Je t'aime, moi non plus!

Chapitre 10

-Deku! appela Katsuki, sur le point de partir.

Cela faisait quelques jours qu'il l'appelait comme ça, au vu de ses gaffes et de sa maladresse constante (et aussi du nombre de verres qui diminuait considérablement).

-Arrête de m'appeler comme ça, ducon! rétorqua le petit vert.

-Je pars travailler, dis Katsuki.

-Rien à battre, je travaille déjà sur un projet moi, fous moi la paix!!!

Katsuki ferma la porte de sa maison, et traversa leur grand jardin.
Le jardin avait des dimensions telles qu'il y avait même des dépendances et une mini fôret au fond du parc.

Il prit sa voiture, et conduisit jusqu'aux bureaux de l'entreprise que lui avait léguée son père.

-Bonjour Monsieur Bakugo, votre lune de miel s'est bien passée? demanda sa secrétaire quznd il sortit de l'ascenceur, au dernier étage.

-Oui, bien sûr! répondit-il avec un large sourire.

Il entra dans son bureau, abandonnant imédiatement son sourire, et jetant rageusement son sac de dossiers sur le bureau en bois vernis, qui occupait le centre de la pièce.

Effectivement, il devait faire comme s'il filait l'amour parfait avec son mari, pour leur éviter à tous deux la critique et la presse à scandale.

Sa soi-disant lune de miel, Katsuki l'avait passée enfermé chez lui, avec son mari qui s'agitait dans tous les sens sans raison aucune.

-Il y a une réunion dans dix minutes au grand bureau, dit sa secrétaire en entrant dans son bureau.

-Ouais, ouais, j'y vais, râla-t-il.

Il se leva, et comme cette réunion lui cassait déjà les burnes, il s'y dirigea lentement.

. . .

-Si Denki! Je te jure! assura Izuku au téléphone, inquiet. Il faut que tu viennes, tu es le seul Béta de ma connaissance qui sait où j'habite!

Izuku était accoudé à la rembarde de la terasse de sa chambre, se rongeant les sangs.

-Izuku, non! Tiens t'en au plan! Prends les supresseurs, c'est pas grave si vous baisez!

Izuku soupira, vaincu.

-Même si... Même si ma première fois se passe avec ce con d'Alpha, je ne veut pas que ce soit pendant mes chaleurs! rétorqua Izuku, au bord des larmes.

-Tu es encore sain d'esprit, avança Denki. Laisse-lui un mot, dans ou endroit où tu es sûr qu'il va passer, en écrivant mot pour mot ce que tu veins de me dire, ok?

-Mh... fit faiblement Izuku, se trouvant presque pitoyable.

Il raccrocha quelques instants plus tard, et prit une feuille sur son bureau.
Il fit ce que lui avait dit Denki, et réfléchit à l'endroit où il pourrait mettre le papier.

La cuisine... C'était hors de question, Katsuki n'y passait jamais.

Le salon... Katsuki s'y installait souvent pour travailler, et ne décrochait jamais le regard de ses dossiers, dans ce cas-là.

Ne restait plus que son bureau et sa chambre.

Le bureau étant fermé...

Izuku se dirigea en soupirant vers la chambre de Katsuki, et entra doucement.

La pièce était plongée dans la pénombre, et plusieurs fois Izuku faillit trébucher sur qui une chaise, qui un pied de lit, qui un drap de lit...