My whole life | Ramy Bensebaini

XVIII

Les vacances s'étaient terminés, des jours de purs bonheur... Mais c'était désormais terminé. La jeune femme s'effondra en larmes dans les bras de sa meilleure amie. Le champion d'Afrique venait de décoller en direction de l'Allemagne, il partait vers le Borussia Mönchengladbach. Tout était fini. Le couple avait préféré mettre un terme à leur relation plutôt que de souffrir à travers une relation à distance.

Elle rentra dans sa voiture, mais sa meilleure amie la rattrapa, la délogeant de la place conductrice. Elle céda sa place à Adrien, lui aussi très attristé par le départ de son meilleur ami. Elle pleurait toutes les larmes de son corps, se remémorant chaque moment qu'ils avaient passé ensemble durant ces six derniers mois ; un temps si courts pour des moments si intenses en émotions, pensa-t-elle.

Une fois rentrée chez elle, elle s'explosa sur son lit, regardant toutes les photos qu'elle avait prises avec Ramy. Eliora la rejoignit, caressant son dos pour essayer de la calmer.

- « Mia... ».

Elle la prit contre elle quand quelqu'un sonna à la porte. Sa meilleure amie se leva et partit ouvrir la porte. Mia entendit des petits pas courir dans le couloir, menant à sa chambre. Elle vit le petit blond rentrer dans sa chambre et se jetant sur elle.

- « Mia !! », hurla le petit Timao.

Elle l'attrapa et la serra contre lui.

- « Tu vas bien Titi' ? ».

- « Ca va, ça va et toi ? ».

Elle lui sourit faiblement.

- « Ca va. ».

- « Papa et maman ont dit que ce n'était pas vrai, que t'étais triste parce que tonton Ramy est parti. ».

Elle lui embrassa son front.

- « Je te jure que ça va mieux depuis que t'es là. ».

Elle lui chatouilla le ventre, le faisant exploser de rire. Sa maman se mit dans le cadre de la porte, les regardant rigoler ensemble.

- « Tu devrais être dans cet avion, tu le sais ça ? ».

Elle acquiesça positivement.

- « Vous êtes fait pour finir mariés, parents et amoureux jusqu'à la mort. », déclara la calaisienne.

Elle se rallongea sur le lit, le petit blond lui monta sur le ventre et elle lui fit un câlin. Eliora les rejoignit, et les deux femmes s'assirent à côté d'eux. Timao se leva, descendit du lit et ramassa un t-shirt qui traînait par terre et le tendit à son amie qui le déplia.

- « C'est le maillot de Ramy ! », dit le petit garçon.

Elle se mit à pleurer et les trois la prirent dans leurs bras. Marine prit son téléphone, composa un numéro puis parla quelques secondes avec cette personne avec de passer son téléphone à son amie.

- « Salut... Je sais que tu vas mal, je le suis aussi. ».

La jeune femme reconnut la voix de Ramy.

- « J'essaye de faire face pour les dirigeants du Borussia... Mais je veux que tu saches, avant que je doive te laisser, que les portes de chez moi te seront toujours grandes ouvertes ! Je t'aime Mia. ».

- « Moi aussi Ramy, je t'aime... ».

Elle entendit des 'bip', informant la fin de cette conversation si brève. Elle prit dans ses bras ses trois amis.

Cette fois, c'était fini.