Je t'aime, moi non plus!

Chapitre 29

Izuku alla s'asseoir derrière un connifère dans le jardin, et Ochako le rejoignit, laissant Shoto s'occupait de Katsuki si jamais il avait le maleur de descendre.

-Qu'est-ce qui se passe, mon petit Oméga? demanda Ochako en usant de ce surnom qui habituellement faisait rire Izuku.

Contrairement à son habitude quand la brunette l'appelait ainsi, Izuku ne réagit pas, et ne dit pas sa phrase qui les faisaient rire tous deux.
“Je suis un Oméga, mais je terrasserais le premier con d'Alpha qui ose s'approcher!”.

Non, il n'avait rien dit.
Il s'était contenté de se replier sur lui-même, enroulant ses bras autour de ses genoux et plongeant la tête dedans.

Ochako l'entendit sangloter.

-Dis-moi sincérement ce qui se passe... implora la brunette en lui frottant le dos doucement.

-Je sais même pas moi-même... souffla Izuku entre ses bras. Récemment il m'a marqué de force. C'est juste le seul truc sur lesquels les Omégas peuvent réclamer en justice, et j'aurais pu demander le divorce juste pour ça. Mais je sais que j'en ai pas envie, que je veux rester avec lui. Et... J'ai juste essayé de lui faire un cadeau, pour... Je sais même pas vraiment pourquoi, mais je voulais être gentil...

-Il a réagi comment? demanda Ochako en éspérant vraiment que le blond n'ait pas fait de bourde.

-Il... Clairement, il aurait pu me dire “Retourne jouer gamin, j'en ai rien à battre de ton cadeau.”. Il a pas vraiment dit ça mais...

La voix d'Izuku flancha, et il explosa véritablement en sanglots.

-Le pire... Le pire... C'est qu'on est liés, mais que j'arrive même pas à sentir ses émotions...

Ochako ne voyait vraiment pas pourquoi cela importait, mais elle prit Izuku cobtre son cœur, et le serra fortement, cherchant à le réconforter du mieux qu'elle put.

-Bon... Si tu essayais de ne plus penser à lui? Ça fait combien de temps que tu n'as pas appelé ta mère?

-Le début du mariage, avoua Izuku.

-Pourquoi tu t'obstines à la rejeter Izuku? demanda la brunette en le forçant à la regarder dans les yeux.

-Parce-que, dans un moment de ma vie où tout ce que je demandais c'était l'amour d'une mère, elle était à l'autre bout de la planéte à me chercher de nouveaux beau-pères tous plus traumatisants les uns que les autres.

Ochako le serra dans ses bras, et il s'endormit sur sa poitrine, comme un enfant, et elle appela Shoto avec son téléphone.

-Shoto, tu peux venir chercher Izuku? Il dort, et je ne pense sincérement pas pouvoir le porter seule.

Le bicolore arriva quelques secondes plus tard, l'air soucieux.

-Ça va avec cet andouille?

-Si on veut... hésita Shoto.

-Qu'est-ce à dire? demanda Ochako en haussant les sourcils.

-Je lui ai dis qu'il ne serait pas capable de me défier à un concours de shots quand il est venu voir si tout allait bien, vu qu'on faisait plus de bruit. Là il est sur la table du salon en train de chanter des chansons paillardes et de débiter des âneries. Je connais le nom de toutes ses conquêtes, beurk! fit Todoroki en mimant le dégoût.

-Il vaut mieux qu'Izuku ne le sache pas, lui. On va éviter de passer devant blondie.

. . .

Passer inaperçu avec Izuku dans les bras avait été le plus difficile pour le bicolore et la brunette, mais ils étaient maintenant dans la chambre d'Izuku, et le déposaient sur son lit.

Katsuki avait failli le réveiller plusieurs fois en criant “Au clair de la lune” à pleins poumons, et il était encore en train de faire un boucan pas possible en bas, rond comme une queue de pelle.

Non, Katsuki n'était pas du genre à lâcher prise facilement face à l'alcool, mais il avait bu toute une bouteille de Wishkey (comment ça s'écrit ???😣) à lui tout seul.

Shoto remarqua qu'il n'y avait pour toute décoration que les écrans qu'Izuku s'obstinait à garder dans sa chambre, même en absence de sa mère.

-Dis... Tu trouves pas que sa chambre est vachement imprégnée de son odeur, pour quelqu'un de marqué, et donc sensé être dépendant de l'odeur de son lié?

Ochako hicha la tête, et un sourire naquit sur ses lèvres.

-Nan, on va pas vérifier dans la chambre de Bakugo! protesta Shoto.

-C'est bon, il se rendra compte de rien, il est bourré!

-Je t'assure que si!

À ce moment-là, Katsuki se mit à entonner une nouvelle chanson paillarde, plus fort que les autres.

-IL FOURRE, IL FOURRE LE CURET!!! LE CURET DES BOIS...

-Ouais, oublie, on y va, se résigna Shoto avec un sourire désespéré.

Il entrèrent dans la chambre du blond, mais ressortirent bien vite.

-Bon, on y va? Izuku est dans sa chambre, blondie est... dans la maison, c'est déjà ça, et je crois que nous n'avons plus rien à faire ici, dit Ochako en descendant les escaliers à la suite de Shoto.

Chacun avait ses considérations de son côté, et une fois dans la voiture, il ne parlérent plus.

Ochajo descendit de la voiture de Shoto une fois arrivée devant chez elle, et se pencha dans l'abitacle :
-Si Izuku est aussi éloigné physiquement de son lié, je comprends qu'il soit déstabilisé émotionellement. Je crois que ça lui manque vraiment, tu as vu la couleur de sa peau? On dirait un zombie...

Shoto hocha la tête.

-Il devrait aller voir un médecin. Essaie de missioner Momo pour ça, elle est un avis extérieur, moi il ne m'écoutera certainement pas, porposa Ochako avant de partir avec un signe de main au bicolore.

. . .

Le lendemain, Katsuki se réveilla avec un mal de crâne horrible, en pestant contre “ce double-face de merde”.

Izuku se tenait devant lui, le visage impassible et les deux mains ramenées dans son dos.

-Katsuki, est-ce que je peux aller quelque part aujourd'hui?

-Où? demanda-t-il en se frottant le visage, s'échappant à peine des brumes du sommeil.

-En ville, à la pharmacie. Je voudrais me prendre un médicament contre le rhume, je me sens un peu nauséeux. Étant donné la cuite que tu as, je propose de prendre également des cachets de paracétamol pour toi, non?

Katduki hocha la tête, et ce simple geste lui arracha une girmace de douleur.

-Par contre, je t'accompagne, quittes à te faire conduire à ma place.

-Nan, c'est bon, je me suis déjà arrangé, j'y vais avec les deux gardes du corps qui sont au portail normalement.

-Pourquoi? demanda le blond en se relevant lentement du canapé, où visiblement il avait dormi tout habillé.

-Ils sont là pour ma protection, non? Et puis, ils ont le permis de conduire, je ne risque rien.

Izuku se détourna pour se diriger vers la cuisine, et Katsuki l'en vit ressortir avec un verre d'eau à la main.

-À tout de suite, repose-toi bien, t'as une salle gueule, lui dit avec un sourire moqueur Izuku.

Le premier de la journée.

Izuku sortit en claquant la porte, et Katsuki se demanda ce qu'il avait fait pendant qu'Izuku se faisait conduire à la pharmacie pour acheter tout ce qu'il avait dit, ainsi qu'une pillule contraceptive.

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1186 mots.

Hey! Vous zallez bien?

Mwa chuis crevée, je me suis donné à fond pour ce chapitre de merde et hyper chelou.

Dites moi si vous voyez des fautes, et vos avis sur le chapitre.

Bye bye mes chous~😘