudrait faire chambre à part.

Il arriva à la cuisine, et trouva pleins d'ingrédients dans les placards.

-Ah bah oui, il y a quand même passé trois semaines! conclut Izuku.

Il sortit de la farine, des œufs et du lait.
En fouillant au fond des placards, mettant un bordel monstre dedans d'ailleurs, il trouva de la poudre d'amandes et de noisettes.

-Je vais faire des baklavas! décida-t-il.

Il se mit à faire ses gateaux, et décida de ne pas répondre lorsque Katsuki appela.
Il avait les mains pleines de farine, il n'allait certainement pas pourir son téléphone juste pour un appel.

Quand il eut fini ses gateaux, il se lava les mains et rappela son lié.

-Ah bah enfin! pesta son mari. Tu peux me dire pourquoi tu répondais pas?

-J'ai regardé Macha et Michka sur Gulli, et elle faisait un gateau à la feuille de pin et à l'écorce de bouleau, j'ai voulu tester.

Izuku entendit le long soupir de désespoir que poussa Katsuki.

-J'ai fait des gateaux, et comme j'avais les mains pleines de farine, je pouvais pas répondre.

Moon vint se frotter aux jambes d'Izuku, et il la caressa un peu.

-Fais pas exploser le four, s'il te plaît, demanda Katsuki avant de raccrocher.

-Il se soucie de moi? demanda Izuku à sa chatte.

-Mreow!

-Il se soucie de moi! affirma-t-il en se levant, léchant un de ses doigts encore couverts de miel.

Il se remit à sa pâtisserie, Moon lui faisant des grâces de temps à autres.

. . .

Katsuki venait de finir sa troisième réunion de la mâtinée, et il n'en pouvait plus.
Il était proche de quatorze heures, il pouvait bien appeler Izuku.

Il s'affala sur sa chaise de bureau, et attrappa son téléphone.
Il appela Izuku.

Une sonnerie.
Deux sonneries.

“Le numéro que vous avez appelé n'est pas en service. Pour appeler le servuce téléphonique tapez dièze...”

Il posa son téléphone sur la table, le regard dans le vide.

-Qu'est-c't'as encore foutu, Deku? interrogea-t-il.

Sa secrétaire entre dans la pièce.

-Un homme est à l'accueuil, il dit être vôtre mari. Il a des yeux verts, des cheveux verts bouclés et des tâches de rousseur, précisa-t-elle.

Katsuki, n'osant croire sa chance, lui demanda de le faire entrer.

La tête d'Izuku apparut dans l'encadrure de la porte.

-Alors, déjà, avant de t'énerver, sâche que ça me fait mal, et que je pense avoir été assez puni, ok?
Ensuite, bah ma plus grande peine réside dans le fait que mes baklavas sont tombés dans le canniveau.

Il entra dans la pièce, et Katsuki inspira pour se calmer.

-Tu es absolument insupportable! lâcha-t-il en contemplant la jambe platrée d'Izuku.

(Le truc des antalgiques arrive bientôt par contre, vous allee voir c'est marrant. Et vous comprendrez pourquoi Izuku voulait pas en prendre.)

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995 mots.

Hey! Je vais faire un dessin et un os avec kekeisn alors je serais un peu moins présente, et vous pouvez oublier le quatre chapitres par jour, ce sera seulement un.

Vos avis?

On comprends ce qui est arrivé à Izuku au prochain chapitre.

Bye bye mes chous~😘

Je t'aime, moi non plus!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant