Chapitre 17

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-Je crois que je ne peux rien faire d'autre qu'écouter, répliqua Izuku dans un gloussement.

Il souleva son bassin, et avec un sourire joueur le frotta contre celui de Katsuki.

-À part peut-être ceci?

Katsuki grognait de plus en plus fort, mais Izuku continuait de jouer.

-Arrête! Vraiment!

-Pourquoi? demanda Izuku, innocement insupportable.

Excédé, Katsuki retourna violement Izuku, et le plaqua face contre le lit.
Il prit un de ses bras et lui fit une clé de bras, et il lui attrapa l'autre poignet.
Il était toujours à quattre pattes au-dessus du vert et il se pencha à son oreille.

-Maintenant, tu m'écoutes et tu la fermes. Tu en veux aux Alphas? Eh bien soit, fais ce que tu veux, mais je ne vois pas pourquoi je serais un Alphas comme les autres si tu es si différent pour un Oméga, lança Katsuki, volontairement blessant. Ce n'est pas parce-que je ne t'ai jamais soumis que je ne peux pas le faire, alors à partir de maintenant, tu restes à ta place, clair?

Izuku secoua la tête, l'air de dire “Et que vas-tu faire si je désobéis ?”.

-Depuis le début, t'es totalement insupportable, invivable. Si tu essayais de me voir comme ton mari plus que comme un Alpha, je me comporterais mieux, tu ne crois pas? T'es plus un gamin que je sache, alors grandis un peu, ce serait utile à bien du monde!

Izuku toussa, et Katsuki le relâcha, le laissant revenir sur le dos.
Il avait les larmes aux yeux.

-J'en ai strictement rien à foutre...

Une claque.

Katsuki en avait marre, le coup était parti tout seul.

Izuku encaissa le coup, se touchant la joue.
Il ne riposta pas.
Il avait compris qu'il était allé trop loin.
Il méritait cette claque, il ne riposterait pas.

-J'ai peur, commença Izuku en fermant les yeux. J'ai peur d'aimer une personne, et de la perdre. J'ai peur de souffrir.

Il pleurait.

Katsuki l'aurait bien pris dans ses bras pour le réconforter, mais actuellement il ne se sentait pas capable de tendresse, et Izuku l'aurait probablement rejeté.

-Moi, je t'aime, et je t'assures que je t'aimerais toujours. Je te jures que je suis sincére.

Izuku prit un air encore plus apeuré, et se leva du lit.

Les larmes roulaient sur ses joues, il ne les essuyaient pas, et son t-sheert commençait à se mouiller.

-Tu vois... Je déteste cette position de faible que m'accorde la société, en tant qu'Oméga, car je la mérite. À cause de ces putains d'hormones, je suis très émotif, mon corps est faible, je suis faible. Donc je ne peux me défendre contre rien, à part en étant aussi casses-couilles que tu me connais. Je sais que tu m'aimes. Mais je ne sais pas combien de temps ça durera.

Izuku sortit de la chambre, et Katsuki fit l'étoile de mer au milieu du grand lit à baldaquin, de trois mètres par quatre.

Izuku revint, et il sursauta.

-Tu pensais vraiment avoir une nuit tranquille avec moi? fit Izuku en haussant les sourcils.

Il s'approcha du lit.
Ses yeux étaient encore rougis, mais il ne pleurait plus.

Il avait dû partir pour sécher ses larmes.
Mais...

Il cachait quelque chose dans son dos.

-Qu'est-ce que c'est?

-Un cadeau pour toi! fit Izuku, tout joyeux.

-Montre? demanda Katsuki, méfiant.

Il avait encore la bouche grande ouverte qu'il reçut un coup d'oreiller sur la tête.

-Haaaa... Tu veux jouer à ça hein?

Le blond saisit un de ses oreillers, et se dirigea vers le petit vert pour riposter.
Ce dernier riait aux éclats, totalement incapable de soulever son oreiller tellement il était hilare.

Katsuki s'approcha doucement, et se mit accroupis en face de lui.

Ce rire... Il avait envie de rire avec lui, même s'il n'y voyait pas de raison apparente.

-Deku... murmura Katsuki, à une dizaine de centimètres d'Izuku.

Izuku sursauta, et rit de plus belle, boosté par sa frayeur.

Ne tenant vraiment plus debout, et trouvant le sol incomfortable, Izuku se dirigea vers le grand lit, où il s'assit, puis s'allongea, laissant ses jambes le long du lit.

Son abdomen était encore secoué par de petits soubresseaux, et un sourire ornait son visage.

-Pourquoi t'es dans ma chambre au fait?

Izuku pencha la tête sur le côté.

-Maintenant que tu sais que je suis dépendant à ton odeur, je ne vois pas pourquoi j'aurais besoin de juste piquer ton oreiller en secred... fit-il en haussant les épaules.

-Attends une minute... C'est pour ça qu'il me manquait un oreiller à chaque fois!

Izuku hocha la tête avant de plonger la tête dans l'amas de coussins de formant sur le dessus du lit.

Il se mordillait la lèvre, et souriait...

Il ne se rendait même pas compte que sa tête était ultra-bandante, et il continuait à inspirer dans les coussins de Katsuki.

Le blond le rejoignit, et se mit dans le lit avec lui.

-Donc, tu dors ici?

-Yep! fit Izuku en se glissant sous la couette.

Katsuki le rejoignit en souriant, et Izuku cala sa tête dans les oreiller mais...

-Au point où j'en suis... souffla-t-il ense retournant vers Katsuki, se reprochant de lui. Je peux? demanda-t-il au blond en pointant son cou.

-Heu... Ouais? articula faiblement Katsuki, ne comprenant pas.

Izuku enfonça sa tête dans le cou du blond, et frotta son nez à sa nuque en inspirant.

Le blond avait du mal à respirer.

Faire ça, même dans un couple vieux de plusieurs années, lié, était assez rare, et le simple fait qu'Izuku le fasse alors que rien ne les unissait -rien de plus que la mairie- cela le rendait très heureux.

. . .

Le lendemain, Katsuki se réveilla, tenant dans ses bras le petit Oméga vert.

Quelque chose lui chatouillait l'intérieur de la cuisse, et il vit la jambe de l'Oméga qui remontait entre ses deux jambes.

-Que fais-tu? rit Katsuki à l'intention du petit Oméga, qu'il savait réveillé.

-J'ai pris une décision. Marque-moi...

………………………………………………………
1000 mots.

BLBLBL!🐙 BREVET BLANC, TERMINÉ!!! YEAH-HA!! Bon, sinon, vous en pensez qwa les gens?

Avis à la populas, vous voyez des fautes?😬

Bye bye mes chous~😘

Je t'aime, moi non plus!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant