Assassin pour toujours [Clint Barton]

Chapitre 17

Je le réveil doucement avec toujours de la musique qui résonne dans tout mon appartement. Cependant j'entends un bruit dans ma cuisine. Je me lève alors sans faire de bruit. Je pense que c'est quelqu'un que je connais sinon MIKE m'aurait prévenu d'une intrusion.

Je pénètre dans la cuisine et y découvre ma meilleure amie.

- Salut, lui dis-je encore endormie.

- Salut, je t'ai fait un petit déjeuner.

Je lui souris avec gentillesse alors que l'on s'assoit à la table pour déguster des œufs ainsi que du becon grillé.

- Je suis désolé, me dit-elle soudainement.

- Ne t'inquiète pas, lui répondis-je car je sais de quoi elle me parle.

- Non j'aurais dû faire attention à ce qu'il faisait pendant que tu dormais mais au bout d'un mois il a perdu espoir, il n'est même plus venu te voir pour te parler. Mais cette Jane, je l'aime pas.

Je la regarde dans les yeux. C'est ma meilleure amie, ma soeur et je sais que ce n'est pas de sa faute.

- Ce n'est pas de ta faute. Vraiment. Hier soir, je l'ai vu avec sa copine, il m'a vu, m'a regardé et a fait comme si j'étais une inconnue. Rien est de ta faute. J'ai agit contre mes propres règles.

- Peut-être. J'ai regardé tes résultats avec Banner et...

- Avec Banner, la coupais-je avec un sourire en coin.

- T'occupe, me répond-Elle en souriant. Donc, on à regarder tes résultats et tu as guéri vraiment très rapidement. En soit c'est bien mais c'est quand même étrange. Essaie de ne pas trop t'éloigner d'ici, je pense que Stark va vouloir savoir ce que tu as.

Quand j'entends la dernière phrase, je relève rapidement la tête. De un j'avais le projet de faire l'inverse et de deux j'ai pas envie de me transformer en joujou de science parce que j'ai guéri un peu plus vite.

- Compte pas la dessus, lui annonçais-je froidement. Je ne suis pas un jouet, Natalia.

- Je sais, mais tu ne veux pas savoir ce que tu as ?

- Absolument pas, si je dois faire des recherches, je les ferais moi même. Je ne suis pas un petit cerveau.

La fin du repas se fais dans un silence presque religieux, mais c'est pas plus mal ainsi. Une fois finis, Natasha m'aide à ranger la cuisine et elle retourne à la tour comme si ce qui c'était passé était normal. Mais quand on y pense ça fait tellement longtemps que je n'ai pas mangé avec ma meilleure amie. Je me dirige dans ma chambre et sors un sac d'armée afin de mettre un maximum d'affaire.

Je vais allez me poser dans un coin du monde. Peut-être en France, j'ai toujours rêvé d'y aller, ou encore en Suisse, je pourrais m'y faire oublier facilement. Qu'importe. Je mets tout mes vêtements dans mon sac, ce qui se résume à pas grands chose : trois pantalons, quatre hauts et quelques sous-vêtements et chaussettes. Je prends mon bijoux que j'accroche rapidement à mon cou, je me change avec les vêtements de la veille et mets ma tenue de nuit dans le sac aussi. Quelques livres dont Orgueil et Préjugés, qui est mon livre préféré.

Une fois ma « maison » prise, je mets mon sac sur le dos, mets mon oreillette pour parler à MIKE, que j'ai préalablement transféré sur mon téléphone ainsi que sur un gros disque dur. Je vérifie que je n'ai rien oublié, et sort de mon appartement en prenant soin de bien fermer la porte à clé. Je descends rapidement les escaliers et me dirige vers le garage pour trouver mon véhicule : ma moto. Pas très pratique avec le sac, je vous l'accorde, mais je n'ai pas le choix.

Une fois partie je me dirige vers l'aéroport. Je prend un billet d'avion pour Bâle, sous le nom de Tatiana Doma, avec bien sûr des papiers Suisse. Je serais bien moins embêté. Je paye en plus une somme d'argents pour faire passer ma moto, qu'est-ce qu'on fait pas pour les choses qu'on aime. L'avion décolle d'ici trois petites heures et avec un temps de vole d'une dizaine d'heures, je ne suis pas arrivée. Je vais dans un café pour me prendre un déjeuner car il n'est pas loin d'une heure et je dois avouer que le repas de se matin n'est pas suffisant.

Je suis enfin dans l'avion et nous sommes en train de décoller, je m'endors rapidement en lisant mon livre.

Je le réveille quand il ne reste plus que deux heures de vol, donc j'ai dormis huit heures, plus la nuit dernière, sincèrement on dirait que deux mois non pas été suffisant pour que je me repose. Je reprends ma lecture pour le reste du vol, j'ai le temps de le finir et de le recommencer une nouvelle fois, j'ai quelques livres mais il n'y a que celui là que je lis et relis en continue.

Le commandant de bord nous demande de nous attacher pour atterrir. Il est une heure du matin au États-Unis pendant qu'ici il est sept heure du matin. Je pose le pied sur le sol Suisse avec beaucoup de bonheur, je suis heureuse, je vais pouvoir pratique mon français et peut-être aussi un peu mon Suisse Allemand si je ne suis pas trop rouillé. J'attends mon bagage ainsi que ma moto qui m'attends déjà à la sorti. Je pose mon derrière sur la moto pendant que je regarde mon téléphone pour savoir les nouvelles. Pas grands choses.

- MIKE fait moi la route jusqu'à la maison de campagne s'il te plaît.