Assassin pour toujours [Clint Barton]

Chapitre 25

C'est à son tour de sourire doucement car il sait que je suis sincère. Il prend doucement ma main en faisant des ronds avec son pouce sur ma main. Il continu sa lecture pendant que je regarde la salle. À l'inverse de tout le bâtiment elle semble vieille, des colonnes en bois massif, elle ressemble un peu à celle d'Asgard.

Sans crier garde, Clint débarque en courant dans la pièce et semble se fermer en voyant nos mains.

- Nous avons besoin de vous en salle de contrôle.

Il repart sans plus de cérémonie, nous nous jetons un rapide regard avant qu'il nous téléporte dans la salle. Parfois il est pratique de posséder des pouvoirs magiques et parfois non.

- Bien, maintenant que tout le monde est là nous allons pouvoir commencer, annonça Captain.

- Parce que maintenant c'est vous le chef ? Demande Stark.

- Il faut bien que quelqu'un dirige les opérations et rappelez moi comment ça c'est fini...

- Quand j'ai dirigé les opérations ? Le coupe Tony. Je suis certainement le plus grand génie du siècle.

Steve allait recommencer à parler mais se stoppe dans son élan. Mes yeux sont devenus, rouge. L'homme de fer veux lui aussi répliquer mais mon pouvoir l'en empêche.

- Quand vous aurez fini de vous battre comme des enfants de l'âge de 3 ans nous pourrons peut-être commencer, dis-je les dents serrées.

Je les relâche de mon emprise et fait signe au soldat de reprendre.

- Bien, il semblerait que HYDRA ne soit pas totalement mort.

Deux se sont crispés. James ainsi que moi-même.

- Comment ? Demandais-je faiblement.

- Il semblerait qu'il y ai encore des hommes aux dessus de ceux que nous avons déjà arrêté.

Je n'ai en aucun cas les mots pour décrire ce que je ressens. Colère, haine, tristesse, peur, joie. Tellement de sentiments contradictoire, ça veut aussi dire que je vais pouvoir remettre ma tenue et profiter pour me battre comme au bon vieux temps mais en même temps j'ai peur de ne plus être à la hauteur.

- Où ? Dis-je en me reprenant.

- Allemagne, on embarque dans cinq minutes, complète le génie.

Je hoche rapidement la tête avant de tourner les talons et de sortir de la pièce. Je m'appuie sur le mur juste à la sortie et je suis vite rejoint par James qui se positionne de manière égale à la mienne.

- On va y arriver, souffle-t-il.

Je ne sais pas si la phrase a pour but de nous convaincre tout les deux ou juste lui.

- On le fera comme on a appris à le faire.

Sur ces mots les autres nous rejoignent et ensemble nous dirigeons vers un quinjet. Quel merveilleux accueil.

Le vol se passe sans encombre et avec rapidité. Une fois posés j'appuie sur mon collier pour activer mon costume. Doucement les nanoparticules se dispersent pour former cet ensemble que je n'ai pas porté depuis tant de temps. Je me sens tellement bien que tout le monde reçoit une vague de calme.

J'ai tellement de pouvoir que je peux pas tous les citer mais j'aime celui d'empathie.

Une fois au sol les Avengers sortent alors que nous restons en arrière avec mes deux amis. Cependant cette situation ne dure pas longtemps, nous devons aussi nous battre. C'est étrange de voir Loki se battre pour le bien alors qu'il y a un peu plus d'un an je le détestais pour avoir attaqué la Terre. Comme quoi tout le monde est capable de changer.

- Je rentre dans le bâtiment, dis-je dans l'oreillette.

- Reçu cinq sur cinq, fais attention, me dis la voie de Steve.

J'élimine rapidement et avec la plus grande discrétions les ennemis qui se dressent sur mon chemin. Sans pouvoirs magiques, juste avec mes capacités que j'avais avant d'apprendre que j'étais un mage.

Après une vingtaine de minutes je me dirige vers la sorti mais je m'arrête soudainement.

- Une bombe s'apprête à exploser, commence la voix de Clint. COURS, SORS !!

Sans plus attendre je me mets à courir mais sans que je ne puisse utiliser un quelconque pouvoir je me retrouve ensevelie sous une tonne de gravas. Je ne perds pas connaissance mais garder les yeux ouverts est une tâche difficile.

- Natasha tu me reçois ? Demande la voix paniqué de Clint.

- Dame Natasha ? Demande plus solennellement Loki. Réponds, je suis sûr que tu es vivante.

Dans sa voix résonnait de la panique, un Dieu qui panique ne fait pas bon ménage. J'essais de bouger mais quelque chose m'en empêche et me bloque la jambe. Sans bouger plus un cris de douleur m'arrache la gorge.

- Je...Je, commençais-je alors que j'essais de ne pas pleurer. Je suis là...Je peux pas bouger.

- On va de sortir de là, me dis Natasha. Tu as mal quelque part ?

J'observe ma jambe et me rends compte qu'une barre métallique me traverse celle-ci.

- Une barre me traverse la jambe.

- Ok bouge pas gamine, m'annonce Stark.

- ET VOUS VOULEZ QUE J'AILLE OU ? Dis-je en hurlant.

- Calme toi, me dis James. Et surtout ne t'endors pas.

Je me recouche alors que les larmes coulent plus fort sur mes joues. J'ai mal, la douleur que je ressens est inexplicable, j'ai l'impression que l'on m'arrache mes tripes avec un objet complètement rouillé.

- J'arrive pas, c'est trop dur, dis-je en un souffle.

- Non non non non non, tu gardes les yeux ouverts, dis Clint. S'il te plait.

- Si je le fais c'est pas pour toi, soufflais-je.

Un rire retentis, je reconnais celui de Bucky. J'ai tellement envie de rire mais mon corps ne veut pas, il ne veut plus.

- Fait le pour nous.

- OK.

Malgré tout j'ai du mal. J'entends les pierres à proximité de moi bouger de plus en plus. Mais lorsqu'une bouge et que la barre métallique dans ma jambe se met à se mouvoir en signe de l'approche des secours je ne peux m'empêcher de lâcher un cris de douleur.

- OK. On est arrivé, ou presque. Tu dois me dire quand tu m'entends parler sans oreillette.

- Je vous entends Stark.

- Très bien je vais y aller encore plus doucement.

Je sens les pierres bouger plus doucement. La douleur est donc moindre mais elle est toujours présente.

- Je suis presque là.

D'un coup la lumière apparaît et vois le casque or et rouge d'Iron Man.

- OK, je vais devoir tirer sur la barre et après je vais te mettre un gèle pour éviter de faire plus de dégât.

Je hoche doucement la tête pour lui faire comprendre que j'ai compris. Il pose sa main sur la barre métallique et d'un coup il tire. Un cri d'horreur sort de ma bouche, certainement toute l'Allemagne l'a entendu malgré le faite que nous soyons dans un coin perdu de ce pays à la langue agressive.

La douleur est d'une telle puissance que rester éveillé est compliqué. Il recouvre ensuite ma cuisse d'un gèle froid qui m'apaise doucement. Il me prend dans ses bras et s'envole en direction du groupe.

- Tu peux te reposer maintenant, me dis-t-il doucement.

Je ferme alors les yeux et plonge dans un monde merveilleux où les monstres sont gentilles.