Je t'aime, moi non plus!

Chapitre 22

Denki sortit de chez lui, faisant un signe timide de la main à l'Alpha qui occupait sonséjour, et ferma la porte.

Cela faisait presque un mois qu'Eijiro vivait avec lui, ils étaient colocataires, pour son plus grand bonheur.

Il voyait chaque jour son amour s'épanouir, et d'ici quelques temps il s'était juré qu'il serait en couple avec Eijiro.

Il était même assez en confiance avec le rouge pour penser à lui avouer ses sentiments d'ici quelques temps.
Il avait peur du rejet, mais il savait qu'Eijiro était célibataire, et ce dernier n'avait pas vraiment repoussé les avances que Denki lui avait fait depuis qu'ils vivaient ensembles.

Le blond marcha trenquillement jusqu'à l'arrêt de bus, et monta dans le transport quand il arriva.
Il devait aller chez Izuku pour jouer à la playstation, et il n'avait pas de voiture.

Il descendit à son arrêt, et arriva devant les grilles en fer forgé portant le nom de Bakugo.

Oui oui, sa famille était tellement puissante qu'ils avaient des armoiries, et un manoir attitré.

Denki sonna, et deux gorills vinrent vers lui.

-Oh, salut, vous pouvez m'ouvrir?

-Vous êtes qui? questionna un des deux hommes.

Denki se retint de répliquer vertement en voyant leur musculature.

-Je suis l'ami Bêta d'Izuku.

-Votre nom?

-Heu... Denki Kaminari.

Un des deux hommes regarda sur son téléphone.

-C'est bon, vous pouvez entrer.

Denki halucina en passant.

Il marcha pendant un bon quart d'heure sur le chemin menant à la maison.

Le blond allait sonner, mais il entendit de grands bruits dans la maison, alors il paniqua.

Des bruits de verre brisé, des cris, et des portes qui claquent.

-VA TE FAIRE FOUTRE!!! CONNARD! hurla Izuku.

Denki allait ouvrir la porte au comble de l'inquiétude, mais elle s'ouvrit toute seule, sur Izuku, qui trébucha et atterit sur le blond.

Par réflexe, Denki avait fermé les yeux, mais quand il les rouvrit, Izuku était déjà parti.

Il se retourna, au sol, et vit Izuku, qui était à peine vêtu, un t-sheert à manches courtes déchiré et ensanglanté, et un short uultra court...

Ensanglanté?

-Mec, pourquoi t'as du sang? demanda Denki, paniqué.

-Pas le temps d'expliquer! Tu vas au portail, et tu sors. Cours pas, mets le temps normal. Dis aux vigiles que t'as pas pu me voir et barre toi aussi vite que possible, je passerais le portailen courant avant qu'ils ok?

Cela faisait trop d'informations pour Denki, qui le regarda en écarquillant les yeux.

-Vas au portail, sors, je t'explique plus tard, ok?

Denki le fit, et marcha sur le chemin sans se retourner.

De son côté, Izuku était déjà poursuivi par les deux vigiles, et il s'enfonça en courant dans les brousailles du jardin.

Il courrait en essayant de se repérer par rapport au portail, mais les cris des gardes du corps le sommant de revenir le stressait, et il était sûr de s'être perdu.

Il regarda sa montre, et constata que cela faisait plus de quinze minutes qu'il avaut demandé à Denki de partir.

Une branche craqua derrière lui, et il courrut encore plus vite.
Il déboucha sur une clairrière, et aperçut le lac qu'avait mentionné Katsuki dans la mâtinée.

Les pas de ses assaillants n'étaient pas audibles pour Izuku, mais il sentait clairement les phéromones de colére des deux Alphas, et surtout...
Les phéromones de soumission de son mari.

Il sauta dans le lac, et nagea jusqu'à l'autre rive, entendant crier les Alphas au bord de l'eau.
Il sortit, et s'enfonça à nouveau dans les brousailles, qui cette fois-ci se composaient également de ronce et de bois mort, qui s'enfonçaient dans ses pieds nus.

“Regarde-toi, Deku! Tu es tellement faible que tu ne peux même pas te débattre quand je te prends dans mes bras! Laisse toi faire et tout ira bien!”

Cette phrase tournait en boucle dans la tête d'Izuku qui cherchait désespérément une issue à sob malheur.

Il sentait qu'il commençait à hyperventiler, et ce n'était certainement pas sa course effrénée pour la liberté qui allait l'aider.
Il avait peur.

Sans s'en rendre compte, il s'était arrêté de courrir, et les cris de ses assaillants se rappeochaient.

Il repartit d'un train plus vif, passant outre les branches qui lui griffaient le visage et déchiraient son t-sheert.

Le vent glacial battait son visage, il était essouflé, les ronces griffaient ses jambes et son corps presque nu, mais il s'en fichait, il continuait de courir.

Soudain, en traversant un buisson épineux qui lui écorcha le visage, il se retrouva pieds nus sur le chemin de graviers.
Il souffrait, mais il était à quelques mètres à peine de son objectif, alors il ne s'arrêta pas et il courut encore plus vite vers le portail.

Il allait saisir la poignée, mais une grande main traître saisit ce qui restait du chiffon qui lui servait de t-sheert et le tira en arrière.

-NOOOON! hurla-t-il.

Posé au sol il se mit à pleurer, de rage, de tristesse et de désespoir mélés.
Deux gardes du corps se postèrent entre lui et le portail qui allait le libérer de cet enfer.

-Laissez-moi partir... geignit-il.

Il se lèva et essaya d'atteindre cette belle poignée. Ils le repoussèrent en arrière.

-S'il vous plaît...

Ils ouvrent la bouche pour répondre en même temps :
-Nous sommes désolés, mais ce sont les ordres, Monsieur Bakugo...

Izuku paniqua.
Que faire?

Ces deux Alphas ne lui faisaient même pas peur, malgré leurs carrures impressionantes.
Ils pourraient toujours le frapper, il ne ressentirait que la douleur physique.

Mais, si son mari s'y mettait, il savait qu'il allait craquer.
Il pouvait lui faire du mal, intérieurement, tout simplement car il l'aimait.

C'était ça qui clochait.

Izuku avait peur à cause d'Ari.

Il recula, un pas.

Deux pas, trois pas.

Il courut ensens inverse et fonça à nouveau dans les buissons, se fondant dans la masse.

(Dsl, celle là j'étais obligée de la mettre😂)

Il arriva devant les grilles noires, et s'en approcha.
La plupart des limites de la propriété étaient ces grilles, cachées par des arbres.

Mais là il y avait bien cinq mètres de grilles noires forgées uniquement, et cella permettait d'aperçevoir l'au-dehors, ce qu'Izuku cherchait à atteindre.

Il posa sa main sur la grille mais...

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1038 mots.

Heyyyyy! J'adore ce chapitre, pour une fois! Je pense faire une sorte de tome deux, qui parlerait de la relation Denki/Eijiro. En gros je ferais un kirikami.

Ensuite, bah j'ai fiat une sorte de métaphore dans le chapitre, essayez de la trouver. Sinon, bah je vous dis merde.

Vous pensez qwa de ce chapitre? Perso je l'adore. (Eft j'adore le chapitre où je mets le résumé, comme dans “Invité au mariage de ma mère”.)

Bref!

Bye bye mes chous~😘