XIII

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Mia avait fini son mois de stage, elle avait été ravie de cette expérience, ça l'avait conforté dans son choix de travailler dans l'univers du sport et dans l'idée qu'elle voulait faire kiné. Elle était légèrement dégoûtée que ce soit terminé, son stage, comme la saison de Ligue 1.

Elle préparait maintenant ses partiels, elle avait rendu son mémoire et attendait ses résultats. Ramy allait quitter la France, pour rentrer quelques jours se ressourcer chez lui, en Algérie, puis il rejoindrait son équipe national pour préparer la CAN.

Les deux amoureux étaient posés devant la télévision, ils s'étaient lancés un énième dessin animé, c'était devenu une sorte d'habitude lorsqu'ils étaient ensemble le matin, Mia regardait son instagram, les messages qu'on avait pu lui envoyer en privé.

- « Je ne comprendrais jamais comment les gens peuvent être aussi méchant par moment... », souffla la brune.

- « Qu'est ce qu'il y'a ? ».

- « Si tu voyais les messages que je peux recevoir dès fois... Les gens n'ont rien à faire de leur vie pour envoyer des messages pareils. ».

- « Ne les écoute pas... C'est des jaloux, c'est tout. ».

Ramy attrapa la télécommande, changeant la chaîne pour enfant, choisissant une chaîne de sport, qui débriefait la saison de Ligue 1, qui venait de s'achever.

- « Tu viendrais avec moi en Algérie et en Egypte ? », demanda le jeune homme.

- « Pardon ? ».

- « Je rentre chez moi, à Constantine, pendant quelques jours, pour me reposer avant la CAN. Et j'aimerai bien que tu viennes me voir jouer en Egypte et que tu viennes à Constantine... Tu voudrais bien ? ».

- « Oh Ram's... J'aurai adoré venir, mais j'ai encore cours et j'ai mes partiels fin juin. ».

Elle vit son visage se décomposait.

- « Mais je te jure que dès que j'ai fini, j'essaye de te rejoindre. ».

Un sourire s'installa sur son visage.

- « Mia... Je t'aime. ».

- « Moi aussi, je t'aime. ».

- « Tu finis le combien ? ».

- « Mes résultats sont le vingt-six juin à dix heures, après je suis toute à mon homme ! ».

- « Et là, tu dois aller en cours ? ».

- « Ouais, d'ailleurs je vais être à la bourre. ».

Elle embrassa sa tempe puis partit en courant se préparer. Une fois qu'elle fut prête, elle attrapa son sac de cours, mit ses baskets, ainsi que sa veste, elle embrassa son chéri et rejoignit sa fac de médecine en courant, où elle y retrouva deux/trois de ses camarades avec qui elle s'entendait bien.

La journée passa lentement, elle avait promis à Marine qu'elle irait chercher Timao à la crèche, ce qu'elle se dépêcha de faire à la fin de ses cours. Elle attendit en face de la porte, que l'heure de récupérer les enfants arrive, quand le petit blond sortit de la pièce, il lui sauta dessus.

- « Mia ! », cria le petit garçon, dans les oreilles de celle-ci.

- « Tu veux aller goûter ? ».

- « Ouiiii ! ».

- « Allé, viens ! ».

Elle lui prit son petit sac et il lui donna la main, pour avancer dans la rue. Les deux s'arrêtèrent à une boulangerie où ils s'achetèrent un goûter, puis ils allèrent se poser dans un parc. Le petit garçon mangea, avant d'aller s'amuser dans les jeux avec d'autres enfants. La brunette en profita pour envoyer un message à la maman de l'enfant, pour la tenir au courant de ce que les deux faisaient.

Une bonne heure plus tard, Mia appela Timao, pour qu'elle le ramène chez ses parents. Elle le porta tout le chemin retour, le petit garçon était totalement exténué par sa journée, mais surtout par son heure de jeu intensif où il n'avait fait que courir dans tous les sens. Elle sonna en bas de l'immeuble des Bourigeaud, puis elle monta jusqu'à leur appartement.

- « Alors Titi, c'était cool avec Mia ? », demanda Benjamin.

- « Trop cool ! », répondit l'enfant.

- « Tu viens boire un truc ? », questionna Marine.

- « C'est gentil de proposer, mais faut que j'aille réviser... », lui répondit-elle.

- « Bon bah, bon courage Mia... C'est bientôt fini, t'inquiètes ! », l'encouragea la calaisienne.

Mia embrassa ses amis, puis elle rentra chez elle, à nouveau à pied, elle tomba sur Ramy, en cours de route. Il avait l'air d'être au téléphone, ce n'était pas une conversation amicale, à en voir son visage. Elle continua sa route. Une fois chez elle, elle se posa sur la table de son salon, un café avec elle, ses affaires éparpillées, puis elle se mit à travailler, toute la soirée, sombrant dans un lourd sommeil, sur ses affaires de cours.

My whole life | Ramy BensebainiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant