Irrésistible attraction [Tom Jedusor Fanfic]

Chapitre 16 : Préparation du bal

9 novembre 1945 - Poudlard

Lorsque Juliette rejoignit ses amis le lendemain matin, elle se sentait déjà mieux. En rentrant dans la grande salle, elle aperçut Abraxas et lui adressa son plus beau sourire. Celui-ci répondit d'un petit coucou, le rouge aux joues. Weasley déjà en train de s'empiffrer, s'arrêta quelques secondes pour l'observer.

- C'est quoi cet air complètement niais et stupide sur ton visage.

- Bonjour, à toi aussi Septimus. Belle journée, tu ne trouves pas.

Kat rigola devant l'impolitesse de leur ami.

- Moi aussi je suis curieuse, qu'est-ce qui te met de si bonne humeur ?

La gryffondor sortit la lettre qu'elle avait reçu hier soir d'un air triomphant.

- Est-ce que c'est une demande d'invitation au bal, souffla la petite brune surexcitée.

- Peut-être bien...

- Je veux voir, je veux voir, s'époumona-t-elle à deux doigts de se mettre à sautiller partout.

Potter qui venait d'arriver derrière eux, lui subtilisa le petit mot des mains pour le lire à haute voix.

- Rends-le-moi !

- Psst psst, en tant que meilleurs amis on se dit tout !

A la fin de la lecture de la déclaration, Taylor abordait un air ravi :

- C'est tellement romantique, s'exclama-t-elle, mon cœur fond. J'avoue que Malfoy est un peu suffisant mais il est tellement craquant, tu as de la chance.

Septimus, ne semblait pas du tout d'accord.

- Dégoutant !

- C'est juste la vérité, moi j'en ferais bien mon 4 heures du blondinet aristo ! Puis au lieu de critiquer Weasley tu devrais de te trouver une partenaire pour la soirée. Et ça ce n'est pas gagné.

- Tu n'as qu'à venir avec moi !

- Je préfère mourir, répliqua Kat.

Potter rigola tout en tapant le dos de Sept pour le consoler.

- Je crois que tu y vas un peu fort, non ?

- Une vraie comédienne, ronchonna le grand roux.

Laissant les autres discuter, Charlus prit Juliette à part :

- Qu'est ce qui s'est passé ? Tu as oublié ton plan où tu passes la bague au doigt à Jedusor, je doute qu'il soit content que tu sortes avec son meilleur pote.

- Changement de plan, la vie est pleine d'imprévu, répondit-elle malicieuse. En plus, ils ne sont pas vraiment amis.

- Sérieux, qu'est-ce qui s'est VRAIMENT passé ?

La sorcière lui raconta alors la scène de la veille. Potter réfléchit.

- Je ne veux pas prendre sa défense, d'ailleurs je suis plutôt team Abraxas que Tom. Mais le pauvre garçon ne doit avoir l'habitude de ressentir des émotions. C'est peut-être trop à supporter d'un coup, il ne comprend pas ce qui lui arrive.

- Sans doute, mais je suis épuisé de faire 1 pas en avant puis 3 en arrière. Au moins avec Abraxas je sais à quoi m'attendre.

Potter lui adressa un regard de reproche :

- Ce n'est pas très sympa de donner de faux espoirs à Malefoy en sachant pertinemment que tu en aimes un autre.

***

Juliette se rendait dans la grande salle pour rejoindre le directeur Dippet, tous les préfets avaient été missionné pour préparer la soirée. Exceptionnellement, ils étaient donc dispensés de cours. Jedusor sortit d'un couloir perpendiculaire au même moment et ils faillirent se rentrer dedans. Aucun des deux ne s'excusa, depuis leur dispute c'était la guerre froide. Ils s'ignoraient ouvertement et aucun ne semblaient faire le premier pas.

Dumbledore qui attendait également les organisateurs, leur sourit gentiment en les voyant approcher.

- Ah ! Voilà nos deux préfets en chef, on va pouvoir se mettre au boulot.

- « On », tu parles murmura Jedusor alors que le professeur s'éloignait. C'est nous qui allons-nous coltiner toute la déco.

Une fois les retardataires arrivés et les explications données, Dippet les encouragea à débuter leur tâche. La matinée passa à une vitesse hallucinante, Tom qui avait pris la direction des opérations, passa plus de temps à donner des ordres qu'à les aider, Juliette avait une terrible envie de lui mettre un bon coup de pied au cul pour qu'il se bouge.

Après le déjeuner, le serpentard se dirigea vers la sortie :

- Où vas-tu ?

- Je reviens...

Peu convaincu de son honnêteté, Blackwell le menaça :

- Je te jure que si tu nous lâches, je te ramènerai par la peau des fesses Jedusor.

- Je meurs de peur, se moqua-t-il en faisant semblant de trembler.

A son retour Tom était suivi par une vingtaine d'élève réquisitionner pour les aider. Juliette reconnu à contrecœur que pour une fois il avait eu une bonne idée mais hors de question de lui dire. Alors qu'ils finissaient d'accrocher des lanternes, le préfet en chef se remit à ronchonner.

- J'ai des choses plus importantes à faire que jouer au décorateur d'intérieur pour un stupide bal.

- Moi aussi, pourtant je suis là, répliqua Blackwell.

- Alors tu vas au bal accompagné ?

La jeune femme haussa les épaules pour toute réponse. Comment était-il censé interpréter ça ? Non, se gronda-t-il, on s'en fou qu'elle y aille avec quelqu'un, agis comme si ça ne t'intéressait pas. Malheureusement, la question lui brulait les lèvres.

- C'est un OUI ou un NON ça ?

- C'est un : ça ne te regarde pas Jedusor, va de te faire voir !

L'héritier de Salazar sentit une angoisse l'envahir. Un mois s'était écoulé depuis la dernière fois qu'ils s'étaient embrassé, largement assez de temps pour se rapprocher d'un garçon. Est-ce que Blackwell était amoureuse de quelqu'un ?

Elle ne s'était jamais vraiment intéressée aux garçons même si elle ne manquait pas de prétendant. Deux élèves avaient cependant réussi à sortir avec elle mais pas longtemps car Jedusor s'en était vite débarrassé. Sa première amourette était avec un serdaigle en 4ème année, Tom avait chargé une de ses connaissances de séduire son petit ami puis s'était assuré que Juliette se trouve au bon endroit au bon moment pour le prendre en fla grand délit de tromperie. Devoir lui briser le cœur ne lui avait pas fait plaisir mais c'était pour son bien. 

Quant au second, il l'avait tout simplement invité au bal lors de leur 5ème année, celui-ci n'avait pas bien terminé la soirée car le futur mage noir lui ait lancé un crache-limace bien costaud. Après ces mésaventures, la sorcière avait fait une croix sur les relations amoureuses au plus grand bonheur du serpentard.

Ilespérait sincèrement qu'elle irait seul, ou avec UNE amiE. Quoi que Potter etWeasley, faisaient aussi l'affaire, du moment qu'il ne s'agissait pas d'ungarçon envisageant de poser ses sales pattes sur elle.