Irrésistible attraction [Tom Jedusor Fanfic]

Chapitre 15 : Visite surprise

8 novembre 1945 - Poudlard

Juliette qui venait de rentrer de l'infirmerie, lisait paisiblement dans sa chambre quand on frappa à sa porte. En ouvrant, elle trouva Jedusor, beau comme un dieu, accoudé à l'encadrement.

- Oui ?

- Je voulais m'assurer que tu allais bien, je t'ai même apporté une potion contre la douleur, dit-il en lui montrant le flacon.

- Merci mais l'infirmière a complètement ressoudé l'os, je n'ai plus rien. Bonne soirée !

Elle lui claque la porte au nez mais le serpentard passa son pied dans l'entrebâillement pour l'empêcher de fermer puis poussa le battant dans le sens inverse.

- Accorde-moi un peu de temps !

Ce n'était pas une demande mais l'ordre d'un homme sachant parfaitement ce qu'il désirait.

- Pourquoi ?

Jusque-là Tom ne s'était pas demandé pourquoi il ressentait ce besoin si pressant d'être près d'elle, puis il réalisa qu'elle lui avait manqué durant ces deux semaines de vacances.

- Tu me manques !

Elle failli sourire à cet aveu mais repensa aux paroles de Charlus, l'héritier de Salazar était dangereux, toxique pour elle. Leur relation était forcément vouée à l'échec.

- Vas-t'en, s'il te plaît.

Juliette posa le plat de sa main sur son torse ferme pour le pousser à l'extérieur.

- Ne me repousse pas, je t'en supplie.

- C'est toi qui passes ton temps à me jeter après t'être servi de moi !

Alors qu'elle continuait d'essayer de le mettre dehors, Jedusor l'entoura de ses bras pour la reprocher le plus près possible, jusqu'à ce que leurs fronts rentrent en contact. Sa puissance serpenta tout autour d'elle, lente, sensuelle et mortelle.

La blonde ferma les yeux en sentant sa volonté faiblir, elle savait que le combat était déjà perdu, pourquoi lutter. Elle glissa ses mains derrière son coup et posa délicatement ses lèvres sur les siennes, le jeune homme lui rendit son baiser plus fougueusement. Il était avide d'elle, de sa peau, de son odeur, de son toucher.

Alors que leurs langues s'enlaçaient Tom empoigna fermement ses fesses et la souleva de terre. En un instant, il la plaqua contre le mur comme si elle n'était qu'une poupée entre ses mains, il se mit à embrasser le creux de son cou, tout en déboutonnant son chemisier. Quant à Juliette elle glissa ses mains dans ses épais cheveux noir, renversant la tête en arrière pour lui laisser un meilleur accès à sa poitrine.

Tom cru devenir fou devant la vision érotique qu'offrait la gryffondor, elle était à sa merci, sa peau laiteuse luisante d'excitation, ses lèvres entrouvertes rougies par les baisers, ses seins nues pointant vers lui. Il n'avait qu'une envie la faire crier de plaisir. Tout en continuant à s'occuper d'elle Jedusor la porta sur le lit pour être plus à l'aise puis entreprit de la déshabiller complètement après avoir lui-même enlevé sa chemise.

- J'ai besoin d'une pause, ça va trop vite, le stoppa Juliette accroché à ses épaules.

Le futur mage noir roula sur le côté afin de laisser à sa maîtresse un peu d'espace pour respirer.

- Ça va ?

Blackwell se tourna vers lui, et se releva sur un coude avant de répondre d'une voix timide qu'il n'avait encore jamais entendu chez elle.

- Oui, c'est juste que je n'ai jamais fait ça.

Tom compréhensif, lui sourit tendrement.

Il profita de l'accalmie pour s'observer dans la glace en face, il ne reconnut pas le garçon que l'image lui renvoyait. Complètement débraillé, le souffle saccadé, les joues rougit par l'effort et le cœur battant à la chamade, il était comme possédé. Encore une fois, il avait perdu le contrôle en quelques minutes, il n'aimait pas le pouvoir que Juliette exerçait sur lui, ce n'était pas normal d'être dans cet état.

Le jeune homme avait pourtant déjà été intime avec des filles mais il ne s'était jamais senti dépassé par la situation comme maintenant. La plupart du temps, il restait froid, disant, ses gestes était mécanique comme s'il n'était pas vraiment présent.

Un soupçon naquit alors en lui, et si elle se servait de la magie pour le maîtriser. Peut-être que Juliette avait user des mêmes moyens que sa propre mère lorsqu'elle avait séduit son père.

- Qu'est-ce que tu m'as fait ?

- Rien, pourquoi ?

La sorcière fut surprise par ce changement radical de comportement, il était vraiment bipolaire.

- Tu m'as fait avaler un philtre d'amour, avoue !

- Tom calme toi, qu'est-ce que tu racontes ?

Elle recula légèrement sous le coup de la peur et des accusations.

- Tu m'as ensorcelé, cria-t-il.

- Tu délires complètement.

Les protestations de la Gryffondor, aggravèrent sa colère, le mettant dans tous ses états.

- Arrête de mentir !

Jedusor s'était relevé et se tenait à présent de toute sa hauteur menaçant.

- Quand je suis avec toi, je perds mes moyens, mon sang froid.

- Ce n'est pas de ma faute, je ne peux pas contrôler tes émotions.

Perdu, il se prit la tête entre les mains puis renversa d'un grand mouvement toutes les affaires se trouvant sur le bureau de Juliette.

- Si ! Tu me fais perdre la tête et tu m'éloignes de mes objectifs

Furieux, il sortit de la chambre à grand pas en claquant la porte derrière lui.

Juliette encore sous le choc, resta au moins dix bonnes minutes bouche bée à fixer la sortie, essayant de comprendre ce qui venait de se passer. Quand elle réalisa qu'elle s'était fait avoir une fois de plus, elle se recroquevilla sur son lit, la boule au ventre et pleura toutes les larmes de son corps.

Après ce qui sembla une éternité, elle sortit enfin de son mutisme : Par merlin, Ju, reprends-toi tu ne vas pas te rendre malade pour ce connard. Déterminée à passer à autre chose, elle décida de ranger le bazar que Tom avait mis. En saisissant son agenda, une enveloppe glissa d'entre les pages, elle se pencha pour la ramasser. Son nom était écrit dessus dans une calligraphie très soignée. De qui cela pouvait bien venir ?

Juliette s'était trompée à propos d'Abraxas, il était courageux si il était prêt à braver Tom pour aller au bal avec elle.

La missive lui réchauffa le cœur. Malfoy était peut-être procédurier et vieux jeu mais au moins il était prêt à assumer ce qu'il ressentait à son égard. Jedusor pouvait aller se faire voir, elle irait au bal avec le blond.