XVII

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Elle était allongée dans son lit, complètement exténuée, elle avait prévu de sortir ce soir là avec son compagnon et le meilleur ami de celui-ci, mais rien y faisait, elle n'avait qu'une envie : DORMIR. Mia commençait à doucement sombrer dans les bras de Morphée, quand un poids, légèrement lourd, s'écroula sur elle. Le défenseur embrassa son visage à de multiples reprises, sous les râlements de sa chérie.

- « Putain Ramy, t'es chiant... », râla-t-elle.

- « Allez mamie, debout, on sort ce soir ! », s'exclama-t-il.

Il déposa un énième baiser sur sa joue, avant de se laisser tomber à ses côtés.

- « Je vais rester là, je suis crevée. ».

- « C'est notre dernière soirée à Marrakech et toi tu préfères rester à l'hôtel ? ».

- « Je suis fatiguée... ».

- « T'es sûre que ça va ? ».

- « Oui, je suis juste fatiguée. Attends, ça fait plus d'un mois que je ne dors que deux à trois heures par nuit. ».

- « Bon bah je reste avec toi. Attends je ne vais pas sortir, alors que je sais que ma meuf va s'inquiéter à mort, parce qu'elle a de la chance d'avoir un mec qui est une putain de bombe atomique et que toutes les meufs seront à ses pieds toute la soirée. ».

- « Alala, tes chevilles vont tellement enfler que tu ne vas plus tenir debout. ».

- « Bon viens là, ma petite mamie préférée. ».

Mia se blottit contre lui, l'entourant de ses bras frêles, tandis que son copain resserrait leur étreinte. Le défenseur se leva, tira les rideaux, mettant la chambre dans une légère obscurité, puis il revint dans le lit, roulant sur sa copine, qui poussa un gémissement de douleur.

- « La vie que je te déteste... ».

- « Bon au lieu de me détester, tu veux pas aller faire un dernier tour à la piscine ? ».

- « Si tu veux, mais pas mille ans. ».

Il bascula au dessus de sa petite amie, se dégageant des draps et se mettant à califourchon sur elle.

- « Ou alors... ».

Il lui sourit avant de commencer à embrasser ses lèvres, descendant ensuite dans son cou, il commença à enlever son haut avant d'embrasser sa poitrine, totalement dénudée.

- « J'avoue que je préfère cette idée... », souffla Mia.

Il rigola légèrement, avant de continuer à l'embrasser. Elle lui enlevait son maillot de basket lorsque quelqu'un toqua à la porte. L'algérien se laissa tomber sur le lit, lâchant sa petite amie et soufflant d'agacement. Il renfila son maillot qui traînait par terre, après avoir lancé les affaires de sa chérie sur celle-ci. Il partit ensuite ouvrir la porte.

- « Hell... Oh merde, je vous ai dérangé ? », demanda Youcef, extrêmement gêné.

- « Ouais, et pas qu'un peu pour le coup. ».

Le pauvre ne savait absolument plus où se plaçait, Mia les rejoignit sur le seuil de la porte, claquant la bise au joueur niçois, qu'elle n'avait pas vu de la journée.

- « Bon du coup, je passais juste vous dire que ce soir je sors pas, j'ai enfin trouvé une meuf les gars ! Du coup, je l'ai invité au resto. ».

- « Tu connais pas les textos ? », déclara Ramy, légèrement remonté.

- « J'y avais pas pensé... Bon je vous laisse. ».

Le natif de Grande Kabylie s'échappa rapidement de cette situation extrêmement gênante pour les trois amis. Ramy referma la porte, avant de repousser sa compagne vers le lit. La jeune femme le repoussa légèrement, n'étant plus du tout dans le même état d'esprit que son chéri.

- « Désolée Ram's, mais ça m'a totalement cassé... ».

- « Oh il fait chier ! », lança-t-il.

- « Allez, va prendre une douche. ».

Le jeune homme souffla, avant de filer dans la salle de bain. Il en ressortit totalement trempé, seulement sa serviette autour de ses hanches.

- « Tu comptes ne pas t'habiller ? », demanda Mia.

Elle profitait de la vision de son torse, alors que celui-ci rigolait comme un idiot en voyant sa petite amie comme ça.

- « Ca n'a pas l'air de te déranger... », rigola-t-il.

Elle lui lança un des oreillers au visage, le stoppant net dans ses rires.

- « Attend que je m'habille vite fait. ».

Il enfila des vêtements rapidement avant de rattraper l'oreiller et de s'embarquer dans une bataille de coussins avec Mia. Il finit par se retrouver au dessus d'elle, l'oreiller prêt à lui faire tomber violement dessus et la jeune femme se protégeait le visage avec ses bras comme elle le pouvait.

- « Bon j'ai pitié de toi, j'arrête. », déclara-t-il avant de déposer un baiser sur l'avant-bras de celle-ci.

- « Dis surtout que tu ne veux pas faire de mal à une beauté comme moi ! ».

- « Et c'est moi qui suis égocentrique ? », rigola-t-il. 

My whole life | Ramy BensebainiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant