Assassin pour toujours [Clint Barton]

Chapitre 29

Je me rapproche doucement de sa tête. Ma main attrape lentement le menton et chuchote près de ses lèvres :

- Il me semble que je t'avais dit de faire simple.

Ses lèvres entrent enfin en contacte avec les miennes. Un soupire de soulagement m'échappe. Enfin, un an que j'attends que l'on s'embrasse. Un an que je suis sage et que je n'ai pas fait un seul écart pour son amour.

Il lâche mes lèvres et pose son front sur le mien.

- Si tu savais comme je t'aime et que je regrette mes gestes, me chuchote-t-il.

- Si tu savais comme je t'aime et que je te pardonne mais que c'est la dernière fois.

- Je te promet, plus jamais je ne te décevrais.

- Je sais.

- Si il le faut je serais prêt à te faire une demande en mariage, dit-il avant de m'embrasser.

Je ris doucement.

- Je n'ai pas besoin mais quand tu veux, Odin ne sera pas content mais je n'ai que faire de lui.

Il me sourit avant de reposer encore une fois ses lèvres sur les miennes. Dehors on entend des cris de joie. J'espère que ce n'est pas ce que je crois.

Je me lève pour ouvrir la porte. Une fois chose faite je me rends compte que tout le monde est derrière. Le rouge me monte au joues. Clint arrive derrière moi et esquisse une grimace en les voyant.

- Me dites pas que vous avez tout écouté ? Demande-t-il.

- On dit merci à Loki et ses pouvoirs, dit calmement Banner avec un léger sourire.

Je sourie gênée.

- Maintenant qu'on est dans les confessions, commençais-je. Nat et Bruce vous êtes ensemble non ?

La première me fusille du regard alors que le deuxième devient rouge. Révélation.

- Hola trop de révélation d'un seul coup. Peu importe. Laissons les et retournons à nos occupations, annonce simplement Captain America.

Étrangement personne ne bronche. Derrière moi Clint me tire et ferme la porte avant de me plaquer gentiment contre celle-ci. Je claque des dois alors qu'il pose ses lèvres sur les miennes. Il se décolle en me regardant avec un sourire en coin. Doucement ses lèvres se dirigent vers ma nuque, mes bras bloqué entre ses mains contre la porte.

Il lâche mes mains pour que les siennes se dirigent en dessous de mon débardeur. Il laisse mon cou pour retourner à ma bouche. Mes mains partent se balader dans ses cheveux. Après quelques secondes seulement mes mains descendent pour attraper son haut noir, moulant. Je lui enlève avant de le pousser en arrière pour qu'il tombe sur le lit et que je sois à califourchon sur lui. Il me serre dans ses bras pendant que mes lèvres partent dans son cou pour laisser un chemin de baisers.

Ses mains sous mon haut, il le fait passer doucement au dessus de ma tête. Ma poitrine nu devant lui. Mais je ne ressens aucune gêne. Il échange nos places, son index se balade sur le haut de mon corps nu. Lentement il agrippe mon short et le fait glisser le long de mes jambes. J'émets un grognement pour lui faire comprendre qu'il ne va pas assez vite. Il rit contre mes lèvres alors que je claques des doigts pour lui faire disparaître son pantalon et le faire réapparaître plus loin dans la pied.

Il sursaute légèrement surpris. Il se redresse alors que je m'accroche à lui. Nos lèvres sont toujours collées les unes aux autres. Ses mains se poses sous mes fesses. Avec un dernier claquement de doigt je fais disparaître les dernier bouts de tissus sur nous. Il s'assoit sur le lit avec moi sur ses genoux. En s'asseyant son membre entre doucement en moi. Un soupir de désir franchis nos bouches. On se décolle doucement à bout de souffle.

Je pose mes lèvres sur son cou pendant qu'il me fait bouger. Nous gémissons à l'unissons, personne en dehors de cette pièce peut nous entendre grâce au premier claquement de doigt qui en plus de fermer me porte à clef, a aussi isolé phoniquement la pièce. Il nous fait basculer pour qu'il se retrouve au dessus de moi.

Il continu ses va et vient en moi. Je ne suis pas à mon coup d'essais mais je suis heureuse d'avouer que je n'ai jamais rien ressenti de tel. Sa bouche sur mon cou et mes mains dans ses cheveux, voilà comment nous atteignions un orgasme. Non, ne n'étais pas un orgasme mais l'orgasme du siècle. Je pense que nous attendions ce moment depuis bien trop longtemps maintenant. Il continue encore quelques coups et se laisse tomber à côté de moi.

Les respirations forte et en discontinue. Je me tourne vers lui et l'embrasse chastement. Je me couche sur lui doucement. Un de mes jambes entre ses jambes, ma tête sur son torse et ses bras m'entourent les hanches en me faisant des caresses sur le bas du dos, les fesses et mes jambes.

- Est-ce que ça te fais mal ?

- Ma jambe ?

Il hoche la tête.

- Non, je ne sens pas quand tu me touche mais je sais qu'elle fait tout comme une vrai jambe. J'ai un peu la haine quand même.

Il rit un peu pendant que ma tête se soulève en rythme avec le son. Je sens sa main partir de mon corps pour attraper le couverture et nous la poser dessus de nous mais n'allant pas plus loin que le creux de mes hanches.

C'est donc sur cette douce note que nous endormons et que nous partons dans un monde merveilleux où il n'y a que nous.

Du moins pour ma part.