Chapitre 45

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-T'as fait quoi encore? interrogea Katsuki en se pinçant l'arrête du nez.

Izuku haussa les épaules.

-Bah j'ai fait des gateaux, et-

-Attends, tu parles de ton gateau au feuille de pin et à l'écorce de bouleau? interrogea le blond, qui en avait déjà marre.

-Mais nooooon! se moqua Izuku, hilare.

Il trébucha avec ses béquilles, s'étalant au sol, et arrêta de rire.

-Ouch... fit-il en se frottant le bras. J'ai fait des baklavas, je voulais te les amener, mais en chemin un camion m'a renversé, je me suis juste cassé une jambe, mais...

-Mais quoi? interrogea Katsuki, qui perdait patience.

-Mes baklavas sont tombés dans ke caniveau! dit-il avec une moue que Katsuki aurait qualifiée de bandante s'il n'était pas tant énervé.

-Donc... Récapitulons : je te demande de ne pas faire de conneries, tu te casses "juste" une jambe, et tu t'inquiètes... pour des gateaux? interrogea-t-il, un sourcil levé. Vraiment?

-M-Mais ils étaient pour toi... geignit Izuku.

Les larmes lui montaient aux yeux, et il renifla.

-Je vais rentrer à la maison, dit-il d'une voix tremblante.

-Tu sais Deku, je ne t'en veut pas, interpella le blond. Je suis juste un peu énervé que tu sois aussi imprudent : je m'inquiète pour toi.

Izuku se retourna vivement, ses larmes de corcodile déjà disparues.

-Alors tu vas me raccompagner à la maison!? dit-il d'un ton hyper joyeux.

Katsuki se passa une main sur le visage, excédé.

-T'aurais dû te lancer dans une carrière d'acteur grommela-t-il en ouvrant un tirroir dans son bureau, pour en sortir ses clés de voiture.

. . .

Izuku assis sur le canapé avec les béquilles à côté de lui, reprenait lentement son souffle.

Il inspira une dernière fois, et se décida à se lever pour aller à la cuisine où se trouvait Katsuki, mais ce simple mouvement lui arracha un petit cri de douleur.

Katsuki arriva depuis la cuisine, et força Izuku à se rasseoir.

-Idiot, je t'avais dit de ne pas prendre les escaliers!

-Mais y'a pas d'ascenceur! protesta le petit vert.

-Je t'ai dit que je te porterai! indiqua Katsuki en lui tendant un verre d'eau et un comprimé blanc. Bois.

-Non! répliqua Izuku comme un enfant identifiant immédiatement l'antalgique.

-T'as l'air de souffrir le martyr. Prends-le ou je t'y force, car je ne vois pas de raison valable pour que tu ne le boives pas.

Izuku inspira porfondément, et saisit le verre.

-J'aurais tenté de te prévenir! déclara-t-il en avalant le contenu.

Moon sauta sur le canapé, et vint se frotter contre le bras d'Izuku.
Il la caressa un instant, puis tenta de se lever.

Katsuki l'en empêcha et le prit dans ses bras ignorant ses portestations vives.

-Dégage minouche, lança Katsuki au chat qui se trouvait sur son passage.

La chatte s'enfuit bien vite vers la cuisine.

Izuku somnolait déjà lorsque Katsuki le déposa dans le lit, et il s'zndormit tout aussi vite.

-Prévenu de quoi? De quoi peut-il être dangereux en dormant? s'interrogea-t-il en regardant cette gueule d'ange.

Cette gueule d'ange qui avait piégé son meileur ami avec un seau de lubrifiant.

Il sourit en se rappelant le ton paniqué d'Eijiro.

"Serpents sauvages, grenouille, lubrifiant!" Le chifoumi remasteurisé par Eijiro quoi.

(Bravo à @IriG_egnartS pour cette trouvaille uWu)

Il alla au salon pour attendre que son Oméga de mari se réveille.

. . .

-Katchan... appela Izuku d'une voix rauque et faible.

Il avait mal... Les antalgiques ne faisaient plus effet, et même s'il savait que c'était dangereux, il voulait juste en reprendre une dose.

Le danger avec lui et les antalgiques... C'est qu'il perdait complétement ses inhibitions.
Il ne voulait pas savoir ce qu'il serait capable de faire sous cet effet, car à chaque fois il était conscient, mais il redoutait d'en prdndre avec Katsuki à proximité.

Le blond entra dans la chambre.

-Oh, t'es réveillé. Tiens.

Il lui tendit un verre d'eau avec un comprimé, et Izuku l'avala.

-Merci beaucoup! dit-il avec sincérité.

Katsuki grogna et détourna le regard.
Apparemment, il lui en voulait encore pour avoir dit aimer Ari.
Mais c'était vrai!

Il aimait juste plus Katsuki. Comme son mari, l'homme de sa vie, pas come un frère.
Comment le lui faire comprendre?

-Dis, y'a des baklavas à la cuisine, je peux en avoir s'il te plaît? demanda gentiement Izuku.

Katsuki souffla et partit.
Izuku se massa la jambe en attendant que les antalgiques fassent effet.
Heureusement que le plâtre ne lui montait que jusqu'au mollet, et que ce n'était que sa cheville qui était touchée.

Il guérirait vite... Pour l'heure, son ventre criait famine.

Katsuki revint avec une assiette remplie de baklavas, et Izuku se lécha la lèvre.
Katsuki lui tendit l'assiette, et le regarda manger avec attendrissement.

-J'avais demandé un mari de base, pas un enfant, dit-il en essuyant les miettes qu'il avait autour des lévres.

Il porta son pouce, avec lequel il avait nettoyé le pourtour de la bouche d'Izuku à ses lèvres et le suça.
Le petit vert resta bouche bée de son action, et en oublia même sa remarque sur son infantilité.

-Allez, mange! Je les ais pas amenés pour que tu les regarde!

Izuku en prit un autre, l'avant dernier.
Il le mangea, en essayant de ne pas en mettre partout cette fois-ci.

Il sentait que les antalgiques faisaient effet, et il ne sentait plus la douleur.

Il prit le dernier baklava dans l'assiette, mais au lieu de le porter à ses lèvres, il le tendit à Katsuki.

-Non, c'est bon, ça ira, dit-il en détournant le regard.

Izuku lui saisit le menton, le força à ouvrir la bouche, et y fourra le baklava.

-Allez, mange! Je les ais pas faits pour que tu les regardes! dit Izuku sur un ton narquois, raillant Katsuki.

Le blond s'étouffa un instant mais finit par avaler.

(Cette phrase à double-sens😂😂😂)

Il tourna son regard vers son lié, et le trouva en train de fixer... un point.

Il accrocha ses mains au col du blond, et tira dessus, rapprochant leurs deux visages.

-Qu'est-ce que tu...?

-Chut, j'essaye quelque chose... dit Izuku avant de l'embrasser.

La première surprise passée, le blond passa sa main sur la nuque d'Izuku, approffondissant la baiser.
Il passa sa langue dans la bouche d'Izuku, et commença à jouer avec la langue de ce dernier.
Il passa son autre main sous le t-sheert d'Izuku.

-Mh... Je crois que souvenir que tu es sensible ici, non~

Il caressa son bas du dos, et il gémit.

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1088 mots.

Allez! Deux chapitres par jour! Woo-hoo.

Bon, vous en pensez quoi?

Bye bye mes chous~😘

Je t'aime, moi non plus!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant