My whole life | Ramy Bensebaini

VIII

Elle se réveilla dans les bras de son copain, la tête nichée dans son cou, elle embrassa sa joue, puis ses lèvres et il la serra contre lui.

- « Joyeux anniversaire Ram's ! ».

Il l'embrassa, la remerciant. Il se mit à califourchon sur elle, commença à déposer des dizaines de baisers sur tout son visage puis lui ébouriffa les cheveux, avant de se lever et partir.

- « Tu veux manger quoi ? », demanda Ramy.

- « On se fait des crêpes ? ».

Il acquiesça, puis partit dans la cuisine. La jeune femme enfila un maillot, qui traînait par terre, puis partit le rejoindre.

- « T'es magnifique avec ce si beau maillot algérien... », souffla Ramy, en se mordillant la lèvres.

- « C'est vrai que Mahrez est le meilleur joueur algérien. ».

Elle vit son visage se décomposer, puis elle explosa de rire.

- « Rassures moi, ce maillot, il est à mon nom ? ».

- « Bien sûr ! ».

Il s'approcha d'elle et lui donna un coup derrière la tête, puis les deux commencèrent à faire leurs crêpes. L'entraînement du jour n'était qu'à seize heures trente, donc les deux avaient le temps pour se préparer, ainsi que pour bien déguster leur petit déjeuner.

- « Alors, d'avoir vingt-quatre ans, ça fait quoi ? ».

- « Rien du tout... Mais je peux te dire, que je passe ma première journée de mes vingt-quatre ans, avec la meilleure compagnie possible. ».

Il enroula ses bras autour de ses hanches, embrassant doucement le cou de sa petite amie, c'était en cette journée qu'il se rendit compte à quel point il l'aimait, à quel point il était attaché à cette femme qu'il avait rencontré il n'y que quelques mois, elle l'avait envahi, tout entier. Elle claqua des doigts devant son visage, le sortant de sa rêverie.

- « Tu veux quoi dans ta crêpe ? ».

- « Mange celle là, je mangerai la prochaine. ».

Il embrassa son crâne, tandis qu'elle croqua une bouchée de sa crêpe, avant de la lui tendre et qu'il en mange un bout. Elle se retourna et se colla contre son torse.

- « Ce soir, on fait la fête avec les copains ! », s'exclama-t-il.

Elle le regarda, déposa un baiser sur son épaule, puis s'assit sur le tabouret de l'îlot, ils firent cuire toutes leurs crêpes, à tour de rôle. Ils s'installèrent, par la suite, devant la télé, et ils continuèrent de petit-déjeuner devant des dessins animés, passant sur les chaînes d'enfant.

La sonnerie retentit dans le salon, alors que le couple commençait doucement à replonger dans les bras de Morphée, la jeune femme embrassa sa joue et déposa un plaid sur son petit ami, avant de partir ouvrir. C'était Eliora, Adrien, le couple Bourigeaud et son petit blond préféré.

- « Il est où l'homme de la journée ? », demanda Marine.

- « Il vient de s'endormir devant les dessins animés. ».

Au même moment, Ramy arriva, à moitié dans les vapes, très simplement habillé, le petit garçon se rua sur le défenseur, qui sursauta, faisant bien rire sa petite amie. Timao revint après dans les bras de sa « namoureuse », comme il aimait appeler Mia.

Les garçons partirent dans le salon, finir de manger les dernières crêpes, alors que les trois amies s'isolèrent dans la chambre des tourtereaux. Eliora avait besoin de parler à sa meilleure amie, mais aussi de l'avis de leur amie commune, qui était devenue comme leur confidente depuis les quelques mois qu'elles se connaissent. Eli' s'assit sur le lit, avant de rapidement se relever.

- « Je ne m'assois pas si vous avez fait des cochonneries dans ce lit... ».

Les deux femmes rigolèrent.

- « Calme toi, on a rien fait... Enfin pas aujourd'hui. », répondit Mia, complètement hilare.

Elle s'assit sous les rires de ses amies, elle aussi commençant à rire.

- « Alors qu'est ce qu'il se passe ? », demanda Marine.

- « Comment est ce que vous annonceriez à vos chéris que vous êtes enceinte ? ».

Le cerveau de Mia bugua.

- « Tu veux bien répéter ? ».

- « T'as très bien compris Mia. ».

- « T'es enceinte de combien ? ».

- « Un mois, je pense. ».

Eliora eut les larmes aux yeux, ses deux amis la prirent dans leurs bras, pour la consoler.

- « Tu seras une maman fantastique Eli', ne t'en fais pas pour ça, ça vient tout seul. Puis, nous, on sera toujours là pour vous deux, vous trois ! », dit Marine.

- « Mais Adri' n'en voudra jamais... ».

Au même moment, les trois femmes virent passer Timao passer en courant, suivi de leurs trois compagnons, ce qui leur décocha un sourire, et les fit sourire.

- « T'en es sûre ? Regarde-le comme il est heureux avec Titi ! Puis au pire du pire, du pire, ce bébé, il aura les meilleures tatas du monde ! ».

Sa meilleure amie rigola, et lui donna un léger coup de coude, avant que Mia ne la reprenne dans ses bras. Marine et Mia se regardèrent, elles venaient d'avoir la même idée.

- « Let's go ! On va le chercher. », s'exclama l'ancienne basketteuse.

Eliora les regarda, totalement dépitée, mais les deux amis partirent chercher le numéro vingt-trois, qu'elles traînèrent jusqu'à la chambre. Le pauvre jeune homme ne comprenait rien, il s'assit à côté de sa petite amie.

- « On vous laisse discuter, mais ne faites pas de bêtises dans mon lit ! », insista-t-elle sur le 'mon', « Les murs sont aussi fins que du papier... », finit Mia.

Les deux rigolèrent, puis les deux partirent rejoindre leurs compagnons.