Chapitre 30

2.1K 182 203
                                        

Izuku avait acheté tout ce qu'il désirait, et il rentrait maintenant à la maison, une sacoche de pharmacie pleine à craquer.

Il posa brusquement et bruyamment la boîte de paracétamol sur la table basse du salon, et le bruit réveilla Katsuki en train de comater dans son fauteuil.

Izuku remercia “du fond du cœur” les deux gardes du corps, les renvoya à leurs postes, car Katsuki n'était pas en état de le faire, et il monta dans sa chambre.

Il éternua plusieurs fois dans sa chambre et songea à l'aérer quand sa crise d'éternuements ne cessa pas.

Cela se calma un peu, mais il dut se moucher plusieurs fois, et il se mit même à tousser un peu.

Il redescendit, prit son médicament, qu'il ingéra avec la pillule (grise, pour toi Laroukine2882😂 ), et remonta dans sa chambre.

Là, il ferma la fenêtre, et se roula en boule sous ses couvertures.

Il prit son téléphone, et regarda toutes ses photos.

“Celle-là, je vais la faire imprimer!”

Il sourit en se remémorant ses propres paroles, et aggrandit la photo de Katsuki.

Son premier baiser...

Ce soir-là, quand Katsuki était venu le chercher, à quinze jours du mariage, à son enterrement de vie de garçon.

Il l'avait embrassé, et avait fait valoir l'excuse que le rouge à lèvres lui allait bien.

Sur la photo, Katsuki semblait surpris, amusé et agacé.
Un combo extraordinnaire si l'on ajoutait le rouge à lèvres vif et tape à l'œil qu'Izuku s'était amusé à lui appliquer en l'embrassant.

Oui, cette scéne était assez cocasse, et il devrait vraiment penser à la faire imprimer.

En réalité, Izuku ne savait pas lui-même s'il l'avait embrassé pour le voir avec du rouge à lèvres ou bien pour savoir quel goût avait ses lèvres.

Il se leva, et alla prendre une douche, et s'étala une couche surfaite de savon sur la nuque, provoquant des frissons sur sa colone vertébrale.

Il descendit, et rejoignit Katsuki sur le canapé où il comattait, se remettant peu à peu de sa gueule de bois.

-Dis, la première fois qu'on l'a fait, t'étais pas vierge. C'était qui ton premier amant? demanda Katsuki en fixant la télé.

Ah, apparemment il ne s'était toujours pas remis, et il lui restait des effets de l'alcool.

-Vraiment Katsuki?

-Oep. C'était qui? demanda le blond en lui accordant un regard avant de se concentrer à nouveau sur l'écran télévisé.

-Son nom, c'était...

-Oui? pressa Katsuki, impatienté par toute cette mise en scéne.

-Gode-michet.

Katsuki le regarda très mal.

-D'un point de vue strictement physique, je n'étais pas vierge, que veux tu de plus, avant toi, je ne l'ai jamais fait avec un humain?

(Cette phrase a un énorme potentiel zoophile mais je la laisse😂)

-Ok.

Katsuku se reconcentra sur le film qui passait, et Izuku monta dans sa chambre.

Ainsi, plusieurs semaines passérent.
Izuku demandait à aller en ville, il y restait un après-midi, il revenait, et trouvait Katsuki dans la même position où il l'avait laissé : un ordinateur sur les genoux, un téléphone dans la main, en train de demander à une quelconque firme australienne de s'associer à lui.

Ils ne se parlaient pas, Katsuki passait le plus clair de son temps à travailler, et n'allait au bureau qu'un jour sur sept, pour régler les gros problémes, mais il travaillait uniquement en télé-travail.

Après deux semaines de calmeet de tranquilité, Katsuki prévint Izuku.

-Je dois partir deux jours pour le travail, ça te dérange pas?

-Non.

Izuku se leva, visiblement il avait fini de manger, et il alla dans sa chambre, si ce n'était pas au bord du chantier de la piscine qui avançait à vitesse grand V.

Le petit vert s'était lié facilement d'amitié avec toutes les personnes sur le domaine, et il avait notemment sympathisé avec les gardes du corps, qui étaient pourtant deux Alphas, mais d'après Izuku ils n'utilisaient jamais leurs phéromones sur lui.

Le blond regardait souvent par la fenêtre de son bureau, et voyait passer Izuku, discutant en marchant au côté des ouvriers pour la construction de la piscine.
Il leur souriait, leur parlait avec cet éclat qui rendait si magique son regard, et il avaçait au rythme des travailleurs transportant les lours sacs de ciment.

Katsuki voyait qu'il s'amusait, mais sentait chaque fois qu'il croisait le regard de son mari un pic de tristesse glacée lui transpercer le cœur.
Il avait appris à différencier ses émotions de celles d'Izuku depuis qu'ils étaient liés, et il savait que cette tristesse qui devenait de plus en plus grande chaque jour venait d'Izuku.

Il prévint Izuku ce matin-là qu'il partait pendant deux jours, mais tout ce qu'il obtint fut un haussement d'épaules neutre.

Il aurait au moins espéré un “mais qu'est-ce que j'en ai à foutre!?” bien senti, mais non, rien.

. . .

Katsuki se garra lentement face à la grande maison, qu'il n'avait donc pas revue depuis deux jours.
Il entra, et entendit quelques bruits étranges à l'étage.

Il monta rapidement, et entendit ces bruits se préciser, pour devenir le son de quelqu'un qui gémissait... de désespoir.

Il entra dans la salle de bains commune, et trouva Izuku agenouillé devant la cuvette des toilettes, une main sur son ventre, en train de régurgiter tout son déjeuner.

………………………………………………………
977 mots.

STOP!!! IZUKU N'EST PAS ENCEINTE, JE VOUS ARRÊTE DE SUITE!!! C'est encore autre chose.
(En plus les nausées matinales de la grossesse c'est vers le troisième mois, là il en serait à deux semaines.)

Vous en pensez quoi?😁

Bye bye mes chous~😘

Je t'aime, moi non plus!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant