Je t'aime, moi non plus!

Chapitre 33

Le blond resta sur le tarmac le plus longtemps possible, mais finit par grogner de mécontentement et monta dans l'avion, des larmes de rage aux yeux.

Izuku l'avait accompagné jusqu'à l'aéroport, mais était resté dans la voiture. Et il n'était pas venu lui dire aurevoir.

Le sas se referma derrière lui, et il eut à peine le temps de s'asseoir sur son siège que l'avion décollait.
Il se carra au fond du fauteuil en cuir mœlleux, et regarda par la fenêtre le sol s'éloigner.

Le matin même, Izuku avait obtenu un verdict positif du docteur, et Katsuki était parti, laissant Eijiro se débrouiller avec son mari qui s'était remis à geeker.

Izuku passait tout son temps dans la piscine, tetminée pendant sa convalescence.
Dès qu'il avait pu, il avait couru à la piscine, et Katsuki l'avait vu tel qu'il aurait aimé le voir chaque jour : heureux, naturel, et sans barrière.

Car le blond avait bien identifié qu'Izuku mettait clairement une barrière invisible entre eux, l'empêchant de faire tout ce qu'il voulait avec lui.

Il voulait simplement vivre une vie de couple heureuse, et arrêter de se prendre le bec avec son mari chaque jour.

. . .

-BOOOOMBE!!! cria Izuku en sautant dans la piscine, éclaboussant tout autour de lui.

Notamment Eijiro.

-Sérieux mec... rit le roux coloré.

Il regarda Izuku avec envie, puis se recula, un rire suspendu aux lèvres.

-Attends moi, j'arrive!

Et il sauta à son tour, éclaboussant les abords de la piscine.
N'ayant pas de maillot, il avait emprunté un maillot à Katsuki, et Izuku le regarda avec un petit sourire, le premier vrai sourire qu'il lui offrait depuis ce matin.

-Katchan va te tuer pour avoir pris son maillot. Mais ne t'inquiète pas je me porte garant de ça...

Izuku prit de l'élan avec son bras droit, et le fit retomber vivement sur l'eau, lançant des gerbes d'eau sur Eijiro.

La piscine, terminée récemment, laissait Izuku fou de joie chaque fois qu'il plongeait dans l'eau, et il pouvait s'y amuser des heures durant.

(J'explique : j'ai un groos keef (normal, cuis un poulpe) sur les piscines, et l'eau en général, alors cette piscine va servir beaucoup xD)

Tout l'après-midi, Izuku le passa à jouer dans la piscine, comme une enfant, éclaboussant Eijiro à tout va.

-Dis... Il est où Denki? demanda Izuku en sortant de l'eau, le soir tombant.

Il se sécha rapidement, et entra dans la maison, encore en maillot.

-Hum... Récemment... J'ai fait une erreur, et... Ça l'a vexé.

-Quel genre d'erreur? questionna Izuku, en allumant la radio, mettant un disque de musique classique créant ainsi une douce atmosphére.

-Je l'aime vraiment... Mais je n'ai pas su trouver les bons mots pour lui dire, je lui ai offert quelque chose en pensant lui faire plaisir, mais c'était un cadeau empoisonné...

Izuku sourit, et vint serrer Eijiro dans ses bras.

-Ça fait mal l'amour, hein?

Eijiro hocha la tête.

-C'était quoi ce cadeau?

-Je... Je lui ai donné l'adresse d'un chirurgien ésthetic...

Une baffe.

-Tu pouvais pas trouver meilleure manière de l'insulter, dit d'un ton calme le petit vert. Il est mannequin, tu t'attendais à une explosion de joie en lui signifiant que son apparence posait probléme?

-Je voulais lui faire plaisir... protesta Eijiro en se frottant la joue.

Izuku lui fit un petit sourire contrit.

-Vas le retrouver. Je te le conseille vivement en tous cas. Moi, je vais me changer, et me coucher! Donc, si tu veux retourner chez toi...

Le roux teinté hocha la tête, remercia Izuku pour son coup de boost, et sortit de la maison, Izuku en maillot sur ses talons.

-À la semaine prochaine! lança le petit vert enrefermant la porte.

. . .

-Oh, putain! jura Katsuki.

-La grue s'est effondrée à cause des tirs des policiers, expliqua le chef de chantier à Katsuki qui tentait de comprendre comment ce désastre avait pu arriver.

Les alliages de métal jaune étaient encastrés dans l'armature en béton, et rien ne sembalit tenir, si ce n'est par une quelconque magie inconnue.

-On va devoir faire venir une autre grue pour extraire toute cette merde, déclara le blond cendré. Dès demain je m'y mets. Rappelez toud les ouvriers, en congé ou pas j'en ai rien à battre, plus vite ce chantier sera terminé plus vite je serais chez moi.
Convoquez, demain, mon architecte, nous allons devoir revoir l'armature.
Et... Que s'est-il passé?

-Hum... dégluttit le chef de chantier. Les policiers ont coincé des braqueurs dans une banque, mais ils se sont échappés, et cela s'est terminé en course-poursuite.
Une voiture a foncé dans le pied de la grue, qui s'est tordue, et les tirs de pistolet ont rompu une barre, qui était malheureusement du mauvais côté et tout s'est effondré.

-Bon! Ça devrait aller! Je parie sue je mets même pas quinze jours à régler ça! se venta Katsuki.

Le lendemain, Katsuki se tenait à la même place, au côté de son chef de chantier ainsi que de son architecte.

Toute la nuit, il avait venté, grêlé et plut.
La structure qui sblait tenir comme par magie la veille n'existait plus, il n'en restait qu'un amas indistinct de gravas mêlants poussière et métal.

Katsuki soupira.

-Combien de temps pour cette merde?

-Le temps de revoir tous mes plans, cinq jours, et je dirais trois semaines de plus pour s'assurer de leur viabilité. Vous allez rester plus longtemps que prévu, monsieur Bakugo.

. . .

Cela faisait presque une semaine qu'Eijiro avait rendu visite à Izuku, et il venait sonner à sa porte, pour prendre de ses nouvelles, comme l'avait demandé Katsuki.

Personne ne répondit, et il entra dans la maison, pensant faire peur à Izuku, qui serait dans la piscine.

Mais...

Rien.

Il monta dans les chambres.
Ouvrit toutes les portes unes à unes.

-A-Allô Bakubro? I-Izuku... a... disparu...

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963 mots.

Heyy! Motivated today!
Mauvaise nouvelle : je n'aurais pas de wifi dans les cinq prochains jours, dsl la populas!

Vous en pensez quooooi? Je ne déchiffre que les calendriers lunaires en avis emojis😉

Bye bye mes chous~😘